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EAN : 9782330118358
336 pages
Actes Sud (06/02/2019)
3.64/5   200 notes
Résumé :
Détective privée atypique et dure à cuire, Céline Watkins est spécialisée dans la recherche de personnes disparues.
Lorsque Gabriela, doutant de la version officielle sur l'évaporation de son père porté disparu dans le parc national de Yellowstone vingt ans plus tôt, vient trouver l'élégante sexagénaire, celle-ci se raconte qu'elle accepte l'affaire comme un dernier tour de piste. Mais rien n'est anodin. Car explorer le passé de la jeune femme, ce n'est pas ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
3,64

sur 200 notes
Ca vous dit une petite balade en camping-car? direction le Montana.
je ne vais pas vous mentir mais le voyage risque d'être mouvementé.
Imaginez un couple de septuagénaire; Céline et son époux Pete Watkins, ils pourraient être à la retraite, profiter d'un repos bien mérité surtout que madame souffre d'un emphysème. Tout parait normal pour l'instant, papi et mamie dans un camping-car on en croise tous les jours mais une mamie qui porte un Glock26 c'est moins courant et quand cette dame d'un certain âge est detective privée il y a de quoi surprendre.
Peter Eller m'a une fois de plus embarqué dans une histoire dont il a le secret.
"Céline" n'est pas un énième polar comme savent écrire les américains. Bien sûr il y a une enquête, un fil rouge qui nous invite dans une chasse à l'homme, il y a un paysage le Montana, un personnage à lui tout seul comme " la constellation du chien" qui grâce à la magie des mots de l'écrivain nous fait redécouvrir nos cinq sens. Et puis il y a Céline et son taiseux de mari. Céline est une personne secrète, elle manie l'humour comme elle manie son arme, elle est très "old school" avec son foulard Armani et ses lunettes façon Jackie Kennedy.
J'ai passé un excellent moment dans ce paysage grandiose et dans l'histoire plus intime de Céline.
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♪♪♫ Dis-moi, Céline, les années ont passé... ♪♬♫...
Mais non, il ne s'agit pas de cette Céline-là, que certains de ma génération connaissent si bien pour avoir naguère fredonné cette chanson ou avoir été touché de l'entendre... Ici dans ce dernier roman de Peter Heller, pour Céline Watkins, détective privée et accessoirement artiste, réalisant des œuvres artistiques à partir de crânes humains, les années ont également passé.
Elle est encore marquée par la perte récente de ses deux sœurs, mortes toutes deux d'une longue maladie.
Elle a soixante-huit ans, vit à New-York, tout près de l'East River. Parfois elle a du mal à respirer, elle souffre d'un emphysème, conséquence d'avoir fumé quatre paquets de cigarettes durant des décennies, ancienne alcoolique, le corps est usé. Cela ne l'empêche pas d'être élégante, magistrale, pleine d'ironie.
Les années ont passé et le passé est toujours là, qui vient la hanter avec ses fantômes parfois encombrants, ceux qui vous suivent à la trace. Elle vit à présent avec son mari Pete, taiseux remarquable et qui l'accompagne dans ses enquêtes, sorte de fidèle docteur Watson avec l'amour en plus. Quoiqu'on ne sache après tout pas grand-chose de la vie sentimentale de Sherlock Holmes... !
Céline est une détective privée atypique, on ne vient jamais la voir à l'improviste, ni par hasard...
Céline Watkins n'est pas une détective comme les autres. Très sensible à la détresse d'autrui, elle a comme une sorte de passion pour les perdants. Elle prend toujours le parti des plus faibles, des laissés-pour-compte, des enfants, des vagabonds, des sans-abris, des malchanceux, des toxicos... Ceux qui la sollicitent sont le plus souvent des personnes n'ayant aucune ressource ni aucun pouvoir, autant dire aucun moyen de rémunérer ses services. Qu'importe pour Céline !
Céline a un sens très développé de l'empathie et ce qui en fait dès le début du roman un personnage très attachant. Cela dit, elle ne sort jamais sans son Glock solidement arrimé sous son aisselle.
Courir après les criminels n'est pas sa tasse de thé, courir à la recherche de personnes disparues, oui.
Les années ont passé pour Céline et celle-ci veut tirer sa révérence du métier de détective pour se consacrer désormais exclusivement à son mari et à son art.
Aussi lorsqu'une jeune femme, Gabriela, vient la solliciter pour rechercher son père dont elle n'a plus de nouvelles depuis vingt ans, elle y voit ici comme une dernière occasion, une sorte de baroud d'honneur...
C'est à la frontière entre le Wyoming et le Montana, du côté du célèbre parc national de Yellowstone, qu'on perd la trace du père de Gabriela, Paul Lamont photographe au National Geographic ; une mauvaise rencontre avec un ours semble être la cause avancée de cette disparition... Cette version des faits n'a jamais satisfait Gabriela... Enfant, elle fut in extremis secourue de la noyade, par ce même père aimant, mais qui ne put sauver sa mère, portant dès lors ce deuil comme une douleur lancinante et
« Parfois la mort est la forme d'absence la moins douloureuse », pense Céline.
L'histoire de Gabriela ne laisse pas indifférente Céline. le passé de cette dernière revient comme une résurgence. Céline pense que le temps ne guérit pas toutes les blessures, loin de là...
Il serait mal inspiré de réduire ce roman a une simple enquête policière.
Incroyablement pleine de douceur, Céline accueille la demande de Gabriela avec toute l'empathie qui la caractérise. Céline se retrouve dans l'histoire de Gabriela, qui vient réveiller en elle une peur primale. Les enfants payent toujours le prix fort.
Céline semble comprendre ce qu'est l'abandon d'une fille par son père. Elle peut aussi comprendre le désespoir de ces pères qui ont fait le choix de partir.
Alors, nous voilà plongés dans un trépidant road-movie en direction du célèbre parc national de Yellowstone ! Céline et Pete sentent très vite que les contours de cette histoire recèle une atmosphère particulière prête à chaque instant à bifurquer vers le côté le plus sombre du décor.
Faisant alliance avec les personnages du récit, l'appel de la nature prend le relais dans des descriptions majestueuses. Peter Heller a planté le décor de son dernier roman dans les grands espaces aux confins du Wyoming, du Colorado et du Montana et l'esprit qui habite ces pages m'a ramené irrémédiablement vers Jim Harrison et Edward Abbey, vers les courbes d'un paysage familier et en même temps sauvage que je reconnaissais. J'avais joie de retrouver cette ambiance comme une promesse.
Les grands espaces s'ouvrent alors pour laisser passer le camping-car de Céline et de son mari Pete, à la recherche d'un étonnant secret, dont Yellowstone en est peut-être le sanctuaire...
Céline et son mari laconique se fondent avec harmonie dans ce décor grandiose et millénaire. Ils ont cette complicité qui fait mouche, ils sont confiants. J'ai adoré cette intelligence faite d'amour qui les lie et la dimension surprenante de leur couple, apporte une touche de fraîcheur.
« La beauté la plus incontestable est celle peut-être qu'on ne peut jamais toucher. »
Ici il est question de l'enfance, des liens familiaux, de l'abandon, d'une douleur qui ressemble parfois à celle de l'exil. Il y a toujours une émotion à fleur de peau qui traverse le paysage, s'accroche aux rides de Céline.
Par moments, on jurerait que l'espace intérieur qui habite Céline est aussi grand que le parc du Yellowstone.
Parfois Céline a du mal à respirer et tout n'est pas forcément à mettre sur le compte de son emphysème. Mais il y a toujours un humour pince-sans-rire qui sauve la mise, au moment où la terre tremble, où le sol s'ouvre, où les voix du passé resurgissent de ce trou béant, faisant vaciller le monde sur son axe.
Sur les pages de ce livre empli de lumière, d'espace et d'horizon, je me suis senti comme un oiseau qui venait de se poser et qui ne souhaitait pas reprendre tout de suite son envol.
Je découvre ici Peter Heller, sa très belle écriture et son univers unique, une bien belle invitation à découvrir ses autres romans.
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J'ai découvert Peter Heller en dévorant « La constellation du chien » dans la touffeur d'un été corse, un étrange roman post apocalyptique, dont la beauté mêlant ombres et lumières m'avait subjugué. J'ai poursuivi mon exploration de l'oeuvre de l'auteur en me plongeant dans son deuxième roman « Peindre, pêcher et laisser mourir », un ouvrage doux-amer, à la tonalité nostalgique et littéraire.

J'ai enfin eu la chance de rencontrer l'auteur dans une petite librairie du nord de Paris, alors qu'il faisait la promotion de « Céline », tout en travaillant sur un projet d'adaptation au cinéma de « La constellation du chien », qui n'a semble-t-il pas abouti.

Lorsque son dernier roman, « La rivière » est paru, j'ai aussitôt descendu les rapides en compagnie de Jack et Wynn, une lecture pétaradante qui m'a rappelé « Délivrance », le film terrifiant de John Boorman.

Il manquait une pièce au puzzle : je n'avais toujours pas lu « Céline », pourtant dédicacé de la main de l'auteur, découragé par une quatrième de couverture qui me semblait peu engageante.

Après quelques années de retard, je me suis enfin lancé dans la lecture de ce roman inclassable, à clés et à tiroirs, qui mêle avec bonheur les codes du roman policier et ceux du « nature writing ».

Céline Watkins, détective privée spécialisée dans la recherche de personnes disparues n'est pas au sommet de sa forme, elle a soixante-huit ans, peine à respirer en raison d'une consommation effrénée de cigarettes étalée sur plusieurs décennies et vient de perdre coup sur coup ses deux soeurs. Gabriela, une jeune femme aussi belle que touchante la contacte pour tenter de retrouver son père, disparu vingt ans plus tôt, lors d'une supposée rencontre inopportune avec un ours.

Accompagnée de son taiseux de mari, notre héroïne à la détente facile reprend ainsi du service pour une ultime enquête, dont les enjeux dépassent le cadre de la disparition incongrue du père de Gabriela.

Peter Heller déroule avec maestria une intrigue linéaire « classique » qui joue avec les codes du roman policier et explore la poésie d'une nature sauvage à la beauté immuable. Au cours du road-trip que mènent Céline et son époux à la recherche du père disparu, l'auteur s'attarde via de nombreux flashbacks sur les failles qui traversent l'âme torturée de Céline, et trouvent leur source dans une enfance sans père ainsi que dans une adolescence marquée par une grossesse précoce.

Le place singulière accordée à Hank, le fils de Céline né dix ans après « l'accident » qui a marqué son adolescence, et ressemble étrangement à un double de l'auteur, donne lieu aux pages les plus émouvantes du livre, celles où un frère cadet tente de remonter le fil d'un passé enfoui et de retrouver une soeur aînée qui a disparu des radars.

Au fur et à mesure que l'enquête menée par l'improbable duo d'enquêteurs s'approche du lieu de la disparition présumée du père de Gabriela, le roman prend une dimension politique. Un agent du FBI archétypal suit le couple de sexagénaires qui comprend peu à peu que les nombreux reportages en Amérique du Sud du photographe disparu cachaient probablement de sombres secrets.

« Céline » est un ouvrage protéiforme qui se lit comme un polar, le lecteur y suit avec un plaisir non feint les tribulations d'une vieille dame pleine de vie qui ne se déplace jamais sans sa bouteille d'oxygène et manie son Glock aussi vite que Lucy Luke.

Et pourtant, derrière une apparente légèreté se dissimule une réflexion pleine de finesse qui donne un supplément d'âme au roman, lorsque Peter Heller revient sur ces failles béantes qui traversent les enfants frappés de plein fouet par la disparition précoce de leur père ainsi que sur le rôle trouble joué par la CIA dans l'instauration de la dictature chilienne des années Pinochet.
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Je reste très mitigée à la lecture de ce roman . Car l'écriture est très belle, très descriptive. D'ailleurs on s'y croirait quand on traverse ces immensités.
Mais malheureusement l'écriture n'a pas suffit a me convaincre car je n'ai malheureusement pas accroché à l'histoire.


Une détective privée avec ses secrets, enquête sur les secrets d'une autre personne et part a la recherche d'un homme. Mais elle n'est pas la seule.
Sans doute que la sauce n'a pas prise à cause du peu d'attachement que j'ai eu avec les personnages. J'ai trouvé que l'auteur avait laissé volontairement une certaine distance avec ceux-ci. Je n'ai donc pas eu, ou alors très peu de sympathie pour tous les protagonistes.

Le seul réel intérêt que j'ai pu avoir était ces descriptions des paysages et de la nature environnante lors du road-trip .

En tout cas je remercie Babelio et les éditions Acte Sud pour cet envoi.
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Quel personnage cette Céline !
Une détective de 68 ans qui souffre d'emphysème ne semble pas au premier abord le choix idéal pour enquêter sur la disparition d'un homme survenue vingt ans plus tôt. Pourtant c'est vers elle que se tourne Gabriela, qui veut savoir ce qui est réellement arrivé à son père, soit-disant attaqué par un ours dans le parc du Yellowstone, mais dont on n'a jamais retrouvé le corps.
J'ai retrouvé le souffle d'un Jim Harrison dans ces pages où les grands espaces occupent une place de choix et où la vie des chacun est décortiquée avec minutie pour comprendre ce qu'ils sont aujourd'hui, ce qu'ils aiment, ce à quoi ils croient, ce qui aurait pu les briser et ce qui les fait avancer.
Un road-movie qui va au rythme tranquille du camping-car de Céline et de son époux, deux retraités qui en ont encore sous le capot, malgré l'âge et la maladie.
Un lecture très dépaysante à travers le Wyoming et le Montana et une qualité d'écriture exceptionnelle, ce qui fait du bien après avoir lu plusieurs romans très moyens juste avant.
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Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
Elle avait cette démarche de jeunette dégingandée, les pommettes hautes, le nez proéminent et les grands yeux d'une jeune fille qui n'était pas belle, ni même jolie, peut-être, mais les adultes possédant une once de discernement savaient qu'elle deviendrait sublime avec l'âge, et même fascinante. Pour l'instant, elle n'était qu'une pauvre petite qui gardait une souris en peluche prénommée Myriam dans un minuscule panier sous son lit et passait la moitié de son temps dans le trou d'eau en contrebas de l'étable à repêcher les papillons de nuit pris au piège à la surface des eaux noires. D'autre part, elle était loin de chez elle et la vie d'agent secret et de résistante qu'elle s'était imaginée venait de s'évanouir dans un crépitement d'étincelles comme les rubans de pellicule qui cassaient sur le projecteur de l'école le vendredi soir.
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J'ai emmené Mimi skier ici pour son treizième anniversaire. Je me souviens qu'on avait pris un gros téléphérique jusqu'au sommet - cette montagne-là, tu l'as vois ? - et une fois au-dessus de la couche de brouillard, le soleil brillait, le ciel était très bleu, et à l'approche du sommet, il y a eu une annonce dans la cabine qui disait quelque chose comme : "Si vous n'êtes pas un excellent skieur, restez dans le téléphérique pour le trajet du retour. "
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Si la quantité de bonheur contenue dans une vie s’épuise, peut-être est-il possible de continuer à y trouver de la beauté, de la grâce et un amour infini.
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C'est sans doute le matin, un filet de brume flotte au-dessus de la rivière, comme de la fumée, et un homme est sans doute en train de pêcher, sa canne inclinée en plein lancer.
S'il est là, c'est uniquement pour nous rappeler que les humains ne sont pas de taille face à la grandeur et à la beauté flagrantes.
Que la beauté la plus incontestable est peut-être celle qu'on ne peut jamais toucher.
Que Dieu existe là-haut, sous une forme ou une autre, sur ces sommets, dans ces lacs reculés et ce vent cinglant.
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Elle se rappelait avoir descendu l'allée, les feuilles qui tourbillonnaient dans le vent, et cette bourrasque dont le souffle avait assombri le vert des vieux arbres tels les doigts d'une harpiste tirant une note grave de son instrument.
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