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4,01

sur 1204 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Nous faisons à nouveau un saut de plusieurs milliers d'années dans le futur.

Leto II est mort et sa conscience est fragmentée dans tous les vers survivants de dune, devenue Rakis. Les exilés de la grande dispersion sont de retour dans l'univers de dune.
Après L'Empereur-Dieu de Dune qui ne m'avait guerre passionné, j'ai trouvé ici un franc regain d'intérêt pour la licence.
On retrouve un Bene Gesserit conquérant et puissant, intriguant.
On retrouve des héros positifs, abordables et attachants dont Duncan Idaho, Sheena, les révérendes mères et surtout Miles Teg, Bashar des Bene Gesserit qui va se découvrir des supers pouvoirs.
On découvre les Honorés Matriarches, descendantes des Truitesses, concurrentes des Bene Gesserit, moins politiques et retorses mais bien plus nombreuses, puissantes et se servant du sexe pour assoir leur domination.

Beaucoup d'action et surtout, une introduction à ce que je considère comme le meilleur tome de la série après le premier épisode bien sur : La Maison des Mères.
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Après les événements du tome précédent, est advenue une période de troubles marquée par une grande famine suivie par la dispersion de l'humanité au-delà de l'univers connu, réalisant ainsi le souhait de Leto II. 1 500 ans plus tard, certains sont revenus après plusieurs générations, avec des intentions floues qui suscitent l'inquiétude.

Sur Dune, appelée maintenant Rakis (et non plus Arrakis) et redevenue un désert, apparaît une enfant dans une tribu isolée, à qui les vers obéissent : Sheeana. Les prêtres et les habitants de Rakis la parent d'une quasi-divinité, ce qui ne manque pas d'attirer l'attention des soeurs du Bene Gesserit.

Le Bene Gesserit est à nouveau puissant, comme s'il avait rempli un vide après la disparition de l'Empire ; il est toujours autant obsédé par son programme de sélection génétique, et on se demande s'il a encore un sens alors que les soeurs veulent éviter à tout prix un nouveau Kwisatz Haderach. le Bene Gesserit a reçu un jeune ghola de Duncan créé par le Bene Tleilax qui y aurait implanté une mystérieuse modification. Jeune adolescent, Duncan est entraîné par les soeurs et protégé par le commandant du Bene Gesserit, le mentat Miles Teg.

Mais le Bene Gesserit est traversé par des dissensions, alors que d'au-delà de l'univers connu arrivent les Honorées Matriarches, simulacres des Révérendes Mères qui les surnomment avec mépris les catins, tant leur technique a développé les manipulations sexuelles. le Bene Gesserit les perçoit comme un danger, tandis qu'en parallèle le Bene Tleilax a son propre agenda et espère prendre l'ascendant sur le Bene Gesserit.

Le roman expose une situation politique complexe, avec des personnages approfondis. Miles Teg est un vieil homme pétri du sens du devoir et stratège, alors que Duncan, encore adolescent, apprend sous la férule des soeurs. Les Révérendes Mères, que ce soit Taraza, Odrade ou Lucille, ont chacune une personnalité qui se développe au fil des événements. Les personnages secondaires ne sont pas en reste, notamment Watt, chef du Bene Tleilax, fournisseur des gholas et dont les cuves axol restent un mystère. Les prêtres de Rakis, eux, apparaissent en creux comme faibles face à ces structures puissantes. Mais chacune des organisations religieuses est confrontée à des oppositions internes, sur des bases théologiques ou de conflit de pouvoir.

Ce roman possède la même puissance que le précédent tome, bien que l'histoire soit bien différente : plusieurs confréries, chacune ayant son dessein et sa vision à long terme. Et comme il s'agit de religions, chacune est persuadée d'être supérieure aux autres (évidemment). Chaque chapitre ne fait qu'entrevoir un monde de complexité, grâce à une écriture qui souvent suggère plus qu'il ne montre (l'auteur n'est pas toujours facile à lire à cause de son habitude de ne pas exposer directement certains faits), le passé et le futur sont presque plus importants que le présent, et surtout, les complots attendent derrière chaque page. La profondeur de l'univers et de l'intrigue est fascinante.

L'action est très présente avec des combats, des fuites et des trahisons, sur Rakis et sur Gammu, l'ancienne planète des Harkonnen. Car le passé est très présent dans ce tome de Dune, ne serait-ce que parce que plusieurs personnages sont des descendants des Atréides, et peuvent avoir une parcelle du don qui a fait naître le Kwisatz Haderach.

Quoi qu'il en soit, ce tome donne très envie de lire le suivant.

Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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12ème voyage sur Gamu, la planète qui fut jadis le fief des Harkonen.

12ème ballade à pied sur le sol de Rakis, cette planète qui jadis fût Dune.

Et
Pour
Moi

La fin de ce voyage coïncide avec mon entrée à l'hôpital. Alors se croisent, le vaste univers de Dune, où l'humanité joue encore avec ses démons que sont le pouvoir, la survie, la recherche du sens, et l'étroitesse de ma chambre dans le milieu hospitalier où se supperbose gentillesse et douceur avec la froideur glacée et certaine de ceux qui ont le pouvoir armé d'un savoir absolu.

De la science fiction ?  Oh non, c'est de la littérature.

La littérature ce n'est pas une histoire ou seulement une histoire. Ce sont des mots qui se télescopent, se percutent, s'accompagnent pour faire naître un univers humain. La littérature est un accélérateur de particules. Il en ressort une nouvelle vision, une nouvelle compréhension, une nouvelle expérience.

Les hérétiques de Dune ne perd rien de sa puissance littéraire, politique, humaine et spirituelle en cette 12ème lecture. La question est posée comme un profond mantra :

"que sont les nobles fins ?"

Dieu est un mystère encore plus profond.

Je referme le roman et je vais bientôt ouvrir pour la 12ème fois la maison des mères. Entre les deux lecture d'un peu de poésie comme des lamelles de gingembre vinaigré lors d'un repas de sushi.
Lien : https://tsuvadra.blog/2019/0..
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Quand j'oublie totalement de vous faire une chronique (j'ai honte).

Ayant fini la saga, je me dis : tiens, je vais leur chroniquer le dernier tome. Et là, vent glacial en plein sur moi : j'ai oublié les hérétiques. Toutes mes plates excuses les enfants. Je ne sais absolument pas quoi vous dire. Mais ne vous inquiétez pas, je connais encore quelques petites pistes de réflexion là dessus.

En fait, pour les Hérétiques, on voit la situation de Rakis après la mort de Leto II. Et c'est pas facile de continuer à vivre après une dictature de quelques milliers d'années. En effet, la liberté a un goût franchement amer lorsqu'on n'est plus habitué à être guidé. de plus, les vers des sables commencent à se faire rares (puisque Leto n'est plus là) et la course aux Epices devient de plus en plus ardue de jours en jours. Alors, pour cela, il y a deux groupes religieux : le Bene Gesserit, toujours open pour intriguer et le Bene Tleilax qui est une espèce de groupe de religieuses un peu bizarres (on en sait plus au prochain tome, je vous rassure.) Bref, on va être constamment tiraillés entre ces deux groupes et leurs manigances pour obtenir le monopole de l'Epice (et donc dominer le monde).


Au milieu de tout cela, une jeune fille

Au milieu de cela, une jeune fille parle aux vers des sables. Forcément, les deux grands groupes religieux vont tout tenter pour l'avoir à leur cause. Chacun a des méthodes bien à lui et on se rend compte qu'en fait, Rakis est en train de mourir et l'enjeu principal est bien entendu d'élever des vers des sables sur une autre planète. Pour cela, il faut une Dispersion, autrement dit, que des gens peuples des tas de planètes pour de nouveau répartir tous les groupes en force.

Vont il gagner ce pari ? A quel point pourra-t-on intriguer dans ce tome (c'est quand même le but principal de cette saga fleuve, ne nous le cachons pas ) ? Vous le saurez bien entendu en lisant ce magnifique tome contre la montre qui part dans tous les sens et qui est franchement génial.


Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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un soleil rouge se lève … ☀️

… beaucoup de sang a dû couler cette nuit. Vous l'avez? OK et bien c'est un peu l'ambiance vous voyez. Beaucoup de sang et de temps surtout qui s'est écoulé depuis le quatrième tome qui marque la fin d'un cycle dans cette saga. Les tomes 5&6 reprenant une « nouvelle » histoire (enfin en grande partie). Rassurez-vous on reste sur cette planète sableuse, mais pas seulement. On retrouve le Bene Gesserit, mais pas que. Et surtout notre Duncan Idaho en bonne compagnie.

🌡️ la température monte 🌡️

Au propre comme au figuré. le retour du désert, du sable et de cette jeune fille qui parle aux vers. Elle échappe à la prescience des Mères et aiguise la curiosité de multitudes de factions et autres guildes. Maîtriser les vers c'est maîtriser Rakis et l'épice. Ce Mélange encore au centre des dissensions économiques, politiques et cultuelles. Comment s'assurer sa fidélité ? En passant par des voies au caractère inavouable et jouer sur la propension de certaines minorités à user de leurs charmes et de leurs influences charnelles.

🪱 ver un jour, ver toujours 🪱

J'avais une petite appréhension en apprenant qu'un nouveau cycle démarrait là. J'aimais tellement l'univers que je ne voulais pas le quitter pour en retrouver un autre trop différent. Heureusement l'auteur réussit l'exploit de sortir de la boucle formée par les quatre précédents opus en nous régalant de nouveaux personnages, nouvelles relations et nouveaux enjeux tout en gardant l'esprit originel de « Dune ». L'écriture est toujours aussi plaisante, les personnages très intéressants (notamment Odrade que j'ai adorée). Je vais me retenir de ne pas lire de suite le dernier … je fais durer le plaisir.

🏜️ en bref 🏜️

Un plaisir sans fin. Un nouveau cycle qui démarre ici magnifiquement bien. Une expérience de lecture qui fait s'agiter les neurones , et c'est génial ! Un cinquième tome qui tient toutes ses promesses.
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J'ai trouvé ce tome 5 assez exceptionnel. Avec son écriture toujours aussi riche et complexe, Frank Herbert nous embarque avec lui dans une histoire dont il est difficile de se détacher.

Sous sa plume, les personnages prennent totalement vie. Ils sont réels et crédibles, sans manichéisme. Chaque personnalité est complexe et je me suis attachée sans condition à certains d'entre eux. Pourtant, des milliers d'années se sont passées entre les précédents tomes et celui-ci. Et même si les personnages sont différents, l'ambiance reste la même.

Dans cet opus, j'ai retrouvé ce qui m'avait enchanté dans les premiers tomes, ces complots qui s'entremêlent pour nous donner une histoire à multiples niveaux. Rien n'est linéaire. Il faut toujours rester concentré sur la lecture car les mots ont leur importance ainsi que les idées qu'ils véhiculent.

On ne s'ennuie pas une seconde dans ce roman, tournant les pages avec avidité et avec émotion. On se retrouve tellement pris par l'histoire qu'on en oublie tout ce qui nous entoure. Une lecture, donc, en tout point excellente.
Lien : https://labibliothequedallys..
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Plusieurs millénaires se sont écoulés depuis la mort du tyran et les exilés de la grande dispersion sont de retour dans l'univers de Dune devenu Rakis.
Le Bene Gesserit est bien décidé à reprendre le contrôle de l'épice devenue de plus en plus rare avec la raréfaction des vers mais elles devront affronter un nouvel ennemi, les honorées matriarches, les descendantes des truitesses qui utilisent le sexe pour dominer leurs proies.

Le énième Duncan Idaho amélioré par le Tleilax fait partie des personnages importants même s'il aura un rôle plus important dans le prochain et dernier tome. C'est le cas également de Sheena la petite fille qui parle aux vers des sables. Car le personnage principal du roman est Miles Teg, bashar des Bene Gesserit, un personnage charismatique d'une rare intelligence qui est le héros, mon héros dans l'histoire.

Un tome avec beaucoup plus d'action que le précédent mais dans lequel les intrigues indissociables de Dune sont bien présentes.
Une saga qui a le mérite de savoir se renouveler sans perdre en qualité, j'ai beaucoup aimé.

Challenge Multi-Défis
Challenge pavé
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J'avais fait une pause dans la saga le Cycle de Dune au mois de mai car il fallait préparer la rentrée littéraire et son déferlement de titres à lire dans un temps contraint. C'est donc avec plaisir que je me suis replongé dans l'univers de Dune avec ce cinquième tome, quelques semaines après avoir vu l'adaptation au cinéma de Denis Villeneuve. Si vous n'avez pas dépassé le premier tome, ne vous lancez pas dans la lecture de ma chronique qui spoile sans vergogne.

Il faudra dans ce roman faire encore un bon dans le temps, et c'est cette fois 1500 ans après la mort du tyran Leto II (l'Empereur-Dieu) que nous sommes. Sa mort entraîna une Grande Famine faisant des milliards de morts, ce qui causa la Grande Dispersion de l'humanité survivante à travers l'univers (fini, le Sentier d'Or).

Sur Dune devenue Rakis, les vers sont de retour depuis la mort de Leto II et l'épice a donc fait sa réapparition. Sheeana, une enfant venue du désert, possède le don incroyable de commander aux derniers vers des sables et les Prêtres de Rakis vont rapidement lui vouer un culte.

Sur Giedi Prime devenue Gammu, le Bene Tleilax qui est parvenu à synthétiser l'épice dans ses cuves axolotl livre au Bene Gesserit et à ses Révérendes Mères un nouveau modèle du ghola Duncan Idaho, qu'elles comptent bien éduquer et mettre en présence de Sheeana à des fins reproductrives.

Rien ne sera aussi simple pour le Bene Gesserit car un ordre concurrent, les Honorées Matriarche, plus violentes et plus nombreuses, sème la zizanie dans leurs projets. Jamais très loin, et jouant un jeu de dupe, les représentants du Tleilaxu tentent de tirer leur épingle du jeu en attisant les conflits en sous main. Les vies de tous sont en danger, et il ne faudra bientôt plus qu'une allumette pour que tout s'embrase…

Bon alors d'accord, ce bouquin est un enfer à résumer, et j'ai mis un moment à reconnecter mes neurones pour réussir à faire les liens, à identifier la foule de personnages, leurs intérêts cachés, les magouilles politiques etc. Mais alors en avançant dans le récit, c'est devenu comme une superbe adaptation au cinéma, vivant, prenant, et j'étais en manque dès que j'arrêtais de lire plus de huit heures. Un de mes tomes préférés, qu'il faudrait presque relire une deuxième fois pour en saisir toutes les subtilités.
Lien : https://www.hql.fr/les-heret..
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J'avoue qu'après la semi déception ressentie à la lecture du 4eme volume de l'épopée littéraire Dune, L'Empereur-Dieu de Dune, j'avais quelques craintes à entamer cette avant-dernière pierre d'un édifice vertigineux et visionnaire...
Les Hérétiques de Dune se révèle être passionnant du début à la fin ! Oui, c'est une lecture intense et exigeante, mais qui comblera au centuple tous les amateurs de récits métaphysiques aux enjeux cosmiques, rien que ça ! Les personnages sont très bien dessinés, et permettent de nous immerger dans un monde complexe aux multiples (et infinies ?) ramifications. Et que plaisir pour l'amateur de la saga Dune d'en savoir enfin plus, beaucoup plus, sur les ordre du Bene Gesserit et du Bene Tleilax. Les Hérétiques de Dune possède la force rare d'être aussi trépident sur le fond que la forme. Si les scènes d'action s'enchaînent au gré des différentes planètes impliquées, les discussions entre les personnages donnent lieu une nouvelle fois à un vertige existentiel chez le lecteur, confus et ébloui devant les implications et les conséquences évoqués par des sous-entendus ou des révélations.
Car oui Les Hérétiques de Dune est un choc, une poursuite magistrale de l'oeuvre de Frank Herbert, un roman d'une densité folle qui n'hésite pas à tenter de détruire le passé pour se réinventer un avenir.
Je ne sais pas ce qu'il en sera du dernier volet, La Maison des Mères, mais j'espère de tout coeur qu'il reprendra là où il s'est arrêté, tant le choc final est absolu et déconcertant. Dans tous les cas, Les Hérétiques de Dune ne fait que confirmer, avec une prouesse inouïe, que Dune est définitivement une oeuvre littéraire de la plus haute importance.
Lien : https://lirealombredelolivie..
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