Après avoir découvert
Mary Higgins Clark dans les années 80 avec les très bons «
La maison du guet », «
La nuit du renard » et «
Nous n'irons plus au bois », je l'ai un peu délaissée. J'avais l'impression que les romans suivants se ressemblaient tous et qu'elle avait trouvé un filon qu'elle épuisait d'année en année. Une tentative décevante il y a deux ans a confirmé cela. Si j'ai replongé dans ce roman c'est parce qu'il a été choisi par mon club de lecture. Ecrit en 2006, il fait partie des bons
Mary Higgins Clark.
Comme dans «
Nous n'irons plus au bois » ou «
La maison du guet », on retrouve le thème du kidnapping d'enfants. Dès le départ, les suspects sont nombreux. Voisins, parents, collègues... beaucoup de personnes (un peu trop à mon avis) auraient pu être le chef des ravisseurs. L'enquête va chercher à les éliminer de la liste les uns après les autres.
On passe un très bon moment à lire ce suspens bien ficelé. L'auteure sait créer une ambiance et tenir le lecteur en haleine. En tant que maman, on ne peut que se mettre à la place de Margaret qui attend, angoissée, des nouvelles de ses jumelles. Bien sûr, cela reste un récit américain avec les clichés habituels, mais l'intrigue tient la route. J'ai apprécié l'approche psychologique de la relation gémellaire et sa complexité. Surprenants -comme la télépathie entre jumeaux- ils restent encore un mystère pour la plupart. Mais beaucoup de faits relatés dans ce roman à ce sujet sont exacts. J'en ai moi-même été témoin dans ma famille.
Malgré l'un ou l'autre détail améliorable à mes yeux, j'ai apprécié ce récit. Certes, il n'est pas à la hauteur des tout premiers mais il vaut la peine d'être découvert.
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