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Céline Leroy (Traducteur)
EAN : 9782330151201
304 pages
Actes Sud (05/05/2021)
4.03/5   581 notes
Résumé :
Deux copains de fac s'offrent la virée en canoé de leur rêve sur le fleuve Maskwa. Bientôt la balade contemplative tourne à la course contre la montre quand l'horizon s'obscurcit du plus dévorant des feux de forêt. Mais dans les bras et sous le règne de dame nature, une menace peut toujours en cacher une autre.
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Mais quel roman ! Mélangeant nature writing, thriller et une touche d'apocalypse, je reviens enfin dans ma zone de confort avec ce roman américain, et ça fait du bien !


Jack et Wynn sont deux étudiants habitués des grands espaces, des chevauchées, de la chasse et de la pêche. Pour les vacances, ils s'offrent une virée entre hommes, en canoë, sur un fleuve qui traverse les grandes et belles forêts d'épicéas et de bouleaux, dessert plusieurs lacs avant de se jeter dans la baie d'Hudson. Ils se font déposer en amont en avion et l'aventure commence, sans téléphone ni montre, rien que tous les deux. Ou presque. Car apparemment, un autre couple est là qui se dispute sur la berge tandis qu'ils glissent paisiblement entre lacs et rapides. Et un duo genre trappeurs alcooliques pas fin semble aussi se la couler douce sur un canoë à moteur.


Dès les premiers mots, les premières lignes, on sent poindre l'aventure tout en étant déjà dans l'ambiance des lacs de la forêt, dans le cocon chaud des mots de Peter Heller : on sait que ça va bien se passer, être intense et confortable à la fois. La plume est si belle, légère comme un papillon sur la rivière, profonde comme un cri de huard sous la nuit étoilée des bivouacs ; et haletante comme la respiration de Jack et Wynn, lorsque l'action bouleverse ce qui devait être une traversée idyllique et que l'angoisse nous enserre avec eux.


« Les murs d'arbres aux essences variées, pins, épicéas, sapins, mélèzes, bouleaux, formaient des remparts de silence lugubre qui pouvaient abriter n'importe quelle mauvaise intention. »


Dès les premières pages, une drôle d'odeur comme un feu de camp leur chatouille les narines. Elle persiste tant et si bien qu'elle les oblige à monter sur un arbre en surplomb pour observer l'horizon… qui s'enflamme littéralement sur 180 degrés. Les ours et les élans se jettent à l'eau, les truites remontent la rivière, Jack et Wynn n'ont qu'une seule chance : descendre plus vite que le feu ne progresse, avant qu'il ne leur coupe la route et ne les cuise dans la rivière bouillonnante… Mais ça, c'était avant que l'un des autres leur demande de l'aide, qu'un autre soit porté disparu, que d'autres encore sortent les armes. Entre feux de camps, armes à feu et incendie, Jack et Wynn devront faire feu de tout bois pour s'en sortir.


« Putain. Putainputainputainputain. Ils étaient faits comme des rats. Comme des rats déjà morts et enterrés. »


On ne s'ennuie jamais dans ce roman extrêmement bien rythmé, entre action et contemplation, sans aucune longueur. On a plutôt du mal à le lâcher. Une nature gaie et accueillante qui s'embrase comme l'enfer au passage des hommes, pour finir gris cendre comme leurs âmes et charbonneuse comme leurs intentions. Après s'être purifiée par le feu, la nature rendra-t-elle tous ses cadavres…? Sublime ! J'espère aimer autant la Délivrance de James Dickey.

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Je trouve que la couverture résume à elle seule le livre. La beauté de la rivière, ses méandres, sa quiétude et sa majesté mais aussi ses zones d'ombres, les berges noires, les nuages gris qui viennent lécher le ciel telles des langues de menaces, la couleur un peu trop sombre, presque fumée, de la toile dégageant une atmosphère comme étouffée. Un mélange de grands espaces, de paysage sylvestre, authentique, peu visité par l'homme, mais aussi d'angoisse sourde, un entrelacement de Nature Writing et de thriller. Ce livre manie ces deux éléments à la perfection. le basculement de l'un vers l'autre, le mariage de l'un et l'autre. La contemplation permise par la quiétude et l'action liée à l'inquiétude.

« Ils adoraient pagayer dans l'orage. Grâce à la jupe, ils se sentaient en sécurité dans le canoë tant qu'ils ne prenaient pas d'obstacle par le flanc, et qu'ils restaient loin des ombres et des bruits sur la berge». L'incipit de ce roman porte déjà en lui les germes à la fois du plaisir et de l'inquiétude. le ton est donné dès le départ.

Le plaisir, c'est celui de Jack et Wynn, deux grands amis depuis l'enfance, qui partagent une passion commune pour les randonnées en canoë, la pêche, les livres. Cette sortie en canoë, en fin d'été, ils l'attendaient depuis longtemps. Elle a lieu sur un fleuve qui traverse de belles forêts ontariennes d'épicéas et de mélèzes, arrive sur plusieurs lacs et vient se jeter dans la baie de l'Hudson. Leur envie est simple : un rythme tranquille, des journées courtes, se donner du temps pour cueillir, chasser, pêcher la truite grise ou mouchetée, fumer la pipe, se reposer, s'immerger dans la région sans la précipitation d'un itinéraire trop chargé. Sans montre, sans téléphone, se fiant à leur capacité à lire l'heure grâce à la position du soleil et des étoiles quand ils pouvaient les voir et à la fatigue de leur corps quand ils ne le pouvaient pas.
« Il inspira. Rien de plus paisible, se dit-il, que l'instant présent. Il entendait les abeilles bourdonner dans les épilobes et les asters derrière lui. le thé qui infusait, le lac comme un miroir, un soleil blanc à mi-chemin de la forêt qui réchauffait la rive caillouteuse. Ses vêtements avaient presque fini de sécher. Son meilleur ami à moins de dix mètres de là, manifestement tout aussi heureux. Pourrais pas rêver mieux. Voilà ce qu'il aimait se dire ».
Avec pour décor une nature d'une beauté très souvent enchanteresse et clémente et aux alentours une faune riche. Peter Heller me fait penser à un impressionniste, un impressionniste littéraire.

Enfin clémente au début, la nature, car elle va devenir très vite menaçante, dangereuse et même carrément hostile. Cette transformation de la nature à l'image des angoisses que vivent les deux garçons au fil de leur progression est menée de main de maitre par l'écrivain. Il y aura tout d'abord les premières gelées mais surtout, au loin, le feu. Hostilité des éléments naturels d'une part, menaces extrêmes sur les berges que je ne dévoilerais pas d'autre part.

« le soleil descendit jusqu'au sommet des épicéas les plus grands et mit leur toupet en fusion ; il les grilla, les embrocha comme s'ils avaient déjà brûlé ».

« Les murs d'arbres aux essences variées, pins, épicéas, sapins, mélèzes, bouleaux, formaient des remparts de silence lugubre qui pouvaient abriter n'importe quelle mauvaise intention ».

Lorsque le plaisir de pagayer devient peu à peu un cauchemar. Lorsque la lecture tranquille que nous avions commencée se transforme petit à petit en une lecture haletante…Comme si la lecture voguait sur une rivière d'abord calme pour ensuite nous embarquer dans ses rapides, à notre corps défendant. Nous ne pouvons pas descendre et ne pouvons aller que jusqu'au bout pour savoir, accrochés aux pages du livre. Notamment lors de la scène magistrale de la descente de rapides pendant un incendie gigantesque. Nous sommes piégés. Tellement c'est beau et terrifiant !

« Ils voulaient essayer autre chose, savoir ce que ça faisait de vivre un peu dans un paysage ». Ce livre c'est l'expérience de faire un avec un paysage changeant, de s'adapter, de lutter, d'espérer. de revenir à l'état sauvage, d'écouter nos instincts primaires. J'ai adoré cette symphonie dramatique, lecture que je dois à Onee et à sa belle critique. J'ai désormais très envie de découvrir d'autres romans de Peter Heller et notamment son roman « Céline ». Dont la couverture d'ailleurs est également magnifique…





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Céistes expérimentés aguerris à la vie en pleine nature, les deux amis Jack et Wynn profitent de leurs vacances universitaires pour entreprendre la descente en canoë du fleuve Maskwa, dans le Nord canadien. Leur périple se complique lorsqu'un gigantesque feu de forêt menace de les piéger. Lancés dans une course contre la montre pour sauver leur peau, ils ne savent pas encore que d'autres périls les guettent, d'origine très humaine cette fois.


Tout commence comme l'une de ces aventures sportives qu'affectionne l'auteur, entre eaux vives et pêche à la mouche, dans le cadre sauvage et grandiose d'une nature propice à la contemplation pour qui apprécie la solitude et des conditions de vie spartiates. Peter Heller écrit d'expérience et restitue avec le plus grand réalisme les moindres nuances de l'eau et de ses tourbillons, l'adrénaline dans les rapides comme les moments de grâce sous les étoiles ou dans les mouvements souples du lancer destiné à leurrer les truites. Son plaisir est communicatif, et assuré des compétences et de la débrouillardise si crédibles de Jack et Wynn, l'on se régale de vivre par procuration quelques beaux moments d'amitié, de communion avec la nature, de dépaysement pimenté de quelques sensations fortes. Mais voilà que lancé sur ce cours d'eau comme aurait pu l'être Edward Abbey, le lecteur se retrouve bientôt catapulté au-devant de tous les dangers.


Car, si la menace est d'abord sourde, centrée, malgré bien d'autres détails inquiétants, sur les premiers signes d'un incendie de forêt encore lointain, l'on sait que nos deux campeurs ne peuvent compter que sur eux-mêmes, et que, quoi qu'il arrive, leur seule porte de sortie est l'aval de ce fleuve. D'ores et déjà ferré, le lecteur est bien vite emporté par la montée en puissance d'un récit en train de virer au cauchemar. Pourtant, même au plus fort de l'enfer, le texte ne se départit jamais d'une certaine poésie. Et même si réalistes et impressionnantes, les évocations de l'avancée du feu, de sa puissance dévastatrice, et du décor lunaire laissé dans son sillage, ne se déparent pas de leur sensibilité esthétique : une particularité générale qui gomme toute âpreté dans le roman, où l'on cherchera en vain une véritable noirceur, et qui, pour agréable soit-elle, en limite sans doute quelque peu l'impact. Il suffit pour s'en convaincre de comparer l'émotion ressentie à la sidération provoquée par les récits véridiques sur les Grands Feux qui dévastèrent le nord de l'Ontario au début du XXe siècle, et dont Jocelyne Saucier donne un aperçu dans son roman Il pleuvait des oiseaux.


D'un suspense prenant, ce livre mêle agréablement aventure, nature-writing et poésie. le lecteur s'y laisse happer avec plaisir, et convaincu par l'expérience de l'auteur en matière de sports en eaux vives et de voyages à sensations fortes, oubliera volontiers certains aspects peut-être un peu trop « jolis » du récit. Coup de coeur.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Meilleurs amis à l'université de Dartmouth, Wynn et Jack, ayant décidé de ne pas étudier pendant l'été et l'automne et après avoir travaillé en tant que guides nature durant les mois de juin et juillet, s'organisent une petite escapade en canoë sur le fleuve Maskwa. Céistes confirmés, habitués des rapides et de la survie en pleine nature, c'est empli d'entrain et de joie que les deux amis envisagent cette virée... Mais, cela fait deux jours maintenant qu'une odeur de fumée leur parvient. L'idée d'un autre bivouac bien vite écarté, ils pensent de suite à un incendie. Mais le soir venu, une lueur orange, au loin au-dessus des arbres, qu'ils prennent d'abord pour le soleil, les inquiète aussitôt. Ce feu de forêt semble bien plus vaste que ce qu'ils pouvaient imaginer. Étant à au moins deux semaines du prochain village, ils savent qu'il leur reste beaucoup de kilomètres à parcourir. Des kilomètres qui vont s'avérer pénibles et éprouvants d'autant que le lendemain, ils croisent deux hommes, visiblement plus portés sur la bouteille que sur la pêche, puis, quelque temps plus tard, ils entendent les cris et la dispute d'un homme et d'une femme...

D'abord le feu qui se profile au loin puis des rencontres plus ou moins inquiétantes et cette virée en canoë prend une tournure de plus en plus étouffante, oppressante, voire inquiétante, pour Wynn et Jack. Malgré leurs connaissances en survie, leurs capacités physiques, leur réactivité, il est des éléments qui leur échapperont bien malgré eux, qu'ils soient naturels ou humains. Cette immersion en pleine nature, qui se voulait loin des hommes, va, malheureusement, vite tourner au drame. Entre contemplation et drames sous-jacents, Peter Heller dose habilement ce roman, en alternant ces moments de répit à un suspense grandissant, à la fois terrifiant et fascinant. Des situations qui vont peu à peu révéler le caractère des deux amis, mettant à rude épreuve leur complémentarité et leurs liens jusqu'alors indéfectibles. Un huis clos pesant qui n'est pas sans rappeler "Delivrance" de Dickey à qui l'auteur fait un joli clin d'oeil...

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J'avais tant aimé son livre précédent "Céline". Je me faisais une joie de lire le prochain. Hélas, le résultat ne fut pas le même. La qualité d'écriture n'y est pour rien, c'est toujours un plaisir de le lire. C'est plutôt, pour ma part, un problème de rythme. Un roman d'aventure, mêlé à du thriller et un soupçon de fantastique. Écrit comme ça, cela donne envie, mais il y avait des scènes contemplatives et techniques : comme l'art de pêcher ou de conduire un bateau ou un canoë, j'avoue que je m'y suis ennuyée. La fin est un peu rapide à mon goût alors que certains moments, l'histoire tirait en longueur.
Mais je vais vous résumer l'histoire de ce récit.
Wynn et Jack, deux étudiants, décident de partir ensemble faire une virée en canoë près du fleuve Maskwa, dans le nord du Canada. Dès le début, on pressent qu'une catastrophe va arriver. Dans la brume épaisse, ils entendent un couple se disputer vertement puis plus rien. Un incendie se propage au loin, il décide de faire demi-tour pour y échapper.
Ce qui m'a plu : l'écriture, le rythme calme ou au contraire précipité des aventures de ces deux jeunes étudiants, on s'y croirait. le côté soupçonneux et mystérieux de certains personnages.
Ce qui m'a moins plu : la longue description de l'art de pêcher ou de naviguer.
Malgré tout, une belle histoire à raconter, qui je pense plaira au plus grand nombre.
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critiques presse (4)
LeJournaldeQuebec
14 septembre 2023
Un bouquin impossible à lâcher.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LeFigaro
10 juin 2021
Une virée en canoë se transforme en cauchemar pour deux copains.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LaLibreBelgique
20 mai 2021
"La rivière" de Peter Heller, récit d’une virée en canoë qui ne se passe pas comme rêvé, dans la nature grandiose du Grand Nord.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Culturebox
12 mai 2021
"La rivière", quatrième roman de Peter Heller, est un thriller campé dans la nature sauvage du Nord canadien.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
Wynn regarda l’étendue de ciel en aval qui se courbait entre les murs de forêt vivante. Bientôt dans cette veine du firmament palpiterait une étoile, puis trois, puis cent et celles-ci se multiplieraient, s’intensifieraient jusqu’à couler entre les cimes et former leur propre rivière dont les criques et les virages refléteraient ceux sur lesquels se trouvaient Jack, Wynn et Maia. Ce n’était pas une idée neuve et il adorait penser à ces deux rivières. La rivière d’étoiles cheminerait vers sa propre baie, son océan de constellations et Wynn imagina, comme il l’avait déjà fait, que l’eau et les étoiles chanteraient l’une pour l’autre dans une tonalité inaudible pour l’oreille humaine. Mais on pouvait sans doute l’entendre. Par moments. En étouffant le bruit de son propre pouls. Une mélopée funèbre et mélodique à l’orée du son. Wynn pensait que si les loups chantaient, de même que les coyotes, les élans, les oiseaux, le vent et nous aussi, c’était sûrement pour répondre à une musique que l’on percevait sans le savoir.
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"Paulson a aussi dit qu'un principe régit l'esthétique : plus on enjolive quelque chose, plus on risque d'en diminuer la valeur. La valeur essentielle."
"Comprends pas." Jack jeta un caillou par-dessus la falaise. "On dirait une de ces sentences que les profs adorent sortir. J'imagine qu'il pense à ces plantes qui mettent toute leur énergie dans les fleurs magnifiques plutôt que dans leurs racines. "
"J'imagine."
"Et si la valeur est déjà là ? Une femme puissante et belle se maquille. Ça fait quoi ?"
"Si elle en met trop, elle risque d'être vulgaire."
"Sauf qu'elle ne l'est pas. Elle est toujours elle-même."
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Jack prit donc une minute et dit: "Ton problème, c'est que tu as la foi. Tu crois tout et tout le monde. Tu as foi dans l'univers. Tout le monde est gentil jusqu'à preuve du contraire. Tu es une espèce de chiot, en fait."
Ça faisait mal.
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Jack croyait à la chance. La carte qu'on retourne et qui oriente une vie dans une direction ou une autre. Le glissement d'un sabot de cheval sur une pierre, le bruit de deux voix dans le brouillard. Il y croyait autant qu'à d'autres choses, comme à la loyauté ou au travail. Et parfois, le hasard nous poussait dans une mauvaise direction de manière aussi implacable et inéluctable que si nous étions sur des rails. Et parfois, l'unique façon de quitter ces rails était de provoquer une catastrophe.
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Il n'avait jamais eu ce genre de conversation avec un autre garçon de son âge et n'avait jamais imaginé que quelqu'un de sa génération puisse aimer lire autant que lui - encore moins un type qui semblait très capable de se débrouiller seul en forêt. Depuis ce jour, ils étaient devenus inséparables et, quelles que soient leurs autres occupations, ils s'échangeaient régulièrement des livres.
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