Peu de BD à cette époque
Mis à part Tintin et Haddock
Se voyaient mêlées aux enjeux
(je pense surtout au Lotus bleu)
Du monde d'après-guerre (« der des der ! »),
Et des compagnies pétrolières.
Cette fois c'est la Total (haha !)
Il y a au moyen-orient
Lutte pour la terre (la Hagana),
Et luttes sournoises des résidents
Pour les gisements souterrains -
Qui n'excitent pas que leurs voisins.
Sur une chanson de Charles Trenet
(« Le fou chantant » comme il s'appelait)
Une pub met… le feu aux poudres !
C'est parti ! Dupondt chez Simoun,
Gaffeurs mais prêts à en découdre,
Tintin dans les mains de l'Irgoun !
Revers de fortune, enlèvements…,
D'un bon album les ingrédients.
Dans ce tome Abdallah paraît
Un parangon d'enfant gâté,
Jeune enfant mâle d'un vieil émir,
Que, quoi qu'il fasse, son père admire.
Qui pardonne toutes ses frasques
A ce gamin d'esprit fantasque.
Haddock, puis Tournesol plus tard,
Feront les frais de ce moutard,
Elevé pour avoir raison,
Et tout d'abord parce que garçon.
Les ingrédients sont réunis,
Disais-je, et pourtant quelque chose
Me manque, me laisse rembruni.
Pas de belles images grandioses.
Le dessin me laisse sur ma faim :
Pas de ces rochers déchiquetés
Qu'on voit dans le sud algérien ;
Désert égale dune pour
Hergé.
Le scénario, lui, est un peu…
Pour Dupondt, tiré par les cheveux ;-)
Concluons. A ce tome,
Pas le meilleur, je donne
Pas plus de trois étoiles.
Et encore… elles sont pâles.
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