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4,01

sur 1204 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après deux duologie centrée sur les Atréïdes et se déroulant sur la planète Arakis, j'ai été assez dépaysée de me retrouver 5000 ans après les tous débuts de l'histoire avec les Bene Gesserit d'un côté et les Bene Tleilax de l'autre dans l'espace, sur Gamma et un peu aussi sur la nouvelle Arakis.

Dans cette nouvelle duologie, Herbert décide de nous faire faire un sacré bond dans le temps. Après les événements enclenchés par Leto II, il m'a paru normal de voir les choses sur un temps plus long, mais ce n'est pas pour autant facile de replonger dans une histoire où tant de choses ont changé et où tant de personnages sont nouveaux. Heureusement, la plume de l'auteur est bien moins aride qu'au début et avec toute la vivacité de ses dialogues et de ses descriptions, j'ai pu plonger dans ce nouvel univers.

Celui-ci repose sur une dualité ma foi pas si étonnante. Nous avons d'un côté la branche femelle avec les Bene Gesserit qui tente de manipuler tout le monde pour pouvoir diriger l'univers à sa guise et de l'autre les Tleilaxu et leurs gholas qui tentent d'en faire de même mais de manière bien plus mystérieuse. L'outil pour réaliser leur souhait à tous deux : encore une fois l'épice présent sur Dune, sauf que l'un le détient et pas l'autre. Il faut donc trouver comment palier à cela.

Pendant ce long tome de 500 pages, j'ai donc suivi de nouveaux personnages membres de chacune des organisations fourbir leur plan. du côté des Bene Gesserit, plusieurs Mères supérieures veulent manipuler deux enfants afin d'en faire les instruments du futur qu'elles souhaitent. Ces deux enfants sont pour l'un le ghola de Duncan Idaho, encore, et pour l'autre une jeune fille pouvant commander aux vers d'Arakis. Rien de neuf en soi mais des intrigues qui restent passionnantes à suivre car très vivantes, avec des rivalités, des contradictions et des frictions. On passe d'un lieu à l'autre, des lieux qu'on connaissait autrefois et qui ont changé sans changer, mais qu'Herbert nous fait redécouvrir maintenant qu'il a découvert la puissance des descriptions et c'est fascinant en plus d'être immersif.

Les manoeuvres des uns et des autres amènent à de nombreuses scènes d'action bien écrites mais qui continuent parfois à laisser un sentiment de trop peu par rapport aux auteurs très visuels actuellement. Les thèmes, eux, sont ceux qui parcourent l'oeuvre : le dévoiement de la religion, les manipulations génétiques et l'eugénisme, les complots politiques. J'ai apprécié de retrouver cet univers connus mais je n'ai pas été soufflée car il n'y avait pas grand-chose de neuf. J'ai même été assez agacée par le tournant donné aux Bene Gesserit qui deviennent des déesses du sexe sous la plume d'Herbert. Franchement gênant.

Ce tome qui nous embarque dans une nouvelle duologie, une nouvelle temporalité et de nouveaux personnages est dans la ligne droite des précédents, voire en est un peu une redite. Ce fut un très bon divertissement malgré mon manque d'attachement aux personnages. J'ai eu beaucoup d'action et j'ai aimé suivre les plans alambiqués des uns et des autres, jusqu'à ce final détonnant, qui laisse un peu sur les fesses. Maintenant, je trouve ça un peu facile de la part d'Herbert, il n'est pas aussi inspiré que lors des tomes précédents ou alors ce n'est que l'introduction de quelque chose qu'on verra dans le prochain et dernier tome. Affaire à suivre.
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L'action de ce cinquième opus se déroule plus d'un millénaire après la fin du règne du Tyran. Ce tome est tourné vers l'action au long cours du Bene Gesserit, à un carrefour de leur évolution et peut-être à l'aube de leur fin si elles ne parviennent pas à se réformer à temps. Alors que j'avais envisagé d'arrêter la lecture du cycle de Dune à la fin du tome précédent qui m'avait lassé, j'ai poursuivi et j'ai trouvé ce dernier à la fois plus divertissant et aussi intéressant que le précédent, ça valait le coup !
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« Les Hérétiques de Dune » est un exemple éclatant de l'habileté de Frank Herbert à créer un univers de science-fiction captivant. Contrairement à de nombreuses séries qui perdent de leur force au fil des tomes, « Dune » continue de briller et d'émerveiller.

Ce cinquième volet de la série se distingue en explorant des facettes plus profondes et nuancées de l'univers de Dune. L'histoire se déroule des milliers d'années après les événements des volumes précédents, offrant à Herbert l'occasion d'analyser l'évolution des sociétés et des individus à long terme, et il le fait avec brio.

Dans « Les Hérétiques de Dune », Herbert poursuit son exploration des thèmes qui jalonnent la série, tels que le pouvoir, la religion, la politique et l'écologie, mais y ajoute un nouvel élément : l'évolution de l'humanité. Herbert examine les conséquences de la manipulation génétique et de l'adaptation humaine à des environnements hostiles.

Les personnages de ce tome sont tout aussi mémorables que dans les volumes précédents. Les protagonistes, pour la plupart membres de l'ordre Bene Gesserit, sont incroyablement complexes et fascinants. Leurs dilemmes moraux et leurs choix difficiles ajoutent une profondeur captivante à l'histoire. J'ai particulièrement apprécié Teg Miles.

Herbert livre ici sa meilleure écriture, alliant richesse des détails et des descriptions à une accessibilité constante. Son style mêle subtilement philosophie, mysticisme et politique, offrant un récit à la fois profond et intellectuellement stimulant.

Pour conclure, « Les Hérétiques de Dune » est un chef-d'oeuvre de la science-fiction. Il poursuit avec succès l'héritage de la saga Dune en explorant de nouveaux thèmes et en approfondissant notre compréhension de cet univers captivant. Cette lecture est incontournable pour les amateurs de science-fiction et témoigne de la prodigieuse imagination de Frank Herbert.
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Idée de départ / Accroche du début de livre : 9/10
Développement des personnages : 9/10
Style de l'écriture : 7/10
Rendu de l'histoire : 6/10
Total 31/40 Babelio 4/5

Si le précédent tome m'avait paru long et monotone je dois dire que le début de ce cinquième tome me faisait penser qu'on allait se régaler ici. Et pour le principe se fut vrai, les personnages sont bien mis en place et leur psychologie est très bien travaillée. Contrairement à beaucoup d'auteurs Frank Herbert est capable de rendre différent chacun de ses personnages.

Dans ce tome on reste axé sur deux histoire celle du clone de Duncan et de Sheena la monteuse de monstre rampants, tel un Paul Atréides au féminin. Même si ces deux chemins de vies restes captivants au bout d'un moment on se demande où veut en venir l'auteur. Et sans doute n'apprendront nous son vrai but que dans le dernier tome. Nous verrons donc comment tout ceci va enfin se conclure après moult trahisons et affrontements. Mais peut-être ne restera-t-il rien du tout. Car l'homme reste son propre mal son propre virus.
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Avec ce volume, et l'étape du cycle qui suit la mort de Leto II, Dune prend un tout autre tournant : les romans n'auront plus de héros unique, dont la stature éclipse presque tous les autres et dont l'histoire est véritablement l'intrigue du roman. Odrade, Teg et les autres, dans les deux derniers romans, sont d'abord et avant tout les membres d'un Ordre, d'une collectivité qu'ils servent et dont ils sont représentatifs, même quand ils se révoltent. En face, les Matriarches sont elles aussi un groupe actif, une puissance collective d'où émergent des personnages individuels, mais peu individualisés. Aussi le lecteur aura-t-il plus de mal, en l'absence de héros marquant, à entrer dans ces volumes plus exigeants, qui envisagent le destin, l'histoire, la politique sous l'angle des groupes et non plus des personnes. Pourtant, le jeu en vaut la chandelle, et le résultat est à la hauteur des difficultés littéraires que l'auteur a surmontées.
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Il m'a fallu du temps pour lire en entier ce cinquième volet de la monumentale saga Dune de Frank Herbert. Je crois que j'avais déjà essayé de le lire deux fois, sans parvenir à le terminer. Je ne sais pas trop pourquoi j'avais renoncé car cette troisième tentative m'a donné le sentiment de lire un récit bien construit et passionnant, moins complexe à aborder que le quatrième volet, L'Empereur-Dieu de Dune. Tout n'est pas toujours très clair, mais les personnages et le récit m'ont vraiment plu. Il ne me reste plus qu'à lire le sixième volet de la saga originale avant d'envisager lire ou relire les romans publiés ensuite par le fils de Frank Herbert.
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Ce tome 5 est quand même bien mieux que le 4, surtout parce qu'on y trouve quand même vachement plus d'action. Alors oui, on a toujours les matriarches et toute cette partie reste lourde et peu original et super répétitive face au Benegesserit. Les honorées matriarches et leurs super pouvoirs sexuels absolument "passionnants" sont vraiment reloux !! J'ai par contre bien aimé le coup de l'héritage de l'empereur et le résultat du triage génétique opéré par le Benegesserit. Ouais 5 tomes ça commence à faire long mais disons qu'on commence à mieux voir où l'auteur veut aller, ce qu'il veut faire sur le long terme. C'est donc cool qu'il y a plus d'action. ça a clairement réveillé mon intérêt, j'ai quand même hâte de lire le dernier tome, pour voir l'apothéose de l'histoire totale.
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Avec ce cinquième tome, Herbert retourne dans les machinations qu'on trouvait plutôt dans le tome 2 et 3. Cette fois moins de mysticisme, l'histoire évolue de manière plus concrète. On pourrait déplorer que l'action est parfois un peu lente, mais le tome 6 semble être une suite directe. En tout cas on retrouve les critiques sur le système politique ce qui prouve une fois plus l'avance qu'avait pris Herbert sur ces questions.
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Un nouveau chapitre s'ouvre. Faisant un bon de milliers d'années, nous revoilà avec d'autres personnages. Au début, c'est un peu difficile tant on s'est attaché aux précédents personnages. Mais petit à petit, les fils reviennent vous prendre et vous piéger dans ce livre. Oui, les nouveaux personnages valent les précédents, et on se laisse guider dans les arcanes machiavéliques. Et oui, encore une fois je me suis laissé prendre par ces nouveaux Atréides, dont le trafic génétique transparait.
Il s'agit d'un autre livre, une suite décalée dans le temps, mais n'ayant plus rien à voir avec les précédents. Après Leto II, le pouvoir a explosé. Il est disputé par tous, sans vision de l'avenir. Seul Leto II avait cette vision qui hante encore l'espace....
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Je retourne une fois de plus dans le monde de Dune. L'action démarre des milliers d'années après la mort de Leto II. Et c'est un peu le soucis parce que du coup aucun des personnages charismatiques que l'on a connu ne sont dans l'histoire (a part le Ghola Duncan Indaho) et cela fait un très gros écart par rapport à Léto II qui était central et très intéressant dans l'histoire centrale (ainsi que Paul, Jessica et d'autres dans les tomes précédents).

Ce tome ci est plus centré sur le Bene Gesserit et sur les intrigues qui l'oppose à la dispersion et aux Honorées Matriarche mais j'avoue que j'ai eu beaucoup plus de mal a rentrer dans l'histoire et à m'y intéresser bien que je suis un fan de Dune depuis le début. J'ai par contre beaucoup aimé la fin lorsqu'on rentre dans le feu de l'action avec Teg Miles et du combat réel entre BG et HM.

Bref ce roman reste intéressant dans le développement de Dune mais les 3/4 du livre m'a paru assez long (bien que pas totalement inintéressant non plus) la fin le sauve un peu mais c'est le tome que j'ai le moins apprécié de cette saga.

Je reste néanmoins pressé de lire le sixième tome pour connaitre le dénouement de la saga (et peut-être enchainer avec les tomes additionnels écrits par le fils de Herbert).
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