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4,01

sur 1236 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
isbn:9782221252338
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Voilà quelques mois que j'ai lu ce 5eme tome, je suis déjà presque à la fin du 6eme, donc il n'est plus très frais dans ma tête . On fait un saut de 1500 ans dans le temps, du coup on retrouve de nouveaux personnages et d'autres déjà connus enfin… vous comprenez… :)
Encore un tome que j'ai aimé, et c'est difficile de trouver des défauts, si ce n'est que je ne pense pas toujours être à la hauteur du génie de Frank Herbert pour comprendre toutes ces idées. Allez, je retourne me plonger dans le 6eme tome.
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« Les Hérétiques de Dune » est un exemple éclatant de l'habileté de Frank Herbert à créer un univers de science-fiction captivant. Contrairement à de nombreuses séries qui perdent de leur force au fil des tomes, « Dune » continue de briller et d'émerveiller.

Ce cinquième volet de la série se distingue en explorant des facettes plus profondes et nuancées de l'univers de Dune. L'histoire se déroule des milliers d'années après les événements des volumes précédents, offrant à Herbert l'occasion d'analyser l'évolution des sociétés et des individus à long terme, et il le fait avec brio.

Dans « Les Hérétiques de Dune », Herbert poursuit son exploration des thèmes qui jalonnent la série, tels que le pouvoir, la religion, la politique et l'écologie, mais y ajoute un nouvel élément : l'évolution de l'humanité. Herbert examine les conséquences de la manipulation génétique et de l'adaptation humaine à des environnements hostiles.

Les personnages de ce tome sont tout aussi mémorables que dans les volumes précédents. Les protagonistes, pour la plupart membres de l'ordre Bene Gesserit, sont incroyablement complexes et fascinants. Leurs dilemmes moraux et leurs choix difficiles ajoutent une profondeur captivante à l'histoire. J'ai particulièrement apprécié Teg Miles.

Herbert livre ici sa meilleure écriture, alliant richesse des détails et des descriptions à une accessibilité constante. Son style mêle subtilement philosophie, mysticisme et politique, offrant un récit à la fois profond et intellectuellement stimulant.

Pour conclure, « Les Hérétiques de Dune » est un chef-d'oeuvre de la science-fiction. Il poursuit avec succès l'héritage de la saga Dune en explorant de nouveaux thèmes et en approfondissant notre compréhension de cet univers captivant. Cette lecture est incontournable pour les amateurs de science-fiction et témoigne de la prodigieuse imagination de Frank Herbert.
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La saga Dune reprend de sa superbe avec ce cinquième tome à mi-chemin entre le récit initiatique et le récit d'aventure. Les nouveaux personnages qui y sont développés sont particulièrement intéressants à suivre et on prend plaisir à évoluer avec eux.
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Ce tome avance de 1500 ans dans le temps. le Sentier d'Or a fait son travail et on trouve l'humanité dans un espace beaucoup plus grand: « la Dispersion »
De nouveaux personnages, notamment Sheena qui a d'étonnants pouvoir va changer le cours de l'histoire. On retrouve aussi quelques anciens.
Le plan des Bene Gesserit ne suit plus sa détermination à créer le Kwitsatz Haderach mais plutôt à faire des croisements génétiques. Des guerres de pouvoir se dessinent et les Révérendes mères veulent anéantir les Matriarches qui sont les anciennes servantes de Leto II. Elles sont la cause d'une destruction importante dans l'histoire. Les autres puissances gagnent du terrain et les Tleilaxu ont de plus en plus d'épice à produire. On assiste à un remaniement des pouvoirs. Duncan Idaho est toujours dans le décor, on aime bien ce personnage qui s'avère plus fort mentalement et qu'on manipule moins facilement à qui il arrivera quelques déboires. Teg sera aussi un personnage aussi important que dans les autres tomes et le Tyran est encore présent dans les esprits.
On a des surprises qui mettent du piment au bon moment. On voit bien l'évolution habile que donne l'auteur à l'histoire qui se passe sur des milliers d'années. Même si mon intérêt reste intact, j'ai trouvé des longueurs dans ce tome, des paragraphes très nombreux sur des sujets pas très essentiels, c'est le seul bémol. Par son contenu, les faits et le côté palpitant, ce tome reste meilleur que le 4ième.


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Plusieurs milliers d'années ont passées, l'histoire a vu passer Paul Muad Dib puis Leto son fils prendre le pouvoir sous la forme d'un empereur vermiforme.

Ensuite, une longue période s'est écoulée entrainant la grande famine et la dispersion. Nous nous retrouvons après tout cela pour observer à nouveau l'humanité tenter de survivre.

Alors que dire sans trop spoiler ? Tout d'abord j'ai trouvé que le roman laissait trop d'information de côté. A la fin du roman je me suis rendu compte que j'avais plus de question en suspend que de question répondues. Certains protagonistes sont totalement ignorés. Qu'est devenu Ix ? Pourquoi les Egarés sont mentionnés mais jamais présents ? de quoi ont peur les Honorées matriarches ? A chaque fois, l'auteur laisse vaguement penser qu'il pourrait y avoir quelque chose puis passe à un autre sujet.

A côté de cela l'action est souvent mise de côté pour des considérations pas forcément passionnantes. Que ce soit la description de la flore de chaque planète pour l'histoire des meubles, j'ai eu du mal à comprendre cette insistance de l'auteur sur des sujets tiers tout en omettant les sujets principaux.

J'ai également été très déçu par le personnage de Miles Teg. Sa monté en puissance tout le long du roman laissait espérer un final en beauté et en fait ... Je ne vais pas spoiler mais tout ça pour ça ? Une fois encore plus de question que de réponses à son sujet.

J'ai trouvé également que les personnages étaient souvent englués malgré eux dans leurs histoires. le fond de ce roman est de montrer l'affrontement du Bene Tleilax et du Bene Guesserit mais même comme ça l'affrontement paraissait souvent déséquilibré.

Au final un roman qui se laisse lire malgré certaines longueurs ( et certains manques, c'est paradoxal ). On est loin de l'action des premiers roman et de la profondeur de l'Empereur Dieu ici.
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Enfin j'ai terminé le cinquième et sixième tome de la saga Dune : le dernier écrit par Franck Herbert. Cela a été un beau voyage à pied, pour en montrer l'effort nécessaire, essentiellement passé sous la pluie. Herbert est un auteur qui ne se laisse pas simplement comprendre. Il faut le lire puis le méditer. Moi c'était au cours de mes 30 minutes de marche quotidienne entre chez moi et mon bureau. Je ressassais les chapitres lus la veille pour en tirer les messages.


Ce tome ne fait pas exception : je n'ai pas tout compris. le propos et l'intention de certains chapitres restent encore complètement nébuleux. Heureusement j'en ai compris certains et je pense avoir dégagé une compréhension voire une théorie du pouvoir.

_____


Pour moi, Dune est avant tout une saga du pouvoir, en particulier le pouvoir exercé par certaines institutions et leurs dirigeants. Ces institutions sont souvent, si ce n'est systématiquement, en concurrence les unes avec les autres. Cependant le schéma de fonctionnement est toujours le même. C'est un cycle que j'appellerai le « cycle de la voix dans sa tête ».


Avant d'expliquer ce titre un peu étrange, commençons par décrire ce cycle. Il est constitué de quatre phases :
1) « la certitude de l'avenir » : chaque institution est convaincu que l'avenir se déroulera de la manière qu'il projette. Par exemple, l'empereur-Dieu de Dune est convaincu de la véracité et de l'effectivité du « sentier d'or »
2) Cette certitude de l'avenir amène à la « certitude de la légitimité de sa mission » : de fait les protagonistes se semblent investit de la tâche qui leur permettra de faire advenir cet avenir. Par exemple le Bene-Tleilax trouve légitime de vouloir imposer une vision religieuse spécifique.
3) Ce qui amène à la « certitude de l'emploi des moyens », car pour faire advenir cet avenir il faut agir sur cet univers. Par exemple le Bene-Gesserit, pour améliorer la qualité politique des dirigeants, cherche à améliorer les lignées aristocratiques par un contrôle génétique, en particulier ceux des Atréides.
4) Ce qui les amène à leur « certitude de la légitimité de leur dirigisme », car les « bonnes » intentions et les « bonnes » méthodes, ne peuvent produire que de « bonnes » actions. Par exemple la transformation de Dune en un jardin par Paul Atréides.


Le cumul des bonnes actions amène alors à confirmer la « certitude de l'avenir » : la boucle est bouclée.


Mais ce que nous apprend le récit de Dune c'est que toutes ces « certitudes » ne sont que des « illusions ».
4) Que dire des bonnes actions lorsque la transformation de Dune en jardin provoque, in fine, la disparition du fier peuple fremen ?
3) Que dire de l'adéquation des moyens lorsque le Kwisatz Haderach, le dirigeant ultime, échappe au contrôle et au plan du Bene Gesserit ?
2) Que dire de la légitimité de la mission, alors que le culte de la dissimulation du Bene-Tleilax font de ce peuple l'ennemi ultime ? Car pour être légitime, faut-il que l'on connaisse et que l'on consente aux buts et objectifs.
1) Que dire de l'illusion de l'avenir imposé par le sentier d'or ? Soit l'avenir est malléable et le « sentier d'or » n'a aucun sens, soit il est figé et alors il n'y a pas d'avenir.


Ce qui nous amène à l'explication du titre de ce cycle de la « voix dans la tête ». Car tous ces protagonistes sont convaincus de leur légitimité parcequ'ils entendent des voix dans leur tête. le Bene-Tleilax pense communiquer avec Dieu. le Bene Gesserit pense pousser aux ultimes conclusions l'usage de la raison sur une base finalement subjective. Paul Atréide et son fils, empereur-Dieu, voient l'avenir. Finalement, le Bene-Tleilax à la foi, le Bene-Gesserit raisonne comme des cloches et les Atréides sont hypnotisés.


Mention spéciale pour les « honorés matriarches » qui sont une abomination du pouvoir : la destination ultime de la dérive du pouvoir par le cynisme. C'est sur cette voix que s'engage par exemple le Bene-Gesserit. Car malgré l'échec du Kwisatz Haderach, les mères ne se remettent pas en question, ne se dissolvent pas, en fait elles essaient de maintenir à bout de bras leur pouvoir en tentant de perdurer par tous les moyens. Les tomes 5 & 6 sont le récit de cette perte de sens, de cette chute dans le cynisme, sous couvert de lutter contre pire qu'elles. le Chapitre, la planète mère de l'ordre, est à l'image de leur déliquescence, elle transforme leur planète-jardin en planète-désert afin de pouvoir pérenniser la production de leur drogue de divination : l'épice.


Il y a ceux qui gouvernent et ceux qui sont gouvernés. L'univers de Dune est très riche, il y a beaucoup d'acteurs mais tous ne sont pas explorés aussi bien que les gouverneurs. Je vais en faire deux catégories.


La première sont les peuples. Ils sont assez peu visibles. Lorsqu'ils le sont c'est soit comme chair à canon, soit en curiosité anthropologique que les aristocrates ne comprennent pas ou méprisent. Il y a une scène dans le tome 5, où Lucille (je crois) du Bene Gesserit observe sans comprendre une danse dans rituelle dans une rue à peine perturbée par l'escorte armée de Sheena (ce chapitre me hante). Dans d'autres chapitres les descendant Atréides méprisent aux plus au point les derniers rejetons des fremens que leur ancêtre a détruit.


Mais l'acteur qui représente toute la fluidité et la droiture des peuples est Duncan Idaho. C'est l'homme révolté et qui se révolte contre les pouvoirs en place. Il ne cherche jamais le pouvoir, mais la liberté contre tous les pouvoirs. Son fardeau est de lutter contre son conditionnement à se soumettre aux pouvoirs : soumission certes par la contrainte mais aussi par l'estime et les sentiments.


La seconde catégorie, et qui est certainement le rattage de Franck Herbert, sont les acteurs logistiques : la CHOM (les marchands), les Ixiens (les techniciens), la Guilde des navigateurs (les transporteurs). Ce sont des acteurs mineurs dans la saga Dune. Et pourtant si nous prenons l'image de notre monde actuel qui détient et façonne le pouvoir : les techniciens qui innovent pour innover, les marchands qui en font des biens lucratifs et les transporteurs qui les disséminent partout. Ils forment un écosystème consumériste. Dans Dune c'est le pouvoir qui détruit l'écologie des planètes, dans la réalité c'est le culte consumériste qui détruit notre écosystème. Notre pouvoir est inféodé au consumérisme. C'est là le grand rattage de Franck Herbert, ce qu'il n'a pas vue.


_____


Je crois qu'il est indéniable que les tomes 5 & 6 préparaient une nouvelle phase de la saga. Peut-être que les successeurs de Franck Herbert, s'en sont emparés. Pour ma part, je vais terminer l'exploration de la saga Dune ici avec les 6 premiers tomes originaux de l'auteur. Excepté le préquel concernant la guerre butlérienne, qui me semble un sujet intéressant à découvrir, je pense avoir fait le tour de cet univers (détrompez-moi !). J'avais commencé cette saga, il y 30 ans, j'avais détesté (je préférai le film de Lynch). Je l'ai redécouverte il y a 4-5 ans, j'ai adoré, malgré les migraines. J'aime toujours le film de Lynch, son étrangeté, et j'attends le second volet du film de Villeneuve, son esthétisme.
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Un nouveau chapitre s'ouvre. Faisant un bon de milliers d'années, nous revoilà avec d'autres personnages. Au début, c'est un peu difficile tant on s'est attaché aux précédents personnages. Mais petit à petit, les fils reviennent vous prendre et vous piéger dans ce livre. Oui, les nouveaux personnages valent les précédents, et on se laisse guider dans les arcanes machiavéliques. Et oui, encore une fois je me suis laissé prendre par ces nouveaux Atréides, dont le trafic génétique transparait.
Il s'agit d'un autre livre, une suite décalée dans le temps, mais n'ayant plus rien à voir avec les précédents. Après Leto II, le pouvoir a explosé. Il est disputé par tous, sans vision de l'avenir. Seul Leto II avait cette vision qui hante encore l'espace....
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Avant dernier tome de Dune. Et c'est toujours pour moi un délice ! Beaucoup plus d'actions que le précédent, mais toujours avec cette écriture lente (et loin d'être chiante) où l'on décortique chaque pensées de nos personnages. La fin reste ouverte, j'imagine pour introduire le dernier tome et j'avoue avoir hâte de voir comment ça se terminer ce cycle.
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Après deux duologie centrée sur les Atréïdes et se déroulant sur la planète Arakis, j'ai été assez dépaysée de me retrouver 5000 ans après les tous débuts de l'histoire avec les Bene Gesserit d'un côté et les Bene Tleilax de l'autre dans l'espace, sur Gamma et un peu aussi sur la nouvelle Arakis.

Dans cette nouvelle duologie, Herbert décide de nous faire faire un sacré bond dans le temps. Après les événements enclenchés par Leto II, il m'a paru normal de voir les choses sur un temps plus long, mais ce n'est pas pour autant facile de replonger dans une histoire où tant de choses ont changé et où tant de personnages sont nouveaux. Heureusement, la plume de l'auteur est bien moins aride qu'au début et avec toute la vivacité de ses dialogues et de ses descriptions, j'ai pu plonger dans ce nouvel univers.

Celui-ci repose sur une dualité ma foi pas si étonnante. Nous avons d'un côté la branche femelle avec les Bene Gesserit qui tente de manipuler tout le monde pour pouvoir diriger l'univers à sa guise et de l'autre les Tleilaxu et leurs gholas qui tentent d'en faire de même mais de manière bien plus mystérieuse. L'outil pour réaliser leur souhait à tous deux : encore une fois l'épice présent sur Dune, sauf que l'un le détient et pas l'autre. Il faut donc trouver comment palier à cela.

Pendant ce long tome de 500 pages, j'ai donc suivi de nouveaux personnages membres de chacune des organisations fourbir leur plan. du côté des Bene Gesserit, plusieurs Mères supérieures veulent manipuler deux enfants afin d'en faire les instruments du futur qu'elles souhaitent. Ces deux enfants sont pour l'un le ghola de Duncan Idaho, encore, et pour l'autre une jeune fille pouvant commander aux vers d'Arakis. Rien de neuf en soi mais des intrigues qui restent passionnantes à suivre car très vivantes, avec des rivalités, des contradictions et des frictions. On passe d'un lieu à l'autre, des lieux qu'on connaissait autrefois et qui ont changé sans changer, mais qu'Herbert nous fait redécouvrir maintenant qu'il a découvert la puissance des descriptions et c'est fascinant en plus d'être immersif.

Les manoeuvres des uns et des autres amènent à de nombreuses scènes d'action bien écrites mais qui continuent parfois à laisser un sentiment de trop peu par rapport aux auteurs très visuels actuellement. Les thèmes, eux, sont ceux qui parcourent l'oeuvre : le dévoiement de la religion, les manipulations génétiques et l'eugénisme, les complots politiques. J'ai apprécié de retrouver cet univers connus mais je n'ai pas été soufflée car il n'y avait pas grand-chose de neuf. J'ai même été assez agacée par le tournant donné aux Bene Gesserit qui deviennent des déesses du sexe sous la plume d'Herbert. Franchement gênant.

Ce tome qui nous embarque dans une nouvelle duologie, une nouvelle temporalité et de nouveaux personnages est dans la ligne droite des précédents, voire en est un peu une redite. Ce fut un très bon divertissement malgré mon manque d'attachement aux personnages. J'ai eu beaucoup d'action et j'ai aimé suivre les plans alambiqués des uns et des autres, jusqu'à ce final détonnant, qui laisse un peu sur les fesses. Maintenant, je trouve ça un peu facile de la part d'Herbert, il n'est pas aussi inspiré que lors des tomes précédents ou alors ce n'est que l'introduction de quelque chose qu'on verra dans le prochain et dernier tome. Affaire à suivre.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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