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COMICS UCHRONIE / SCIENCE-FICTION.
Dans une uchronie arcanepunk qui n'est pas sans rappeler un mélange entre les univers des JdR "Deadlands" et "Shadowrun", Jonathan Hickman nous raconte une histoire de vengeance dans un monde qui s'effondre. Les partisans de l'Apocalypse et les opposants à l'Apocalypse s'affrontent sans merci. Et tout commence avec la Mort qui a choisi de trahir les siens car elle a pris le parti de l'humanité… le monde se divise définitivement en deux catégories : d'un côté ceux qui veulent vivent leur vie tranquillement sans rien demander aux autres, et ceux qui ne savent pas quoi faire de leur vie et qui veulent se sentir supérieurs en pourrissant celles des autres… Plus les choses changent, et plus elles restent les mêmes !!!
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Difficile de faire une critique pour ce premier volume sans trop en dire pour ne pas vous gâcher la lecture et la découverte du monde tel qui est représenté dans East of West. Car, si l'histoire peut paraitre assez classique, une histoire d'amour, de vengeance et de trahison, là ou tout le volume trouve sa force, c'est bel et bien dans le monde qui est créé.

Nous sommes dans un monde que nous connaissons, mais ou tout est différent. Les différences ont eu lieu pendant la guerre de Sécession. Les Etats-Unis ne sont pas, à la place on se retrouve avec un territoire découpé en 7 parties, que l'on appelle ici les Sept nations d'Amérique. Forcément, tout ce qui en découle façonne le pays différemment et les complots et intrigues politiques prennent ici le pas sur la quête du personnage principal.

Un savoureux mélange de Western, de Science-fiction, le tout sur fond politique et mystique, avec beaucoup d'uchronie ! Il fallait oser faire quelque chose d'aussi décalé et pourtant d'aussi simple d'accès.

Un régal et une agréable découverte pour laquelle je dis encore une fois merci à Babelio et aux opérations Masse Critique, qui nous permettent toujours de découvrir de bonnes
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East of the West est une oeuvre un peu mystique. C'est très original car cela part d'une uchronie qui va diviser les Etats-Unis en sept états différents dont le processus commencera au cours de la guerre de Sécession. Il est question d'une prophétie de fin de monde. Visiblement, les quatre cavaliers de l'apocalypse ne sont plus que trois car le quatrième s'est fait la malle avec des comptes à régler.

Bref, il y a du western, du fantastique, de la science-fiction post-apocalyptique qui est mélangé. Au début, j'avais des doutes sur une la crédibilité d'une telle potion mais cela le fait au cours de la lecture. le scénario se révèlera d'une richesse étonnante. On regrettera juste un graphisme assez épuré qui n'est pas tout à fait à la hauteur sans être totalement mauvais. Au final, c'est une série qui est originale et qui est bien évidemment à découvrir.
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Il s'agit du premier tome d'une série indépendante de toute autre. Il contient les épisodes 1 à 5, initialement parus en 2013, écrits par Jonathan Hickman, dessinés et encrés par Nick Dragotta et mis en couleurs par Frank Martin junior. Ce tome a été classé premier des meilleures ventes de recueils de comics aux États-Unis en août 2013, le mois de sa parution.

Tout commence par une séquence de 6 pages au cours de laquelle 3 individus reviennent à la vie dans une nouvelle incarnation, constatant que le quatrième n'est pas présent et promettant une apocalypse de grande ampleur. Après un intertitre, le lecteur découvre en 3 pages une Histoire divergente à partir de 1862, et la rédaction d'un deuxième livre de l'Apocalypse, d'une portée religieuse aussi universelle que le premier inclus dans le Nouveau Testament. L'histoire se déroule en 2064. Un homme à la peau blanche entre dans un bar. Il est tout de blanc vêtu dans une tenue de pistolero, il se fait appeler Death et est accompagné par 2 individus Crow (une femme à la peau noire comme l'ébène uniquement vêtue d'un pagne) et Wolf (une sorte de grand indien albinos). Cet homme vient interroger Hunter le barman. Ce dernier lui livre une liste de commanditaires de son assassinat. La vengeance peut commencer, sur fond d'annonce de l'apocalypse, d'union des 7 grandes nations, d'amour contrarié...

La première séquence ne fournit guère d'informations au lecteur, si ce n'est d'installer le thème de la prédestination, les 3 individus lisant les augures pour voir un futur déjà écrit. La suite permet donc de découvrir les actions de ces 3 personnages, ainsi que celles de celui qui se fait appeler Death (avec Crow et Wolf). Plusieurs séquences mettent en scène 3 des dirigeants des 7 nations (Antonia LeVay, Ezra Orion, Hu Mao, Cheveyo, Andrew Archibald Chamberlain, John Freeman et Bel Solomon). Il y a des intrigues, des alliances et des batailles homériques. La seule certitude est qu'Hickman plonge le lecteur dans un récit dont il est impossible d'anticiper les rebondissements. Il y a donc une composante de science fiction dans un futur comprenant aussi bien des technologies futuristes que de grandes étendues naturelles. Il y a des scènes de dialogues mettant en évidence des émotions intenses, voire exacerbées, et d'autres des manigances complexes. Hickman a conservé son habitude d'insérer des pages d'intertitre mettant en exergue une phrase prononcée ou non par un des personnages. du début à la fin, le suspense ne faiblit. du début à la fin, le lecteur découvre petit à petit qui sont les personnages, dans quels environnements ils évoluent, quels sont les enjeux, etc.

Jonathan Hickman est passé maître pour bâtir des intrigues à la trame envoûtante et ambitieuse. Il a fait preuve de ses talents sur des séries Marvel comme Fantastic Four et Avengers , ainsi que sur un crossover "Infinity". Il a également plusieurs séries indépendantes à sont actif : Pax Romana, Red wing, Projets Manhattan. Il s'est ici associé avec Nick Dragotta qui avait dessiné quelques uns des scénarios d'Hickman pour la série Fantastic Four, ainsi qu'une histoire complexe de superhéros Vengeance (scénario de Joe Casey).

Dragotta a fort à faire, pour cause de scénario exigeant. Il doit inventer des décors d'anticipation, composante qui apparaît surtout dans la forme des bâtiments et la monture que chevauche Death. Il réussit une pleine page magnifique montrant un jeune garçon à genou, le corps relié à des câbles le connectant à des ordinateurs. Dragotta n'est pas loin de retrouver la force d'évocation d'Otomo dans Akira. Il doit transcrire la majesté de sites naturels, ce qui donne lieu à de superbes séquences (telle celle où Death, Crow et Wolf font rôtir un bison à la broche dans au beau milieu d'une grande plaine herbeuse, à la tombée de la nuit). Il doit transcrire la sérénité du jardin de bonsaïs de Xiaolian, la saeur d'Hu. Il s'avère tout aussi convaincant lors de scènes de massacre de grande envergure, ou de la décapitation sommaire de plusieurs individus. À chaque fois sa mise en scène rend compte de l'ambiance du lieu, et il joue discrètement avec les conventions visuelles du western, à commencer par le les individus se faisant face pour un duel en règle.

Dragotta a également effectué un travail remarquable de conception graphique de chacun des personnages pour que leur apparence soit unique, originale et immédiatement reconnaissable. de séquence en séquence, il est possible de repérer un élément de ci, de là qui montre que Dragotta ne se contente pas d'une mise en image littérale, mais qu'il intègre des solutions graphiques élaborées. C'est ainsi que lors de la bataille dans le bar, il figure le carnage en cours uniquement par d'énormes onomatopées visibles en arrière plan, tel Ken Bruzenak (fréquent collaborateur d'Howard Chaykin) au meilleur de sa forme. Alors que Death pointe le canon de son revolver sur sa prochaine victime, l'arrière plan est rouge foncé, avec des tâches noires non figuratives annonciatrices des éclaboussures de sang à venir. Il y a quelques silhouettes de gratte-ciels colossaux, enflammant l'imagination, sans avoir besoin de se perdre dans les détails. Il y a cette page composée de 18 cases, montrant l'avancée inexorable de Death. Il y a le regard déterminé disant la futilité de toute discussion de Xiaolian, dont la pureté évoque les héroïnes de Mitsuru Adachi.

Comment une histoire aussi atypique a-t-elle pu se retrouver en tête des ventes, c'est un mystère. Par contre, il est sûr qu'Hickman a trouvé en Nick Dragotta un dessinateur motivé et capable de donner forme à un récit exigeant, et qu'il a bâti une intrigue prenante dès le début, malgré la densité de non-dits et d'implicite, grâce à un savant dosage d'anticipation, de politique fiction, de fin du monde proche, d'amour contre nature, de combats d'ampleur, et d'exécution sommaire.
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Le western est assez souvent utilisé dans les uchronies. Hickman place le dérapage lors de la guerre de Sécession, qui se termine par la création d'une nation faite de 7 Etats. Leurs dirigeants sont unis par le Message, une prophétie en rapport avec la fin du monde, dont ils sont dépositaires (et dont le lecteur ne saura quasiment rien dans ce premier tome).

Deux siècles passent. Les 4 Cavaliers de l'Apocalypse reviennent sous les traits d'enfants de 6 ans ou quasi. Mais ils ne sont que 3, car Mort a une vengeance à assouvir. Il pense que son seul amour, Xialolian, la fille de Mao III, est morte et il veut dézinguer ceux qui en sont responsables, jusqu'à ce qu'il découvre qu'elle vit toujours. Et que leur fils aussi.

Une uchronie, c'est difficile à installer. Il faut tout expliquer, tout instruire, tout mettre en place et cela peut se révéler fastidieux, lassant... Ici, Hickman réussit à installer le décor sans trop lasser. Mais parfois il déroute et le lecteur perd un peu le fil. Il s'accroche et grappille parfois une bribe de vérité, une illumination... et il est heureux. Il faut, sinon, se laisser emporter et ne pas trop se tracasser. Un peu comme Mort qui se fait éconduire par son amour... un brin de fatalisme sied au lecteur d'Hickman. La mise en lumière, les dessins, les couleurs... servent parfaitement bien le propos. Intelligemment, les auteurs ne remplissent pas trop les planches, et cela donne une luminosité à l'ensemble, une aération, loin d'une lourdeur qui pourrait venir très vite (on pense à certaines planches chez Druillet...).
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Dans le cadre de la dernière Masse critique de Babelio spéciale BD, j'ai eu la chance d'être sélectionnée et de recevoir ce premier tome d'une bande dessinée déjà éditée auparavant, et qui est une sorte de Western apocalyptique teinté de SF.
Un grand merci à Babelio et aux éditions Urban Comics.
Pour essayer de vous résumer l'histoire, il y a trois des cavaliers de l'Apocalypse qui reviennent sur Terre (Guerre, Conquête, Famine) sous forme d'enfants, tandis que sévit le 4e, ce dernier semblant avoir conservé une forme d'homme mûre. Ce dernier se venge d'un événement survenu auparavant en tuant les principaux dirigeants de notre nouveau monde d'hommes du futur. Les trois autres sont là pour rallier et faire respecter le Message.
Mais pourquoi Mort se venge-t-il ? Que lui est-il arriver qui provoque pareil sentiment ? Et surtout, qu'est-ce que ce Message ?

Bon, mon résumé n'est pas super mais on va dire que j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire et à la comprendre. Par contre, j'ai tout de suite adoré le graphisme : c'est beau, agréable, lisible (ce qui est primordiale pour une bande dessinée, de mon avis personnel bien sûr), ça donne envie de tourner les pages. C'est parfois le paradoxe propre à l'illustré : l'image peut très bien nous emporter, sans que l'histoire y soit pour quelque chose. Et même si on ne comprend pas tout, on accroche quand même et les pages se tournent aisément. Bon, bien sûr, au bout d'un moment, on comprend quand même ce qui se trame et finalement, on rentre complètement dans le sujet.
Cela dit, je n'ai pas adoré plus que ça le thème. L'image est belle, mais l'histoire manque d'un je ne sais quoi. Il y a un côté un peu trop "complot mondial" et "massacre gratuit" à mon goût. Et puis un schéma déjà vu mais finalement, c'est plutôt bon signe pour ceux qui aiment ce thème car, pour le coup, ils savent pouvoir y trouver ce qu'ils attendent avec, en prime, une illustration de très bonne qualité.
Comme je suis illogique, je persévérerai bien avec le tome 2, histoire d'être bien sûr de ma critique ^_^.
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Ce premier tome est alléchant pour le style d'Hickman. le mélange entre western, science-fiction et uchronie est bien amené. Il arrive à apporter beaucoup d'éléments sans pour autant rester dans l'explication et de garder un rythme de narration en adéquation avec son titre.
On va suivre les cavaliers de l'apocalypse amputé de Mort qui a une vengeance à assouvir.
Graphiquement, j'ai trouvé le titre inégal avec des planches superbes avec un superbe travail de colorisation et des planches assez fades sans décors qui font ressortir le manque de soin sur les visages.
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Dans une Amérique imaginaire et futuriste, ou différentes factions rivales se partagent le territoire, un tueur impitoyable recherche ce qu'on lui a volé.
Ce mélange de western, d'uchronie, de SF et de prophéties biblique pourrait être particulièrement indigeste.il n'en est rien. Si au premier abord cette histoire est difficile d'accès, tous les éléments s'emboitent parfaitement. L'intrigue complexe et hermétique au début se révèle au fur et à mesure du récit.Les personnages ont une grande densité psychologique et c'est un vrai plaisir de suivre leurs relations compliqués mais passionnantes.
Une histoire de vengeance violente ou l'amour est toujours présent.
Narration parfaite, dessin superbe, une très belle fresque.

Lien : https://bibliotheque.brest-m..
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East of West est une création originale de Jonathan Hickman et Nick Dragotta. Entre vieux western et science fiction, on se retrouve dans un monde parallèle ou la guerre de Sécession a brusquement été stoppée pour faire place à l'armistice. 200 ans plus tard, un complot planétaire vise à provoquer l'apocalypse avec l'aide des Quatre Cavalier de L'Apocalypse, or l'un d'eux est manquant durant leur résurrection : Mort doit accomplir une vengeance personnel, accompagné de deux acolyte aux puissants pouvoirs.

Avec un pitch assez osez, mélangeant moult genre, Jonathan Hickman installe son univers. Tout y est, action, amour, science fiction, apocalypse, fantastique, complot, drame… Tout ceci donne une immense « salade » riche en diversité et bien maîtrisé. Seul point négatif il faut bien l'avouer, le fouille que provoque cet amas de genre, si bien que le lecteur pourra sembler être perdu en commençant ce livre.
La narration ce fait chapitre par chapitre avec une sorte de prélude à chacun de ces numéros, une introduction pour chaque épisode peut être ? Toujours est-il que cela ne dérange pas, au contraire, voir des pages supplémentaires dessiner par l'excellent Nick Dragotta est un plaisir.
Vous l'aurez compris, le dessin est assuré d'un bout à l'autre par le même artiste (une chance quand on sais que beaucoup de série voie leur dessinateur changer tout les trois numéros), un artiste qui excelle dans le genre. Cela ce voit, au file des numéros, il semble de plus en plus à l'aise et rend chaque planche de plus en plus belles. Chacun des personnages principaux à un style qui lui est propre, on ne peut donc pas les confondre. Qui plus est que dans cette histoire, ils ont tous un look assez déluré et stylée, on s'attache vite à leurs images.

En clair, East of West est un bon comics, à lire deux fois pour en savourer tout les côté sans doute. Un bonne série à suivre, mais qui malgré tout ne sera pas séduire un grand nombre de fan même avec tout ces genres rassemblé en une seul oeuvre, cela reste principalement du western-futuriste.

Note : Je remercie Babelio et l'éditeur Urban Comics pour m'avoir permis de remporter ce livre gratuitement à la Masse Critique.
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Difficile de faire un critique sur ce premier volume seulement...

Jonathan Hickman, véritable architecte dans le monde du comics nous propose ici une uchronie qui à pour point de départ la guerre de sécession qui aurait été interrompue et aurait laissé place aux Sept Nations d'Amérique, vivant dans un monde en paix, paix toutefois assez fébrile.

L'histoire que nous allons suivre se passe deux siècle après ces évènements (2064 si je ne m'abuse).
Et la difficile de trop en dire sans spoiler.

Hickman nous sort le grand jeu, Cowboys, Indiens, Cavaliers de l'Apocalypse, monde futuriste... tout s'entremêle sous le crayon de Nick Dragotta pour un rendu impeccable.

Je ne sais pas encore à quoi m'attendre mais l'univers proposé est très intéressant.
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