AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,36

sur 875 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Moi qui connait quasiment par coeur tous les albums de Tintin, je n'avais jamais lu le tout premier. LE numéro un du père de la BD. Alors j'ai profité d'un cadeau de noel (qui ne n'était pas à moi) pour palier à ce défaut dans ma culture BD.
J'ai retrouvé un petit reporter et son fidèle Milou assez différent de ce qu'on verra par la suite. Tant sur le plan du scénario que du dessin. le tout donne un effet naïf bien loin des denonciations politiques contenues dans cet album.
J'ai gardé à l'esprit que cet album est d'un autre age. Un age où la BD n'en était qu'à ses balbutiements.
Et pourtant j'y ai trouvé toute la saveur d'un Tintin, bien que différent. Les situations cocasses et totalement invraisemblables m'ont beaucoup fait rire.

Commenter  J’apprécie          240
Je viens de relire Tintin au pays des Soviets… Quelle drôle d'impression !
N'ayant acheté cet album qu'à la fin des années 90 à l'occasion des 70 ans de Tintin, j'avais alors découvert ce qui pour moi était un brouillon de BD. Aujourd'hui avec le temps et un peu de distance, je peux mieux en donner un avis conséquent.
Certes le dessin a vieilli, et aujourd'hui aucun enfant ne s'attacherait à un récit aussi mal dessiné et au scénario certes décousu mais surtout au fil conducteur politique n'offrant aucun intérêt pour son âge.
Pour ces premières aventures Hergé répondait à la commande expresse de l'Abbé Wallez, dont nous savons aujourd'hui qu'elle n'était pas innocente. Outre l'aspect volontairement anti-communiste, prégnant dans les années 20 et suivantes, on mesure l'innocence affichée du jeune auteur (22 ans et sans doute influençable) qui ne pouvant pas se déplacer à Moscou pour se faire une idée vraie, fut obligé de “copier-dessiner” le témoignage de Joseph Douillet ancien consul en Russie soviétique. Nul doute qu'aujourd'hui une telle production serait éreintée par les lecteurs et par la critique bien-pensante et politiquement correcte !
Pour en revenir au dessin lui-même, il faut convenir que c'est quand même la première aventure complète d'un personnage que découvrent les lecteurs du “Petit Vingtième” (supplément jeunesse du Vingtième Siècle) paraissant le jeudi. Ce supplément, davantage journal illustré que bande dessinée était néanmoins le support d'aventures de personnages dessinés avec un texte explicatif au-dessous, et quelques rares phylactères. Avec Tintin démarre une nouvelle façon de raconter une histoire, sans sous-titres, Hergé exploite à fond le système des phylactères. Son dessin souvent hâtif est cependant très dynamique et s'inspire sans doute aucun, d'Alain Saint-Ogan avec Zig et Puce qui ont à l'époque 5 ans d'existence, et de Benjamin Rabier illustrateur animalier du début du siècle. Les contingences techniques de l'impression d'alors, contraignent Hergé à s'exprimer graphiquement par traits simples et à-plats de noir, (il est loin à venir le temps de la couleur). Pour les gris ou motifs, il utilise les quadrillages simples ou encore les hachures de plus en plus serrées. On peut même noter l'utilisation de trames mécaniques sur certains dessins se passant dans la pénombre.
C'est donc en tant que précurseur qu'il faut voir Hergé et ce premier album de Tintin. Utilisant des techniques nouvelles il donne naissance à la ligne claire qui sera sa marque de fabrique et deviendra le père de la bande dessinée moderne, inspirant de nombreux auteurs à venir. Même si Hergé parlera plus tard d'une erreur de jeunesse à propos de cet album qu'il refusera toujours de redessiner, on ne peut qu'avoir de l'indulgence et un sourire complice en suivant les aventures improbables voire invraisemblables de ce nouveau héros qui marquera tout le XXe siècle (retour à la case départ !).
Commenter  J’apprécie          223
Se replonger dans le premier album d'Hergé a le mérite de nous montrer combien le personnage de Tintin a évolué.
En effet dans ce premier tome nous découvrons un garçon peu sympathique, bagarreur, roublard, vantard. Les traits sont peu travaillés, le personnage de tintin est plus grand que dans les albums suivants, son expression plus dure.
Seul Milou est déjà bien abouti.

Dans Tintin au pays des Soviets, pas de véritable histoire : Hergé nous propose une suite d'aventures et de bagarres tout en profitant de l'occasion pour faire une description très à charge du peuple russe et de ses gouvernants.
Un album dont l'intérêt est bien qu'il est un point de départ mais qui, plus que les autres, à difficilement vieilli.

A regarder comme un cahier de croquis d'autant qu'il est en noir et blanc
Commenter  J’apprécie          180
Tintin au pays des Soviets n'est pas le premier tome qui m'ait attiré. D'une part pour son graphisme enfantin et en suite par son titre peu engageant. J'étais tout jeune à une époque où la guerre froide battait son plein et l'on parlait alors de " l'Ogre sovétique ". C'est donc bien des années plus tard que j'ai lu cet objet bizarre et qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable au contraire de certaine qui ont beaucoup plus marquées et que je relis avec un plaisir sans cesse renouvelé.
Commenter  J’apprécie          150
J'ai lu tous les albums de Tintin sauf celui-ci. Je le lis donc pour la première fois aujourd'hui bien qu'il soit depuis longtemps dans ma bibliothèque.
Et je ne suis pas très embalée par cette lecture. Les dessins sont très simples et le scénario pas très élaboré, on dirait plutôt une suite d'aventures ou de gags, certains m'ont d'ailleurs évoqué les vieux dessins animés de Walt Disney. D'autres sont complètement irréalistes... Je ne retrouve pas non plus les personnages que je connais. Milou parle beaucou (trop) et Tintin semble agir sans réfléchir. Rien à voir avec les aventures construites des albums suivants.
Il est malgré tout intéressant de voir les premiers dessins et la naissance du personnage que tout le monde connaît.
Commenter  J’apprécie          100
Ce premier long, très long numéro est plus pour les fans, que pour le commun des mortels. A l'époque Hergé ne tient pas encore son personnage : les dessins en noir et blanc sont des croquis et le scénario n'a rien de construit. Hergé reconnaît lui-même partir à l'aventure "je ne considérais pas cela comme un travail, mais comme un jeu, comme une farce". Sa mission fournir deux pages au journal "petit vingtième", chaque semaine et sa seule préoccupation était de tirer Tintin du mauvais pas dans lequel il venait de le fourrer. L'histoire, elle, est profondément anti-communiste et bourrée de clichés.
Elle aura, tout de même, le mérite d'être l'une des premières BD modernes.
Commenter  J’apprécie          102
ça m'as fait bizarre de lire cette bd en noir et blanc, alors que j'étais habitué aux couleurs!
Alors ici nous sommes au début des aventures de Tintin et Milou, nous ne connaissons ni Haddock, ni Tournesol, ni Dupond et Dupont.
On retrouve le contexte politique de l'URSS.
J'ai bien aimé l'histoire, même si ce n'est pas celle que j'ai préféré. Il y a une dose d'humour, des événements qui nous parlent, et j'aime bcp quand Milou "parle".
Mais pour moi, Tintin au pays des Soviets est loin d'être le meilleur
Commenter  J’apprécie          100
Le tout premier Tintin, un Tintin que je n'avais jamais lu. Lancé dans la lecture/relecture de l'intégrale de ses aventures, je me suis décidé à tourner les pages de ce premier volume.

La découverte fut plutôt agréable tout d'abord parce qu'on assiste à la naissance d'un héros qui a bercé l'enfance de beaucoup de monde et passionne toujours autant. Certes les dessins ne sont pas à la hauteur des tomes suivants mais ils ont au moins l'intérêt de laisser transparaître l'évolution de Tintin et du coup de crayon d'Hergé.

L'histoire est toute simple : Tintin part en reportage au pays des soviétiques, la Russie. En fait, il s'agit plus d'un enchainement de péripéties dont Tintin devra se sortir que d'une véritable histoire. le format original de la publication en est probablement la raison.

Je ne me lancerais pas dans la critique du contenu et du message de cette bande dessinée. Oui le communisme est caricaturé et dénoncé au maximum, parfois même ridiculisé mais je n'ai pas une connaissance suffisante quant au contexte et aux raisons qui ont donné naissance à cette première aventure pour la condamner ou non. Je laisse donc cela aux tintinophiles qui eux connaissent surement mieux l'oeuvre d'Hergé.

Malgré tout, si l'on met ces considérations politiques et historiques de côté, l'humour est présent dans certains gags et répliques.

En fin de compte, un volume probablement à réserver aux fans du célèbre reporter. Pour ma part, je suis content d'être remonté aux origines de Tintin mais ne réitérerais probablement pas cette lecture. A lire donc au moins une fois.
Commenter  J’apprécie          90
Je dois vous avouer une chose : les aventures de Tintin m'ont toujours captivée. Petite, je ne ratais jamais les albums d'Hergé adaptés en dessin animé. Les musiques. le côté réconfortant de Moulinsart, véritable havre de paix après avoir vécu de folles aventures. La débrouillardise de Tintin. L'amitié inaltérable entre ce dernier et le capitaine Haddock. Et enfin, le graphisme : si simple, mais si coloré et agréable pour les yeux. Tout me plaisait ! Aujourd'hui, j'ai donc eu envie d'ouvrir un album pour me replonger dans cette atmosphère si délicieuse, remplie de souvenirs d'enfance, mais avec cette fois-ci un regard adulte.

Tintin au pays des Soviets est au départ paru en feuilleton, en 1929, dans les pages d'un hebdomadaire destiné à la jeunesse : le Vingtième siècle. L'album est ensuite sorti en 1930. Dans cet opus (premier de la saga), Tintin se rend en URSS en qualité de reporter. Via cet album Hergé caricature les bolchéviques, et dénonce un système économique basé sur des leurres, des mensonges (il représente des usines sous forme de décor de théâtre). D'emblée, le ton est donc donné.

Cet album a longtemps été décrié (Hergé l'aura même considéré comme une “erreur de jeunesse” et refusera de le redessiner). J'ai effectivement eu beaucoup de mal avec le côté caricatural de cette BD. Disons que j'ai préféré garder une certaine réserve et beaucoup de distance avec son ton clairement anti-communiste, pour me concentrer sur le dessin et l'idée d'avoir face à moi un personnage et une oeuvre en émergence. le dessin manque de finesse, et j'aurais préféré rencontrer un scénario moins décousu, aussi je ressors un brin déçue de cette lecture. Pour autant, quelques petits points forts offrent un certain intérêt à l'ensemble. Je n'ai donc pas refermé cette bande-dessinée en étant totalement frustrée.

Il y a surtout Milou, qui dès sa toute première apparition ne manque pas d'être extrêmement bavard et attaché à Tintin (au point de se mettre en danger pour sauver son maître). Déjà, dès son premier album, Hergé fait preuve d'une bonne dose d'humour. Plutôt pas mal donc !

Le point faible de cette BD reste pour moi son scénario (qui me semble trop décousu). Mais rappelons que le tout était proposé au public au compte-gouttes, via les pages d'un journal hebdomadaire. Peut-on donc réellement en vouloir à Hergé sur ce point ? Dans cet album, Tintin effectue de nombreux passages en prison, avant de parvenir à s'échapper (parfois de justesse). On le voit piloter une automobile, manquer de se faire renverser par un train, échapper à ses ravisseurs à bord d'un avion, avant de se faire rattraper puis jeter en prison. Tout y passe donc (ou presque) pour gagner le territoire soviétique via les transports, mais aussi pour le fuir.

En bref, si je n'ai pas été conquise par cette bande-dessinée, je ne regrette pas d'avoir pu la découvrir. Oui, le dessin et les expressions utilisées présentent un côté suranné, vieilli, et oui, le scénario est loin d'être parfait (sans parler du ton anti-communiste bien présent ici). Pour autant, j'ai pu voir au-delà et apprécier rencontrer Tintin, déjà accompagné de son fidèle Milou. Je lirai donc Tintin au Congo, deuxième volume consacré aux aventures de notre journaliste belge.
Lien : https://labibliothequedebene..
Commenter  J’apprécie          70
En 1973, j'avais lu et relu tous les Tintin en couleurs disponibles ainsi que le numéro spécial des Cahiers de la Bande Dessinée " consacré à Hergé.
Ne manquait, à la totale satisfaction du tintinophile que j'étais (et suis encore) que l'introuvable, le mythique Tintin au Pays des Soviets.
Et puis, dans la librairie la plus importante de ma ville, que vois-je? la réédition de Tintin au Pays des Soviets. Je cassai ma maigre tirelire, et acquit ainsi le premier tome des Archives Hergé.
Tintin arrive, et sa houppe se redresse... Milou tente une rebellion, mais rentre dans le rang des chiens obéissants. Tintin échappe à un train en courant très vite. Tintin a droit à un retour triomphal à Bruxelles...
Surtout, Hergé s'est affranchi de texte sous images, pour libérer les phylactères!..
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (3101) Voir plus



Quiz Voir plus

Tintin, presque...

Tintin est ... ?

rapporteur
reporter

5 questions
477 lecteurs ont répondu
Thème : HergéCréer un quiz sur ce livre

{* *}