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4,03

sur 592 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
« La Rivière » un Livre de Peter Heller (né aux USA en 1959) Traduit par Céline Leroy (304 pages) Editions « Acte Sud » Sorti le 5 Avril 2023.

Cela commence par une longue description de la nature sauvage…
« Cette manière qu'avait leur désir inassouvi de creuser la nuit. »
« “On a le machin à roulettes”, dit le maigrichon. Il fit un grand geste vers le campement.
“On a tout ce qui faut”, ajouta le gros.
“À part les meufs.” Ils lâchèrent une autre rafale de rires. »

Wynn et Jack, amis depuis tout petits, étudiants à l'université de Dartmouth vont faire du canoé sur la Rivière Maskwa, dans les terres délaissés nord Canadiennes. Ils sont habitués à la vie sauvage mais un incendie va les surprendre. Certains appellent ça du « Nature Writing » et je trouve ça peu intéressant … Une Ôde à la nature.

C'est le premier livre de Peter Heller que je me fais. L'oeuvre est dans l'ensemble bien écrite, ce n'est pas par là que le bât blesse. Aventures, thriller, Fantastique (Un chouilla), l'auteur a juste un peu de mal à « temporiser » son roman.

Des scènes plus longues que d'autres (Où il ne se passe pas grand-chose ! … Forcément, oui, c'est ennuyant … ). Salué par la critique, cependant !
Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Est-ce possible d'avoir adoré Céline, le livre précédent de Peter Heller, et de ressortir déçu, après s'être parfois ennuyé, du flot inégal de la Rivière ? Oui, c'est possible et explicable car le dernier roman de l'auteur américain est à mi-chemin entre le thriller et la contemplation avec ses deux aspects qui ne se marient pas si bien que cela. Cette descente de rivière par deux jeunes gaillards fous de nature, dans le grand Nord, est en effet très souvent descriptive et il ne s'agit pas seulement du paysage, de la faune et de la flore, mais aussi de l'équipement des céistes avec moult détails, des techniques de navigation ou encore de la pratique de la pêche à la mouche. Ce n'est pas que ce soit inintéressant mais Heller y revient sans cesse. le suspense lui, qui vient autant d'un gigantesque incendie qui menace les deux héros que des mauvaises rencontres sur leur chemin, vient par saccades et il y a une tendance assez forte à la dramatisation avec quelques effets plutôt appuyés et malheureusement répétitifs. Ce va-et-vient entre l'harmonie et la violence, les eaux calmes et le maelström, quoique dosé, a quelque chose d'artificiel, un avis tout personnel évidemment tant il parait évident que d'autres lecteurs seront enchantés par ce Délivrance moderne qui ne remet pas en cause le talent de conteur de Peter Heller. Simplement, on peut aussi ne pas adhérer cette fois-ci, tout en étant malgré tout soi-même plus que sensible aux merveilles de la nature.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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Jake et Wynn, au hasard d'une rencontre à la fac, sont devenus les meilleurs amis du monde. Pour s'échapper de leur quotidien, et vivre un rêve commun, ils décident de partir en virée en canoë sur le fleuve Maskwa, au nord du Canada. Les deux compères, ayant chacun ses propres capacités et connaissances pour vivre, et survivre, en pleine nature - ce que nous découvrons au fil du récit -, vont pouvoir justement les éprouver, ces capacités et connaissances, lorsqu'ils découvrent qu'un gigantesque incendie s'est déclaré un peu en amont de leur avancée...

Et si seulement l'intrigue en était restée là, à cette course contre la montre de chevronnés voyageurs face aux flammes qui envahissent progressivement la forêt entourant le fleuve, j'aurais certainement adoré ce roman. Mais une grosse touche de dramatique supplémentaire, que j'ai personnellement trouvé peu crédible - cela fait un peu trop, en somme, au fin fond de nulle part - supplante un combat contre l'Homme et la Nature qui aurait pu être particulièrement puissant, et suffisamment riche, pour donner davantage de profondeur à l'histoire qui se termine, à mon sens, en un mélo pathétique et poussif.

Une belle déception que cette Rivière dont j'attendais plus, du moins dont j'attendais autre chose qu'un thriller imbriqué un peu trop à la va comme je te pousse.
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Contre l'avis très général, qui m'a d'ailleurs poussée à le lire, je n'ai pas eu de coup de coeur en lisant La rivière.
C'est l'histoire de deux jeunes hommes, partis remonter une rivière en canoé, dans le Nord canadien. Un immense incendie de forêt se déclare (un "monstre") qui va modifier le cours de leur vacances de manière cauchemardesque...
Ce roman mêle descriptions contemplatives et suspense, mais je suis restée à côté. Les personnages me semblent peu fouillés et donc peu attachants. et l'intrigue trop faiblarde.
Pas sûre de lire autre chose de cet auteur ...

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Peter Heller, né en 1959 à New York, est un écrivain américain de récits d'aventures et de romans. Il vit actuellement à Denver. Il collabore régulièrement à des magazines et est l'auteur de livres de non-fiction sur la nature, l'environnement, le voyage, l'aventure. Il a été couronné par de nombreux prix. La Rivière, son nouveau roman, vient de paraître.
Wynn et Jack, étudiants, profitent des grandes vacances d'été pour réaliser un rêve, descendre en canoë la Maskwa, dans le Nord du Canada. Amis et habitués de ce genre d'expédition en pleine nature, le voyage s'annonce prometteur. Prometteur certes, mais certainement pas dans le sens où ils l'entendaient. Au loin en aval, un feu de forêt s'est déclaré et monte à leur rencontre et comme si ce n'était pas suffisant pour gâcher leur périple, ils recueillent une femme dans un semi-coma qui a failli se faire assassiner par son mari, mari qui désormais les attend quelque part sur la rivière pour achever son oeuvre !
Vous je ne sais pas, mais moi un tel pitch de départ je trouve ça alléchant. Hélas, je n'ai pas trouvé le résultat à la hauteur des possibilités envisagées. Attention, je ne prétends pas que le roman soit mauvais, mais pour moi il n'est que pas mal, sans plus. Ce qui ne me surprend qu'à moitié, car depuis son premier roman paru en 2013, La Constellation du chien, Peter Heller n'a jamais retrouvé ce niveau.
Le parcours en canoë est assez réaliste, l'écrivain pratique cette activité, la beauté de la nature environnante, le fleuve qui peut être calme ou bien fait de rapides nécessitant une bonne technique de maniement de la pagaie, la description angoissante de l'incendie (fumée, odeurs, bruit, chaleur etc.) est réussie. Wynn et Jack sont sympathiques, ils ont en commun leur amour de la lecture et « un regard littéraire posé sur le monde », et leurs compétences se complètent pour ce type d'aventure. le récit de la descente est entrecoupé de souvenirs de l'un ou l'autre, souvenirs le plus souvent dramatiques ou pénibles (pour eux).
La navigation avance finalement assez tranquillement avec nos deux garçons bien gentils pour un roman bien gentil destiné aux lecteurs bien gentils. Ca monte pourtant en intensité quand ils récupèrent la femme blessée, trop faible pour parler et expliquer ce qui s'est passé. Un tournant dans le récit, car la personnalité des deux gars va s'affronter, Jack du genre combatif, est persuadé que c'est le mari qui l'a agressée, qu'il va les attendre plus loin pour les descendre tous et que dans ces conditions, eux deux doivent le tuer pour s'en sortir ; de son côté Wynn pense qu'il faut toujours parier sur la bonté et que rien ne prouve la culpabilité du mari.
Un gentil suspense va courir jusqu'à l'épilogue, augmenté par l'intrusion de deux Texans louches et dans les trente dernières pages, l'écrivain comme pris d'une furia inattendue (à moins qu'il n'ait autre chose à faire de plus urgent que d'écrire son bouquin ?) accélère le rythme de son intrigue et la conclut par une fin dramatique et imprévue, les toutes dernières lignes baignant dans un lyrisme pleurnichard, touchant mais un peu nunuche.
Oui c'est un bon roman – sans plus - mais bien trop gentil à mon goût.
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Très déçue...
Les critiques étaient pour la plupart très élogieuses et la quatrième de couverture m'a vraiment fait envie !
J'ai donc ouvert ce livre avec un à priori positif.

Dès les premières pages, quelque-chose m'a dérangée. J'ai eu le sentiment d'ouvrir le livre au hasard, de me retrouver au milieu d'une scène, d'avoir passé le début. Mais bon, pourquoi pas, les deux protagonistes sont d'ailleurs présentés un peu plus tard et ça n'aurait pas dû être un obstacle...

Sauf que j'enchaîne les pages et je sens que je reste sur le côté, que je ne parviens pas à entrer dans le livre, que je ne ressens rien de ce dont à quoi je m'attendais. Certes la description de la nature est belle mais en ce qui concerne la navigation, je me perds...je les imagine sur la rivière, ils sont au portage, j'ai du mal à situer le feu par rapport à leur périple etc...je ne me concentre pas en fait.

Mais je me dis que je vais me rattraper sur le côté "thriller". Sauf que non, franchement pas convaincue par cette histoire de couple dont le mari envoie nos héros à la recherche de la femme, ni par ces texans rencontrés malencontreusement.

Et plus j'avance, plus j'ai le sentiment que les pages se ressemblent et je ne crois pas en cette histoire.

Je suis donc passée à côté. Dommage car il y a de très bonnes critiques de personnes dont j'apprécie les avis sur le site.
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Quelle déception ! le comité de lecture de ma médiathèque et mes libraires préférés en avaient fait des tonnes si bien que, moi qui ne suis pas trop "nature writing", je m'étais jetée dessus. Déjà, les descriptions à n'en plus finir de la végétation à laquelle je ne connais rien m'ont profondément ennuyée de même que les techniques de pêche à la mouche, au point que j'ai failli abandonner au premier quart. Mais je savais que le feu n'était pas le seul danger et j'avais hâte d'en arriver à la partie thriller et là, rien ne va. Seul le personnage de Jack est développé, et il n'est pas aimable: orgueilleux, impulsif, méprisant, autoritaire, parano et lâche ... Whin a le charisme d'un poulpe mort, l'histoire de Maia et Pierre n'est pas crédible et tous ces excités de la gâchette m'ont agacée. Et puis, franchement, qui peut croire que dans une telle situation les deux amis n'auraient pas tenté de se trahir au moins pour une portion de nourriture ? On est en plein folklore mièvre des gentils cowboys. La scène finale autour du rôti est ridicule. Bref, j'ai lu La Rivière mais il ne m'en restera probablement rien. du temps perdu.
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Deux gentils gars, bien américains ( propres sur eux, sportifs et...armés), réalisent un de leur rêve en descendant dans le Nord du continent américain la rivière Maskwa ( pour les néophytes, on se fait déposer en hydravion très loin dans le grand Nord et l'on redescend tout cela durant trois semaines en ne rencontrant quasi personne à part quelques caribous, avec de la chance des ours, quelques rapides bien sûr voire des chutes vertigineuses). Ils sont entraînés, habitués à naviguer tous les deux. Cette descente n'est pas leur premier périple.
Le roman débute bucoliquement, lentement, au gré de leur navigation, sereine et disciplinée. On sent que l'auteur manie le canoë avec virtuosité car aucun geste technique ne nous sera épargné. Parfois, on a l'impression de lire un développement littéraire du Vieux Campeur sur le matériel nécessaire à une expédition en rivière en mode survie. Bien sûr entre deux descriptions de matériel de pêche ou de technique pour attraper du poisson, l'intrigue se noue petit à petit. Les rares rencontres humaines qu'ils font mettent la puce à l'oreille et justifient d'avoir eu la bonne idée d'avoir embarqué des flingues. On se dit très vite que l'on va avoir droit à une resucée de "Délivrance", ce qui ne manque pas d'arriver. Pour couronner le tout, et pour quand même redonner du contemporain ( aux allures faussement écologiques) à cette histoire, un gigantesque incendie ravage le secteur...

Même si le canoë file dans quelques rapides, le lecteur, lui, sautille d'un moment de tension à une description un peu répétitive de pêche à la mouche, qui casse le rythme de l'aventure. A vouloir marier, le récit d'aventure, à l'intrigue psychologique sur l'amitié de ces deux jeunes hommes, au suspens et à la catastrophe naturelle, Peter Heller, n'arrive à être convaincant nulle part ( surtout avec une fin en accéléré et un dernier chapitre larmoyant un peu facile). Il reste cependant que l'on va jusqu'au bout de l'aventure, malgré les grosses ficelles et les thèmes trop facilement escamotés.
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Je crois que cette histoire a du ravir les amateurs de bivouac, chasse et pêche et aventures en canoë entre bon amis. On a deux hommes décidés à faire une expédition assez difficile et ils se verront confrontés à de réels dangers. J'ai trouvé le récit très long, avec des répétitions tournant toujours autour des exploits, des mêmes mouvements dans l'histoire et le détail de leur matériel (avec les modèles et les marques, eh oui). On a un aperçu de leur famille, mais tout m'a paru décalé dans ce qui m'a semblé la volonté de faire un thriller en plus d'un documentaire sur les avantages de ce sport. L'impression de faire du surplace, le tout n'était pas très crédible pour moi. Peu d'émotion, je n'ai pas adhéré, malgré les derniers chapitres un peu plus dans l'action. J'ai par contre aimé la complicité et l'amitié très forte entre Jack et Wynn. Mais je me suis ennuyée.
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Quatrième roman que je lis de cet auteur. J'ai beaucoup aimé les trois premiers avec des personnages hauts en couleur. Ce qui n'est pas le cas dans celui-ci. Ils sont moins fouillés, moins énergiques, des longueurs contre des situations intéressantes mais vite passées. Peut-être étais-je trop exigeante ? Deux amis descendent la rivière et sont confrontés au feu et portent secours à une femme sévèrement blessée après la dispute avec son mari. Un séjour qui va tourner au cauchemar. Je n'ai pas retrouvé ce rythme qui caractérise Peter Heller dans cette rivière qui manque de remous.
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