Les aventures de Tintin, tome 1 : Tintin au pays des Soviets

J'avoue avoir eu du mal avec cette première aventure de Tintin. le scénario me paraît inexistant ou si peu, juste une succession de situation plus ou moins cocasses dans lesquelles se retrouvent notre reporter. Les dessins en sont bien à leurs débuts aussi : cela ressemble presque plus à une esquisse qu'à un travail final.
Anti communisme et clichés de l'époque pullulent dans cet album (en plus de la bêtise de Tintin, à côté duquel Milou a l'air d'être la tête pensante).
Bref, un premier album un peu spécial...

Ce qui saute aux yeux c'est que ce tome est vraiment une ébauche du personnage. Puisqu'en réalité c'est très loin de mon souvenir de Tintin. Ici presque toutes les péripéties sont réglées par la violence venant de Milou ou de Tintin lui-même. Je ne compte pas non plus le nombre de fois où Tintin survit par miracle à ses accidents de voiture et autres...

Les aventures au pays des soviets est un album.... qui a bien vieilli.
Écrit en 1929, dans un contexte politique particulier, ses dessins, comme l'absence de colorisation et de réel scénario en font une bande dessinée pénible à lire et carrément surannée.
On n'y évite aucune lourdeur ni clichés. Il faut, pour pouvoir l'apprécier le considérer comme un monument d'anthologie, marque des prémisses d'une amitié complice entre un jeune journaliste belge et un fox terrier intrépide et plus malin que bien des humains.

Tintin a vu le jour officiellement le 10 janvier 1929 dans les pages de l'hebdomadaire le petit Vingtième, un supplément de la revue le Vingtième siècle, destiné aux enfants. Il s'agissait d'un feuilleton où deux pages paraissaient chaque semaine.



Tintin, un jeune journaliste belge, part en reportage en U.R.S.S. Il est accompagné dans son périple comme toujours par son fidèle chien Milou. Il est empêché dans sa mission à plusieurs reprises par un agent secret du Guépéou, il utilise pour cela différents stratagèmes qui sont autant de bâtons jetés dans les roues du reporter. Tintin découvre à ses dépends que la réussite économique de l'empire soviétique n'est qu'un leurre, que leurs usines ne sont que des décors de théâtre, que l'opposition politique est interdite et que partout subsistent la famine et la faim.



Ce livre possède tout ce qui fait le charme des premières oeuvres de jeunesse : le scénario est inabouti et bancal, dû certainement au fait qu'Hergé écrivait l'histoire au fur et à mesure de sa publication.

Le dessin est grossier même s'il possède un certain talent pour mettre en mouvement les personnages dans une grande fluidité. D'ailleurs au fil des pages le trait s'améliore, l'apparence de Tintin gagne en précision et en finesse. Finalement on est sur le point de voir une oeuvre en gestation, l'auteur se cherche encore, améliore et affine son style. Ce qui fera école pour ses successeurs encore à venir.

Mais ce n'est pas le pire : Hergé, pour construire sa Russie soviétique, s'est inspiré de documents de propagande anticommuniste et de tous les préjugés alors en vigueur dans le microcosme petit bourgeois de droite conservateur et catholique, ce qui fausse toute l'ampleur qu'aurait pu avoir l'histoire.

Ce n'est pas parce qu'il s'adresse à des enfants qu'il ne faut pas aller dans des détails plus réels (exemple : le lotus bleu). On peut très bien écrire quelque chose qui soit à la fois divertissant et ludique.

C'est le seul volume qui ne passera jamais à la couleur, c'est bien la preuve de sa faiblesse en terme de qualité.

Le noir et blanc, c'est un peu bizarre au début mais ça ne m'a finalement pas du tout gênée, je m'y suis habituée dès les premières pages.

C'est le premier album de Tintin, et ça se voit ! Les dessins sont un peu "bâclés", peut-être trop simplistes à mon goût.

Je ne l'avais jamais lu, il fallait donc que je franchisse le pas. Et je suis légèrement déçue...

Le message anti-communiste est très clair. On comprend bien que tout ce qui touche de près ou de loin au communisme, c'est très mal. Les communistes sont méchants, cruels et menteurs.

C'est loin d'être le meilleur album...

Première apparition de celui qui allait, quelques décennies plus tard, faire concurrence au général De Gaulle.
Dans ce premier épisode, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il en est encore bien loin !
Ce premier album, paru dans le XXème Siècle, est considéré par Hergé comme une oeuvre de jeunesse. Il n'a d'ailleurs pas été intégré au corpus des aventures de Tintin qui compte 22 albums et débute au Congo.
Il a pour autant le mérite de planter le décor et d'y poser un personnage flanqué d'un fox-terrier qui deviendra le héros de BD le plus célèbre qui soit.

La preuve de l'effet du temps sur certains livres. Je comprends maintenant pourquoi celui-ci n'a pas été ajouté à la collection si connue.

Comme d'autres l'ont dit avant moi, on sent ici qu'il s'agit d'une "ébauche" du Tintin que nous connaissons, et on assiste à une évolution du dessin au fur et à mesure de l'histoire.
A la lecture, on sent bien que cette histoire était racontée au départ dans la presse, sous forme de quelques planches. Il n'y a pas vraiment d'histoire sur le long terme, ni d'enquête, telle qu'on en aura plus tard dans les albums. Tintin passe juste son temps à échapper à la mort, parfois de la main de ses ennemis, parfois de son propre fait.
Il manque d'ailleurs d'un peu de jugeote ce Tintin, et on a l'impression par moment que c'est Milou le cerveau.

L'image qui est donné de l'Union Soviétique est vraiment bourrée de clichés. Hergé s'est apparemment basé sur de la propagande anti-soviétiques, et ça se sent bien.

Un album dont je n'ai pas envie de me souvenir...

Je n'avais jamais lu Tintin au pays des Soviets et comme j'ai entrepris de relire toutes les aventures du petit reporter Belge, j'ai emprunté ce volume à un ami.

J'ai été très surprise par le graphisme qui ne ressemble en rien à celui de Tintin au Congo. Les traits de Tintin et Milou ne sont pas encore définis et je suis heureuse qu'Hergé ait fait évoluer l'apparence de ses personnages parce qu'ils ne sont pas très attirants. Milou a une apparence «pointue» déstabilisante.

L'histoire en elle-même n'a aucun intérêt : ce n'est qu'une succession de «gags» destinés à un très jeune public mais il n'y a pas vraiment de fond. Hergé ébauche une critique du régime communiste mais il y a tellement d'action, de rebondissements et de clichés que l'on n'en retient pas grand-chose.

Pourtant je suis très heureuse d'avoir lu cet album car il permet de faire connaissance avec Tintin et Milou et qu'il offre un prodigieux contraste avec le reste de la série.

Ce premier Tintin n'était pas une réussite, mais un outil de propagande anti communiste assez lourd. certains gags reviennent plusieurs fois; toutefois on y trouve des scènes qui réapparaitront plus tard dans d'autres tomes.

Ce premier tome de Tintin en noir et blanc présente le jeune reporter qui part en Russie explorer les contrées froides et communistes pour rendre compte aux lecteurs du petit vingtième. Tintin est accompagné de son chien Milou.

L'album est en noir et blanc comme les albums qui suivront mais celui-ci ne sera jamais retravaillé, ni colorisé. L'histoire est vraiment bancale et pleines de clichés. En fait, elle est même sans intérêt. Tintin se mêlant de tout et de tout le monde, il en devient vite agaçant. de plus, il a une chance telle que presque rien ne peut lui arriver. Il arrive toujours à s'en sortir alors que de temps en temps il mériterait bien d'y rester.

L'album semble vraiment être destiné à des petits lecteurs.

En revanche, le graphisme est intéressant. Les traits des personnages sont plutôt bien réalisés et le chien Milou prend déjà toute son ampleur. Les décors sont pauvres mais Hergé se rattrapera bien vite dès le deuxième tome. Là où Hergé est talentueux et précurseur, c'est le rythme et la cinématique de ses cases.

Ce n'est pas le meilleur, loin de là même, mais l'album est intéressant pour faire découvrir le talent de Hergé.
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