AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,33

sur 7003 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai de temps en temps besoin de lire un classique pour rebooster mon rythme de lecture et mon choix s'est porté sur Dune de Frank Herbert qui va bénéficier d'une nouvelle adaptation cinématographique pour la fin d'année. J'ai beaucoup aimé ma lecture, mais je dois dire qu'après tout ce que j'ai entendu sur ce livre, j'en attendais un peu plus.

Ce livre est connu pour être abstrait et compliqué. J'appréhendais donc un peu ma lecture, d'autant plus que je voulais le lire en anglais, mais au final je n'ai eu aucun soucis, et cela m'a presque déçue ! Il est vrai que nous découvrons une toute nouvelle planète, et ses habitants, les Fremen, ont une culture très complexe et c'est un aspect très poussé dans le livre. Mais moi c'est tout ce que j'aime ! J'adore découvrir de nouvelles planètes, en apprendre leurs particularités et suivre ses habitants.

J'ai eu un peu plus de mal avec le côté mystique très présent dans le livre. Paul, le héros, ainsi que sa mère et les autres Bene Gesserit (des sortes de sorcières) peuvent voir le futur et interpréter les intentions des gens en analysant leurs moindres petits gestes. Paul tout particulièrement a une vision du monde assez étrange, on comprend qu'il est l'élu, un être supérieur, on parle de prophétie, etc... Oui vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé cet aspect prophète tout puissant du personnage, d'autant plus que ça ne lui sert absolument à rien de voir l'avenir ! A chaque moment important, chaque choix, il tombe sur un chemin qu'il n'a jamais vu, nous avons donc à chaque fois le droit à un monologue interne expliquant son désarroi et, clairement, au bout d'un moment j'en ai vraiment eu marre.

Et puis, l'histoire est au final assez classique : il s'agit d'un récit de vengeance, un conflit entre deux maisons d'aristocrates, les Harkonnen et les Atreides. Les Atreides, la maison du héros Paul, ont hérité de l'Empereur la gouvernance de la planète Arrakis, remplaçant les Harkonnen qui jusque là étaient l'autorité sur cette planète. Mais le lecteur découvre bien vite que ce changement n'est qu'un subterfuge des Harkonnen pour faire tomber la maison Atreides.

Mais le livre est heureusement vraiment bien écrit. J'ai tout de suite été captivée par le récit et la profondeur des personnages, la richesse des planètes et de l'histoire de ce monde futuriste. Les pensées des personnages sont très importantes dans ce livre, le narrateur nous décrit avec subtilité les gestes et tout ce qui est nécessaire à la compréhension de leurs intentions, nous aidant à comprendre comment font Paul et les Bene Gesserit pour voir ce qui normalement est invisible. J'ai adoré être plongée à ce point au coeur des personnages, c'est vraiment ce qui fait la force de ce livre.

Mais d'un autre côté, cela rend le récit parfois vraiment lent. Cela ne m'a pas gêné, mais je pense que ça ne plaira pas à tout le monde. J'aurais même préféré qu'il soit toujours aussi lent et descriptif, car le livre a vraiment un problème de rythme. le récit est coupé en trois parties : la première permet d'introduire la complexité de l'univers et suit les débuts de la maison Atreides sur Arrakis, la deuxième (ma préférée !) nous plonge au coeur d'Arrakis en suivant ses habitants, les Fremen et la troisième partie se passe quelques années après et le plan de Paul arrive enfin à sa conclusion. Cette dernière partie souffre d'un vrai problème de rythme à cause des nombreuses ellipses qui finissent par perdre le lecteur. Heureusement, la fin est vraiment épique et je garde un vrai bon souvenir de l'ensemble de ma lecture.

Il est compréhensible que Dune ait eu un véritable impact lors de sa sortie, mais je trouve qu'il a perdu de son piquant et n'est plus vraiment un ovni pour les lecteurs d'aujourd'hui. Mais ce livre reste génial car il est maîtrisé, tant au niveau de l'univers que du style d'écriture. J'ai hâte de voir l'adaptation car le côté ultra descriptif et prophétique me semble vraiment compliqué à retranscrire en image.
Lien : https://bookshowl.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          150
Je connaissais de nom. J'avais vu le film étant gamin mais je n'en avais pas gardé un souvenir heureux, sûrement trop immature pour cerner les subtilités d'un tel monument de la culture de notre civilisation. Néanmoins, j'aime le feu, le soleil, une planète surnommée Dune recouverte de sable ne pouvait que m'attirer vers elle inexorablement. J'ai donc décidé de tenter l'aventure littéraire.

Et j'ai été agréablement surpris. L'auteur nous emmène dans un monde futuriste où il conjugue fantastique, esprit créatif et esprit critique des religions, des politiques et de l'égo. le seul reproche que j'aurais à faire, c'est qu'on est plongé dans ce futur space-opéra un peu brutalement. Heureusement qu'il y a un lexique à la fin. Il ne pose pas les bases du décor. Donc il est un peu difficile de s'immerger pleinement dans la première partie du bouquin (d'où les 4 étoiles). Mais ensuite, petit à petit, la magie opère, c'est totalement addictif et on peut que se pâmer devant la créativité qui manifeste à travers des expressions telles que "Kwisatz Haderach, "Lisan al-Gaib" et j'en passe.

C'est génial, c'est tout. Même si je n'aime pas trop la trajectoire prise par Paul vers la fin, ou je trouve que le prophète frôle avec le dictateur. Mais c'est très intéressant de voir que des personnages qui étaient comme des mentors pour lui au début deviennent à leur tour des adorateurs.
Commenter  J’apprécie          156
J'ai enfin lu le premier tome de cette saga d'anthologie qu'est Dune de Frank Herbert.

J'ai beaucoup aimé ma lecture, même si elle a été étalée dans la durée, puisque j'ai mis plus d'un mois et demi pour terminer le tome, faute de temps les jours de semaine pour lire.

J'avais déjà vu le film de David Lynch, il y a quelques années. Mais cela n'a pas du tout contrarié ma lecture car je ne me rappelais plus tout de l'intrigue.

L'écriture est très agréable, dynamique grâce aux dialogues très nombreux tout au long du roman.

Très bonne lecture. Certainement encore de bonnes en perspectives avec les tomes suivants.
Commenter  J’apprécie          140
Il n'est jamais trop tard : j'ai enfin attaqué Dune et je viens de finir le premier tome.

Sentiment peut-être un peu mitigé...

Le démarrage fut lent : on connaît déjà l'issue de la conspiration, mais on nous place dans cet univers et ce complot sans clef, sans les tenants et avec tous les aboutissants déjà en main… pourquoi pas, ça entretient la curiosité… Mais d'un autre côté, l'intro est du coup très très longue et on a l'impression que tout commence vraiment une fois la moitié du roman passée.

J'ai par ailleurs eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages : l'auteur crée une distance entre le lecteur et les personnages, rajoutant en plus des ellipses sur des moments de vie qui pourraient peut-être nous les faire voir plus humains… Or, je fais partie de ces lecteurs qui ont besoin de s'attacher aux personnages pour vraiment rentrer dans ma lecture, du coup, je suis restée un peu sur ma faim.

Il n'empêche qu'on sent toute la richesse du monde et des thématiques abordées, et ça donne envie de lire la suite pour creuser. Je comprends totalement ce qui fait du livre un classique de la SF, ça ne paraît pas immérité une minute.
Commenter  J’apprécie          142
Duuuuune … maintenant, à chaque fois que j'y pense, j'ai la musique d'intro du film qui me reviens en tête. Ce livre est un classique que je comptais lire depuis plusieurs années, mais la sortie du film m'a finalement poussée à me plonger dedans. Je ne vous ferai pas l'affront de vous détailler l'histoire étant donné qu'on nous a martelé le synopsis pendant un mois au cinéma, avec les rééditions et tous les produits dérivés. Mais globalement, il est question d'un élu avec des pouvoirs de prescience, dont la famille va tenter de prendre le contrôle d'Arrakis, parce que cette planète désertique a été confiée à la gouvernance de son père.

Dune dispose d'un univers riche et d'une impressionnante cohérence. Tout est interconnecté : l'écologie de la planète Arrakis, l'épice, l'économie de tout l'univers connu, la politique, etc. J'ai été très impressionnée par la minutie avec laquelle l'auteur a travaillé la faune et la flore de son désert. La gestion de l'eau y prend une place fondamentale, ce qui en fait un facteur déterminant pour la religion, les coutumes et l'économie d'Arrakis. On a aussi droit à la fin du livre, à une description complète du cycle de la « truite des sables », ce qui nous permet d'en apprendre plus sur les vers et leurs différentes formes.

Pour ceux qui ont vu le film mais qui ont envie d'en savoir davantage sur l'univers, le livre est vraiment parfait pour ça. On en comprend mieux les tenants et les aboutissants, parce que … on a plus de temps tout simplement. Et les passages du livre de la princesse Irulan, en début de chapitres, permettent de prendre du recul et d'entrevoir l'importance qu'auront ces évènements sur la civilisation tout entière.

Au niveau de la gestion du temps, j'ai parfois été désarçonnée par quelques ellipses entre les chapitres. Sans prévenir, on peut sauter plusieurs années pendant lesquelles pas mal de choses se passent. J'aurais aimé avoir quelques détails supplémentaires sur les évènements auxquels on n'a pas assisté, et même sur certains personnages dont on nous parle mais qu'on ne rencontre jamais vraiment. Cela crée une certaine distance avec les protagonistes, leurs vies, leurs relations et leurs pensées. Et cela contraste aussi beaucoup avec le début du roman, dans lequel une phrase pouvait être décortiquée par tous les personnages de la pièce, pour en soupeser chaque insinuation politique. Après, c'est sûr que c'est justifié : on est là pour suivre l'histoire de Muad'Dib, l'élu, celui que tout le monde attendait, et ça lui donne une aura inaccessible, presque surhumaine. Mais le revers de la médaille est là : on s'attache un peu moins aux personnages.

En parlant des personnages, certains prennent une plus grande importance que je ne le pensais, tandis que d'autres restent plus effacés. C'est le cas de Chani dont je pensais que le rôle allait prendre plus de poids que cela. Peut-être qu'elle prendra plus de place dans la suite, je ne sais pas. Pour le moment, elle se distingue peu des autres Fremen à mon avis. Aussi, j'ai parfois eu l'impression que Paul ne faisait pas grand-chose pour échapper à son destin funeste, alors qu'il y a quelque chose qu'il veut absolument éviter…

Je pourrais encore parler de ce livre longtemps tant il y a de choses à dire, mais globalement je vous conseille de vous en faire votre propre idée. Déjà parce que c'est un classique qui a marqué beaucoup d'autres livres par la suite, et même la culture tout entière. Et surtout parce qu'il possède énormément d'aspects différents, si bien que vous pourrez sans aucun doute y trouver votre bonheur. Sur ce, bonne lecture parmi les vers !
Lien : https://ecla-temps.fr/dune-f..
Commenter  J’apprécie          135
J'ai grandi avec le film Dune de 1984, puis je suis allé voir le film avec Timothée Chalamet. Et j'ai une un coup de coeur en sortant du cinéma. Je me suis donc lancer dans le livre directe en espèrant sortir de ma panne de lecture. Heureusement, j'ai commencé à le dévorer sans pouvoir m'arreter. le film saisissant, mais le livre est un chef d'oeuvre de la science-fiction. En première partie, l'histoire prend le temps de se dérouler, de poser la trame, de se suivre jour après jours. Puis à la deuxième, on commence à acceler au niveau de l'intrigue, des événements. Pour qu'ensuite à la troisième partie, on ait des saut dans le temps pour faire accélérer les événements. Ce qui force a bien rester concentrer, et je comprend mieux pour quoi il a été aussi à adapter.

L'univers est fascinant et complexe, pourtant on ne s'y perd pas trop. Il faut juste le temps d'assimilées le vocabulaire ainsi que les noms des personnages et c'est bon. L'univers est bien détaillé, avec des descriptions très facile à visualiser vu l'univers sableux. Je fus contente à la fin d'avoir des appendices, surtout pour le bref résumé des personnages ainsi que les définitions du vocabulaire de l'histoire. Par contre, j'ai pas trop compris la carte pour me repérer dans l'histoire.

Quant aux personnages, ils sont d'un réaliste incroyables. On comprend à travers eux la difficulter de vivre sur Dune, cependant on apprend avec les Fremen qu'Arrakis a d'autre richesse que l'épice. Celle de forger les être pour survivre, ce qui permet de voir l'évolution de noas personnages avec la culture Fremen. Et même si je me suis attendu à cette fin de tome en gros, je continuais d'être absorber par l'histoire, en essayant de deviner les petits détails.

Lien : http://lecholitteraire.e-mon..
Commenter  J’apprécie          130
Lorsque le Duc Leto d'Atréides se voit attribuer la planète Arrakis, plus connue sous le nom de Dune, il sait qu'il va mettre les pieds dans un nid de vipère où il faudra s'efforcer de créer des alliances avec les Fremens afin de se protéger et se défendre contre les Harkonnens.
Sa compagne Jessica, une Bene Gesserit, lui a donné un fils Paul, quinze ans.
Ce dernier a été formé au combat avec les meilleurs maîtres d'armes et a été initié par sa mère aux sciences Bene Gesserit.
Le Duc et sa famille vont courir un grand danger. Dune est une terre hostile, tant d'un point de vue politique, que climatique.
Pour Paul, ce voyage va être l'occasion d'aller à la rencontre de son destin et de devenir celui dont parle les légendes le Kwisatz Haderach, celui qui peut voir le passé et l'avenir.
Dans ce roman, l'auteur nous emmène dans un monde complexe où se mêlent complots politiques, menaces politiques, idéaux religieux.
Frank Herbert était un écologiste et avec Dune, il montre déjà à quel point les ressources comme l'eau sont précieuses et doivent être préservées.
J'ai trouvé l'histoire complexe et un peu longue à se mettre en place et en même temps très prenante et intéressante.
Commenter  J’apprécie          130
Cycle tenté quand j'étais jeune, trop jeune sans doute, abandonné en route.
Cycle retenté un peu moins jeune, le film aidant à visualiser certains passages. Et malgré ça, avec quel acharnement j'ai dû m'accrocher ! La lecture me fut laborieuse les 600 premières pages (oui, j'ai bien parlé d'acharnement, ce n'était pas juste pour faire joli) principalement à cause d'une construction qui annihile tous sentiments. le lecteur n'est pas là pour s'approprier quoi que ce soit, l'identification, on n'en parle pas, même si d'habitude, ce n'est pas un critère pour moi, l'émotion n'a pas sa place dans ce récit. Mais ça n'est pas non plus comme si nous étions dans un récit historique. Non, c'est autre chose...

Dès les premières pages, on sait que la Révérende Mère tire les ficelles, que le Duc va y passer, que Paul est Muad'Dib, et j'en passe.
Les moments "off" de pensées des personnages m'ont sortie plus d'une fois de la lecture, où je leur ai dit : mais enfin, j'aime les subtilités, j'aime les double jeu, mais est-ce une raison pour nous les offrir en brut, comme ça, sans jouer avec les double sens et l'intelligence du lecteur ?
J'avais l'impression d'être à une représentation théâtrale avec les mots que les personnages se balancent et aussitôt dit, ils se retournent sur le public et avouent en chuchotant : "non, j'ai dit ça mais je n'en pensais pas un mot, je voulais voir comment il allait réagir, et j'ai bien fait, parce que ça signifie..."
Ca m'a gonflé.
Cette technique a bien failli avoir raison de moi.

Mais l'univers, messieurs-dames, l'univers vaut quand même le détour des cacahouètes.
Mieux, toute l'arrière boutique est ce qui tient la machine debout, tous les non-dits (enfin, même s'ils sont un peu dits, là je comprends la raison de la technique gonflante car les rouages politiques faites par les hommes sont bien complexes !), toutes les manigances, ce rapport aux mythes, aux prophéties, cette question d'échapper ou non au destin, cette volonté de créer un monde à son image, cette particularité d'avoir l'impression de faire ses propres choix bafouée par un doute léger : est-ce vraiment le cas ?, Arrakis, le pouvoir, la génétique, la technologie, la vengeance, le courage, l'abnégation...
Tout ça, on le ressent dès le départ, on sent qu'il y a plus qu'un contrôle de l'épice, et plus ça avance, plus nous sommes pris le tourbillon, dans ces questions philosophiques, on se dépatouille avec leurs consciences et on assiste, impuissant, aux pièges qui se referment... Seront-ils assez forts pour faire éclater ces pièges ou finiront-ils avalés par un faiseur ? Mystère mystère...

En cela, ce premier tome est du génie.
J'attends la suite, il parait qu'une fois que les bases sont posées, c'est encore plus hallucinant.
Commenter  J’apprécie          122
Quelle lecture …! Ah non ce n'est pas qu'elle m'a bouleversée ou transcendée malheureusement c'est que … purée c'était long! Évidemment on va décortiquer un peu tout ça …

🧳 ça déménage ! 🧳

Au sens strict du terme . C'est le postulat de départ : la Maison des Atreides part poser ses valises sur Arrakis (aka Dune). Non sans préparation évidemment : un petit tour chez la Révérende Mère histoire de sonder les Bene Gesserit . Comment? Traduction? Pas de panique! Tout est prévu dans le livre! Même les méchants Harkonnen …

🤔 action ou… réflexion ? 🤔

Il y a des phases d'action oui. Un peu de duel, un peu de tranchage de gosier … mais beaucoup de pensées, réflexions quasi philosophiques. Il faut dire que la religion (tournée autour de l'Eau) est partie prenante voire intégrale de l'histoire. Indispensable c'est certain mais souvent ça fait traîner un peu en longueur…

💧 Eau précieuse 💧

C'est le côté qui m'a le plus séduite je crois. Ce rapport à l'Eau, denrée si rare… un message à passer et à faire et refaire encore et encore passer … C'était mon instant propagande écolo du dimanche mais quand même … Voyez comme ils galèrent à prélever l'eau de leur corps et à la recycler dans leur distille?!

Ah non y'a un élément qui m'a encore plus plu exact:

🪱 je lève mon Ver à tes yeux de Fremen 🪱

Oui je revisite @kyo_officiel mais on y est presque! Les Vers (aka faiseurs) , j'adore! Et les Fremen, peuple autochtone saturé de Mélange (un truc chelou tiré de l'épice dont regorge la planète … bref) qui ont de l'ambition il faut le dire! L'univers est incroyable et tellement vaste. Point fort de cette édition qui avec ses préfaces postfaces et annexes garantit l'immersion.

🧳🤔💧🪱
En bref? Mouais ça passe… je lirai la suite parce que … quand même je suis intriguée mais j'espère que ce sera plus dynamique.
🧳🤔💧🪱
Commenter  J’apprécie          120
Un "Avatar" des années 60.

C'est ce que je n'ai cessé de penser en lisant ce pavé. Des fois il m'arrivait de m'imaginer les Fremen avec une peau bleue.

Quelle histoire ! Un mot me vient d'emblée : PUISSANT. Je me suis fait happé par cet univers concocté par Frank Herbert. Pourtant, je dois dire que les premières pages m'ont laissées dubitatif.

Le style de l'auteur est assez étrange à cerner, les premiers chapitres se succèdent comme dans une pièce de théâtre, rythmés d'actes et d'entractes. Il y'a parfois quelques sauts dans le temps où les événements qui étaient pressentis ont finalement eu lieu, nous donnant l'impression dérangeante d'avoir raté quelque chose. le lexique nous aide souvent à y voir plus clair, mais certaines fois il n'a pas suffit : je n'ai tout simplement pas toujours été capable de suivre l'auteur ou de comprendre là où il voulait en venir, ce qui était un peu frustrant. En voulant y voir plus clair en cherchant des sources sur internet, je n'ai trouvé que le moyen de me faire spoiler !

Malgré tout, on sent que nous sommes embarqués dans une formidable épopée, et quand on voit tout le chemin déjà parcouru par Paul Muad'Dib en un tome, que peut bien nous réserver tous les autres ?

Je poursuivrai ma lecture de Dune mais une petite pause s'impose, la lecture de cette oeuvre est exigeante ! :)

Commenter  J’apprécie          120




Lecteurs (21305) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4913 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}