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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voici un album de Tintin que je n'ai pas beaucoup lu. Il en faisait pas partie des quelques volumes disponibles à la maison quand j'étais petite, et je l'ai découvert lorsque je l'ai moi même acheté il y a quelques années.
Contrairement à une précédente lecture (je ne sais plus laquelle) des aventures du petit reporter, ici, il y a bien une histoire qui tient toute la longueur, ce n'est pas juste une succession de gag.
Qui plus est, j'ai l'impression que ce tome est plus destiné aux adultes que d'autres. D'où certainement, mon petit plaisir ce matin à sa relecture.
Donc comme d'habitude avec Tintin, je ne m'en lasse pas. C'est plaisant et divertissant. Même si on connait la fin, c'est toujours agréable de se replonger dans ces pages.
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Ce Tintin sixième du nom est un bon policier. le scénario de Hergé est bien ficelé et se déroule parfaitement.
Confronté à un vaste réseau de trafiquants de faux billets, notre ami mène l'enquête avec entrain. de nombreux rebondissements viennent émailler le récit, ce qui n'est pas pour déplaire : l'action n'en est que plus rythmée.
Bien sûr, comme souvent, on peut sourire du courage de notre héros, qui, quand même, se retrouve à un contre cinq plus un gorille et qui se sort de situations vraiment… abracadabrantes !
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Pour ce septième album mettant en scène les aventures de notre célèbre reporter belge, direction les terres écossaises où Hergé semble évoquer le fameux mythe du monstre du Loch Ness à travers la mystérieuse Île noire et la créature qu'elle recèle. Si le capitaine Haddock et le professeur Tournesol sont toujours aux abonnés absents (ils n'apparaîtront qu'un peu plus tard dans les albums), je n'aurai une nouvelle fois pas boudé mon plaisir en me plongeant avec délice dans l'atmosphère envoûtante de cet opus. Reste que j'étais persuadée que la partie sur l'île prenait bien plus de place dans le découpage de l'intrigue, ce qui fait que j'ai été un brin (mais seulement un brin) déçue.

Je rêve de me rendre un jour en Écosse, aussi L'Île noire a toujours eu sur moi un certain pouvoir d'attraction. La couverture en elle-même n'est-elle pas déjà sublime, nous invitant au rêve ainsi qu'à l'évasion ? Je me répète, mais j'aime tellement les albums Tintin pour ce côté dépaysant à souhait. Après l'Amérique du Sud, l'Égypte ou encore l'Asie, Hergé continue de proposer à ses lecteurs des voyages dans des contrées lointaines (même si l'Écosse n'est finalement pas si loin de chez nous).

Aventure et suspense sont bien sûr toujours au rendez-vous, puisque Tintin se trouve ici confronté à toute une bande de faux-monnayeurs aux méthodes plutôt radicales. Étrangement, c'est cette fois-ci par un pur hasard que notre héros croise la route des malfrats : l'aviation tient une place plutôt importante dans cet album.

J'ai aimé cet album pour sa partie consacrée à la découverte de l'Île noire, pour ses scènes implantées en plein coeur d'un village écossais (l'occasion pour le lecteur de découvrir Tintin en kilt !), pour la maladresse des Dupondt qui m'aura fait sourire, mais aussi pour ses méchants si réussis (je pense surtout au docteur Müller et à Ranko). Nul doute : je ne me lasse pas de lire les BD Tintin, et j'ai déjà hâte de poursuivre l'aventure !
Lien : https://labibliothequedebene..
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Ce que je préfère dans cet album, c'est sa couverture ! Quand j'étais petite elle m'hypnotisait, augurant d'une merveilleuse aventure maritime et chevaleresque...
Or il faut attendre la page 41 pour voir un petit bout de mer... et les péripéties terrestres semblent interminables ! Certes l'intrigue s'avère plutôt bien ficelée, et ces faux-monnayeurs ont de la suite dans les idées. Mais mon passage préféré reste le même qu'enfant : les 20 dernière pages, et l'aventure sur l'île éponyme. le gang des méchants au grand complet et leur gorille Ranko en font une aventure à part entière. Vivante, rythmée, mystérieuse, comme la couverture de l'album.
Pas de personnages cultes encore dans cette aventure, il faut se contenter de Tintin, Milou, et des Dupont/d. Ce qui est déjà pas mal, mais niveau humour il manque définitivement quelque chose !
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L'Île Noire, l'album aux trois versions.
Ici encore, prenant à contre-pied certains commentaires, leurs auteurs voudront bien m'en excuser, je ne peux qu'encourager la lecture du fac-similé de la première édition couleur de l'Île Noire.
Je trouve que la « modernisation » des dessins appauvrit l'aventure. Certes, fallait-il rendre graphiquement plus attractif ce vieil album pour conquérir les jeunes lecteurs britanniques au milieu des années 60. Créé en noir et blanc à la fin des années 30, l'aventure connaît, cinq ans après, son premier bain de jouvence et sa mise en couleur et sa réduction au format de 64 pages. Sa modernité technologique initiale (téléviseur), n'en a que très peu souffert.
Je dois concéder à la dernière version l'inquiétante couverture et surtout l'invention du whisky Loch Lomond, boisson préférée du Capitaine Haddock, qui deviendra réalité peu de temps après, en sortie d'une distillerie écossaise située près du lac du même nom.

Stop à l'étalage ! quid de l'histoire ?
Hergé va utiliser le crime et la peur collective pour camoufler les activités illicites, activités qui ne seront dévoilées qu'à la fin : un vrai roman policier.

Tout commence par deux pilotes qui tirent au pistolet sur un promeneur venant proposer son aide. (Décidément, il ne fait pas bon de s'approcher des petits avions dans les aventures de Tintin.) Ils ont commis une terrible erreur. Ils ont tiré sur Tintin sans l'achever, même pas mal ! Il n'en faut pas plus à ce dernier pour traverser la Manche, le seul à poursuivre le crime et à ne pas avoir peur.
Une clinique psychiatrique, à nouveau lieu privilégié où on peut s'adonner aux trafics, même pas peur ! Elle prend feu : même pas mal !
Les vieilles ruines d'un château écossais, donc obligatoirement hanté par définition, planté sur un îlot rocailleux effraient tout le monde. Les pires rumeurs courent à son sujet, même les Écossais y croient. Même pas peur ! Et Ranko, même pas peur ! Surtout Milou.
Tiens, une pie voleuse, il faudra s'en souvenir.

Heureusement, les Dupondt, véritables champions du monde toute catégorie de la bêtise policière et de l'acrobatie, vont égayer l'histoire. Au fait, ils n'ont toujours pas compris que Tintin ne peut être coupable de quoi que ce soit. Ils se tromperont encore une fois dans Tintin au pays de l'Or Noir : décidément, ils ont la comprenette particulièrement lente ces deux-là !

L'histoire bénéficie d'une grande linéarité, fait assez rare dans les premiers opus d'Hergé, certes les interludes facétieux des « détectives à la gomme »mis à part. Elle est donc facile et agréable à lire pour un enfant.

Je me permets de ré-insister. Je préfère la pompe à bras des pompiers et sa cloche plutôt que leur camion rutilant et son hurlante sirène. Que dire de leurs tenues pour combattre le feu ?
Je préfère la vieille caravane à celle tractée par la Triumph Herald rouge (presque la même que celle du professeur Mortimer dans le Piège).
Bref, vous m'aurez compris. La version fac-similé de l'Île Noire est, pour moi, plus belle.
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Enfin, un énorme trou dans ma culture belge est comblé, j'ai lu mon premier Tintin.
J'ai découvert avec étonnement une pile de "Tintins" gondolés dans la chambre de mon filleul de 8 ans il y a quelques jours. Il m'a raconté que son papa les avait trouvés dans la rue, tout détrempés,et qu'il les avait ramenés à la maison.
Mon filleul n'est pas trop branché lecture, mais sa marraine, oui ! J'ai profité d'un babysitting pour me plonger dans l'univers du reporter belge.

Je comprends l'énorme engouement pour le blond à la mèche et son petit chien blanc. C'est drôle, c'est truffé d'aventures rocambolesques, ça repose. J'ai apprécié que Tintin se prenne autant de coups que les méchants, ainsi que de temps à autres, les revolvers tombent à court de munitions: c'est plus réaliste! Les films d'actions américains devraient en prendre de la graine!
Parlant de films américains, tout mon patrimoine belge en est encore tout hérissé, mais j'avais vu le film Tintin avant d'en avoir lu un.
J'ai trouvé que la BD et le film partageaient le même univers, avec bien sûr pour ce dernier une dimension "américaine" indéniable, mais voilà, les chiens ne font pas des chats.

Bref, j'ai lu tintin et j'ai aimé cela.
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Le déroulement de l'histoire est classique d'Hergé avec beaucoup de rencontres fortuites mais ces coïncidences sont « crédibles » dans cet album que j'adorais enfant et que j'apprécie toujours à l'âge adulte.

Les animaux sont excellents : Milou joue un grand rôle dans l'histoire et le gorille se révèle finalement très gentil une fois débarrassé de ses méchants maitres.

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L'île noire m'a assez surprise car je n'avais plus aucune idée qu'il se déroulait en écosse, ma région du monde fétiche. D'ailleurs, comme dans le Lotus bleu, Tintin s'habille à la dernière mode de l'endroit qu'il visite et revêt un magnifique kilt. Milou teste quant à lui le whisky.

Pour ce qui est de l'intrigue, nous en sommes encore et toujours en train de déjouer un traffic. Les cigares, l'opium, la fausse monnaie… Tintin se spécialise dans la même histoire, encore et encore.
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Cet épisode écossais des aventures de Tintin m'avait un peu moins plu car l'intrigue me semblait un peu plus sombre, à l'image de sa couverture légèrement inquiétante. En plus, Haddock n'est même pas là...
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Au lendemain de mon 78e anniversaire, j'ai relu L'île Noire, un Tintin paru en 1938, colorisé en 1943, et qui a donc à peu près mon âge. Cela pour conjurer la malédiction des « 7 à 77 ans » fatidiques, décrétée par je ne sais quel éditeur atteint de jeunisme idolâtre. Je suis ensuite passé à L'oreille cassée, puis au Sceptre d'Ottokar, qui font, comme L'île Noire, partie des albums dont ma mémoire n'avait gardé aucune trace.

J'ai été frappé, dans ces premiers opus, par l'usage récurrent de gags et procédés comiques empruntés aux films burlesques (poursuites effrénées, chutes à répétition, collisions et accidents improbables dont les victimes, surtout Tintin, sortent indemnes comme par miracle). Hergé, comme pas mal d'auteurs de la BD à ses débuts, a été assez naturellement influencé par le cinéma. Et vice-versa puisque, chronologiquement, le 9e art a précédé le 7e. le comique burlesque de ces albums initiaux est surtout incarné par les Dupond/t. Ils seront ensuite rejoints dans cette fonction par Haddock et Tournesol, voire la Castafiore, un des seuls personnages féminins de la saga tintinabulesque. Une saga qui n'a pas trop mal vieilli, somme toute, sauf sur ces deux points : comique et féminisme.
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