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McDAID Dan (Autre) Leomacs (Autre)
EAN : 9791026823711
176 pages
Urban Comics Editions (19/01/2024)
4.09/5   111 notes
Résumé :
June Branch mène une vie des plus tranquilles... jusqu'au jour où quatre criminels parviennent à s'évader de prison et enlever son petit ami, Liam. Pour leur échapper, June n'a d'autre choix que de se munir d'une arme étrange... une hache viking du VIIIe siècle ! Mais celle-ci est dotée de propriétés bien singulières : à même de décapiter un homme, elle laisse cependant les têtes fendues... conscientes ! Pour sauver Liam, June n'a plus qu'une seule solution : garder... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Une île, des ripoux, un beau gosse, un pont, des riches, un trafic de drogues, un politicard véreux, une cassette audio, un panier en osier et une jeune fille qui arrive au mauvais endroit au mauvais moment... Heureusement, elle va trouver une hâche. Et pas n'importe quel hâche...

J'ai beaucoup aimé ce comics qui mélange polars, horreur, fantastique et humour noir. J'ai trouvé les dialogues intéressants et bien écrits. le graphisme plutôt réaliste et très bien fait. Un bon moment de lecture.
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Ce comics de Joe Hill est une sorte de parodie au cinéma d'horreur des années 80 où quand un personnage tranchait une tête avec une hache, eh ben, la tête était encore vivante et se mettait à jacasser. Oui, il m'a fallu une bonne dose d'acceptation afin d'entrer véritablement dans ce récit horrifique où une jeune femme enquête sur des événements plutôt tragiques.

Il y a un humour assez corrosif ainsi qu'une exagération qui rend ce récit moins sanglant. Il est d'ailleurs question d'une hache nordique d'origine viking qui donne la vie au lieu de la mort. C'est le petit frisson de l'étrange et du surnaturel qui vient s'inviter dans cette histoire.

Un mot sur le dessin de Léomacs pour dire qu'il est vraiment au service de ce récit en étant coloré et énergique. Il a réussi à éviter le grotesque. Les décors évoqueront les films « Massacre à la tronçonneuse » ou encore « Souviens-toi l'été dernier » pour la veste jaune de l'héroïne June. Bref, du macabre.

Une lecture qui devra se placer sous l'égide du déjanté mais qui procure néanmoins le divertissement attendu avec un final plutôt réussi. Ce n'est pas à mettre entre toutes les mains, je le crains fort. le ou la ménagère de moins de 50 ans fan de Titeuf devront faire l'impasse. A vrai dire, ceux de plus de 50 ans peuvent également risquer la crise cardiaque. Je n'arrive pas à trancher avec ma hâche...
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Ce tome contient une histoire complète indépendante de toute autre. C'est la première à avoir été publiée dans la branche Hill House de DC Comics, des histoires placées sous la tutelle de Joe Hill. Ce tome regroupe les 7 épisodes de la minisérie, initialement parus en 2019/2020, écrits par Joe Hill, dessinés et encrés par Leomacs, mis en couleurs par Dave Stewart. Les couvertures ont été réalisées par Reiko Murakami. le tome comprend également les couvertures variantes réalisées par Joshua Middleton, Clayton Crain, Tula Lotay, Becky Cloonan, Matteo Scalera, Igor Kordey, Gabriel Rodriguez. Il comprend également une courte interview (3 questions) de Joe Hill, et une un peu plus longue (5 questions) de Leomacs.

De nuit sur un pont, sous la pluie, une jeune femme en ciré avance avec à son bras un panier sur lequel est posé un drapeau américain. Il s'en échappe des voix. Elle porte une hache viking dans l'autre main. Elle pose le panier sur le parapet du pont. Une voiture s'arrête et le conducteur lui demande ce qu'elle fait sous la pluie, avec ce panier. Avant, en septembre 1983, à Brody Island, June Branch est assise sur le même parapet métallique par une belle journée d'été, à balancer ses jambes dans le vide. Une voiture de police s'arrête à sa hauteur et l'adjoint Liam Ellsworth en descend. Ils échangent quelques paroles, et ils s'embrassent comme des amoureux. Il lui indique qu'il a fini son service depuis cinq minutes. Ils remontent dans le buggy de la police et elle parle d'acheter leur propre voiture, mais il n'a aucun argent de côté. Elle est assez déçue qu'il ne souhaite pas acheter une voiture avec elle, mais elle le rassure : elle n'avait aucune intention de se suicider en se jetant du haut du parapet. Il indique qu'il a aidé à récupérer une suicidée à ce même endroit, peu de temps auparavant. Elle avait sauté avec un sac à dos rempli de cailloux pour être sûre d'en finir. Mais Liam demande à récupérer sa chemise d'uniforme parce que la police est en train d'intervenir.

Tout en remettant sa chemise dans son pantalon, Liam Ellsworth se dirige vers Wade Glausen, le shérif, tout en regardant les 6 prisonniers en uniforme orange allongés ventre à terre avec les mains sur la tête. Liam présente June au shérif qui l'invite à manger pour le soir, mais Liam lui indique que son épouse Roberta Glausen l'a déjà fait. Ned Hamilton, important homme d'affaires de l'île, est en train de se plaindre auprès du shérif qu'il faut qu'il retrouve au plus vite les quatre fuyards. le shérif répond qu'il ne s'agit pas de la pire engeance, mais juste de deux consommateurs de cannabis, d'un chauffard et d'un proxénète. Il ajoute qu'il s'en occupe et il donne l'ordre à Liam de se rendre au plus vite au repas préparé par son épouse. Arrivé à la demeure des Glausen, Liam présente June à Hank Clausen, le fils de Wade, puis à son épouse Roberta. Celle-ci les emmène dans un immense salon décoré avec de véritables pièces de musée viking, dont une figure de proue de drakkar, et une immense hache, que des pièces datant du neuvième siècle. Roberta, Hank, Liam et June prennent le dîner sur la terrasse ; ils sont servis pas l'employé de maison Gabby Thurston. Au moment du dessert, le téléphone sonne : Wade Clausen souhaite parler à Liam pour qu'il revienne parce qu'un des détenus en fuite a tué Noel Flanagan, un des policiers.

S'il a lu la série Locke and Key, le lecteur n'éprouve pas un seul instant d'hésitation en découvrant un nouveau comics écrit par Joe Hill. Il s'agit du premier à être publié par DC Comics dans une branche créée spécialement pour l'occasion Hill House, pour des récits d'horreur, a priori triés sur le volet par Hill lui-même. le titre et la couverture l'annoncent clairement : c'est un récit d'horreur dans lequel un individu mystérieux coupe des têtes avec une hache et les met dans un panier. La couverture n'est pas mensongère, et en plus une fois coupées, les têtes en question continuent de parler, en l'occurrence à leur meurtrier, mais aussi entre elles. En découvrant progressivement le récit, le lecteur peut sentir l'influence de Stephen King le père de l'auteur dans le lieu choisi : une île reliée au continent par un passage qui se retrouve inondé du fait d'une tempête et cette dernière fait sauter le réseau électrique. C'est parti pour une nuit éprouvante au cours de laquelle toutes les horreurs peuvent survenir.

Le lecteur peut se retrouver décontenancé par le ton de la narration. Il y a ce principe de têtes séparées de leur corps et qui continuent à parler comme par enchantement. le scénariste évoque en passant cette particularité mais sans s'y attarder, ce n'est pas important pour l'intrigue. En fait, si c'est important parce que les échanges qui s'installent entre elles et le tueur vont fortement influer sur le comportement de ce dernier. le dessinateur les représente de manière réaliste : il est possible de voir les lèvres bouger, les yeux bouger, de les voir prendre des expressions diverses. Elles continuent de parler alors qu'il n'y a plus ni cordes vocales, ni poumons. À l'évidence, le lecteur doit accorder le degré de suspension d'incrédulité consentie nécessaire pour prendre cet état de fait comme il vient, sans poser de question, sinon la narration ne fonctionne pas. Sous réserve d'y consentir, il peut alors apprécier un thriller bien noir et macabre, assez retors avec une touche d'humour noir. S'il en déjà lues, il pense aux histoires à chute des EC Comics, et se dit que la filiation est bien là, voire même une forme d'hommage aux éléments surnaturels que pouvaient contenir une partie de ces histoires.

S'il a cette touche d'humour en tête, le lecteur prend plus de plaisir encore aux expressions des têtes coupées en train de parler dans le fameux panier. Sinon, il prend les dessins au premier degré, et apprécie le naturel de la narration visuelle, ainsi que sa qualité descriptive. Leomacs détoure chaque forme avec un trait précis et avec un soupçon de lâché dans leur tracé qui apporte une sensation de vie dans les personnages, très naturelle. Il utilise les cases sans décor en fond avec modération et pertinence. Il passe du temps à représenter les environnements, dans la plupart des cases, avec un niveau de détail parfaitement dosé. le lecteur éprouve la sensation de trouver dans les différents endroits de l'île : le pont métallique au-dessus du bras de mer, la vue en hauteur surplombant la spacieuse demeure des Clausen, leur salon richement décoré, le ponton au-dessus de la mer, le panier à linge où s'est réfugié June alors que les fuyards visitent la maison pendant la panne d'électricité, la berge rocailleuse où été retrouvé le corps d'Emily Dunn avec son sac à dos, la route déserte avec un arbre en travers, le 4*4 de Ned Hamilton, le poste de police et ses cellules, le yacht de Wade Clausen, le fond de l'eau. Toujours avec l'idée d'une touche d'humour noir en tête, le lecteur se prend à sourire au jeu des acteurs qui paraîtraient sinon un peu forcé. À l'évidence, Leomacs rend lui aussi hommage au EC Comics et à la forme d'expression un peu dramatisée des personnages. D'un autre côté, au vu de ce qui leur arrive (et pas qu'aux décapités), il y a de quoi avoir des réactions émotionnelles intenses.

Pour autant, l'artiste n'en fait pas des tonnes, et prend bien garde à ne pas passer dans l'outrance ou dans le grotesque. Il fait en sorte de raconter l'histoire au premier degré et que ses visuels ne sortent pas du domaine du plausible. du coup, malgré les têtes coupées qui parlent, le lecteur ressent une véritable empathie pour les personnages, et prend immédiatement fait et cause pour la pauvre June Branch qui va passer une sale nuit. La dynamique du thriller fonctionne à plein, et le tueur a la main lourde avec sa hache. le récit dépasse la simple course-poursuite, car Joe Hill a construit une intrigue soignée pleine de révélations et de retournements, qui ne repose pas sur les tranchages de cou, ou le gore. le lecteur commence par se demander ce qui a bien pousser Eily Dunn à se suicider en sautant dans une rivière avec un sac à dos rempli de pierre. Puis il doute que les quatre évadés soient si inoffensifs que l'a déclaré le shérif. Puis il tremble pour June et Liam alors que les quatre fuyards fouillent la maison du shérif de fond en comble de nuit sans électricité, en se demandant bien ce qu'ils peuvent chercher. Alors que June se fait courser par Salvatore Puzo en combinaison orange, il se demande ce qui est en train d'arriver à Liam aux mains des trois autres. le scénariste a conçu une intrigue avec une précision d'horlogerie, et un rythme maîtrisé de bout en bout, qui donne le temps au lecteur d'apprécier ce qu'il est en train de découvrir, tout en le tenant en haleine, et en lui faisant abandonner l'idée de faire une pause.

Pari réussi pour le co-auteur de Locke and Key : écrire un récit aussi prenant, tout en étant plus court. Joe Hill déroule un thriller imparable, avec une touche d'horreur (les têtes coupées) et une touche d'humour macabre (les têtes coupées qui parlent), avec une héroïne immédiatement attachante qui est faillible, mais qui ne joue ni les potiches, ni les victimes. La narration visuelle est incroyablement bien adaptée à la nature du récit, avec que ce soit pour les exigences descriptives que l'intégration organique de la touche macabre.
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Oui mes petit(e)s biquet(te)s biquettes, vous ne rêvez pas et c'est officiel, l'année 2024 sera celle du grand Retour (avec R majuscule j'insiste) de vôtre paternel le plus cool de l'univers. Plus organisé que jamais, la ceinture armée de biberons, un mioche sous chaque bras, les biceps gonflés à bloc, les abdos saillants, le téléphone dans une main, un livre dans l'autre, sans oublier l'épi de blé entre les dents (petit ajout pour la touche de virilité ndlr), autant vous dire que j'assure. Préparez-vous à rire, à pleurer, à hurler (de bonheur évidemment), bref à passer de bons moments en ma compagnie.

Les comics et moi, vous le savez, c'est une grande histoire d'amour. Et je dois bien vous avouer que le récent label Urban Comics Nomad m'a particulièrement plu. Des comics en format poche faciles à embarquer n'importe où, avec une belle qualité d'édition, le tout à mini prix : autant vous dire que ce cocktail m'a fait voir la vie en rose fuchsia. Alors oui de base je la vois en rose poudré – mesdames vous noterez mon expertise dans le domaine des tons des couleurs – mais quand même : j'ai kiffé une telle ligne éditoriale, d'autant plus qu'elle réédite des titres parfois introuvables dans leur ancienne édition.

Bref, je vous épargne le dessin, passons au schéma récapitulatif directement : mes Urban Comics Nomad + moi = lecture des enfers dans les transports en commun. Et aujourd'hui j'en profite pour vous parler d'un petit coup de coeur : Basketful of Heads. Etonnant que j'aie kiffé ? Pas vraiment me direz-vous, car quand on voit le nom du rejeton du padre le King en personne au scénario (Joe Hill pour ceux qui n'auraient pas suivi ndlr), on ne peut que s'attendre à du qualitatif. C'est vrai, vous avez raison, mais je m'en fous ok ? J'ai quand même envie de dire que j'ai pris mon pied.

Car oui, le concept, complètement barré au demeurant, est extraordinaire reconnaissez-le (si vous ne le reconnaissez pas sortez s'il-vous-plait) : une hache magique qui, quand elle est maniée, laisse derrière elle des têtes… qui parlent. Farfelu ? Oui. du génie ? Pour sûr. le résultat ? Complètement barré, mais tellement jouissif. Un peu comme dans Locke & Key, l'hémoglobine fait partie intégrante du concept donc si vous n'êtes pas friand(e) du genre, passez votre chemin. En revanche si vous aimez les ovnis littéraires mêlant du sang, bon ok beaucoup de sang, de la folie douce (et moins douce), une petite dose de terreur, une once (bon une bonne poignée ok) de vulgarité et des rebondissements dont seul Joe Hill a le secret, alors vous savez ce qu'il vous reste à faire.

Bon on ne va pas épiloguer, pas besoin, j'ai un bon verre de rouge italien qui m'attend (mais votre compagnie m'est agréable soyez rassuré(e)s). Je vous conseille donc bien entendu de vous ruer sur ce petit one-shot délicieux, tel un bonbon acidulé, afin de passer un moment de détente comme il se doit. Sur ces sages paroles, je vous dis à bientôt car oui, je reviens bientôt, et avec du lourd, du très très lourd. En même temps suis-je déjà venu avec autre chose ? Bon la fois où je me suis ramené en string léopard c'était un écart de conduite, cela ne se reproduira pas. Bises.
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• « Basketful of Heads » de Joe Hill et Leomacs, publié chez Urban Comics Editions.

• J'ai commencer cette lecture à la suite du défi lecture de BD de Babelio de cet été, couvrant les mois de Juillet et Août, cherchant une BD dont le titre commence par un B, dans le but d'étendre ma "culture" BD.

• Les gens le savent, du moins pour la plupart, je suis un amateur des oeuvres du maitre de l'horreur : Stephen King. Quel rapport avec ce comics me direz-vous ? Et bien, ce récit imagé n'est autre que l'oeuvre de son fils Joe Hill, qui, même si il est moins connu que son père, commence à faire son petit bonhomme de chemin, notamment dans le milieu de la bande dessiné. Tout comme son père, il partage un goût prononcé et insatiable pour l'horreur, et parvient à se démarquer de celui-ci tout en réussissant à lui rendre hommage dans certaines de ses oeuvres. Je suis le travail de Joe Hill depuis quelques années déjà, ayant commencer avec l'une de ses meilleures idées d'histoires : la série « Locke & Key » (qui est une véritable tuerie, sans vouloir faire de mauvais jeu de mot, et que je vous conseille fortement si vous ne connaissiez pas). Avec « Basketful of Heads », Hill lance son propre label rendant hommage à l'horreur : le Hill House Comics. Autant vous le dire de suite, quand j'ai ouvert mon cadeau d'anniversaire cette année, je n'ai pu cacher ma joie et mon impatience de découvrir cette histoire inédite.. et je n'est franchement pas été déçu !

• L'histoire est vraiment géniale, décalée, sombre et humoristique à la fois. le comics se lit d'une traite, sans jamais nous ennuyer ou nous imposer des longueurs malvenues, ici, le rythme est rapide, tout s'enchaine parfaitement et sans discontinuer. On est très vite intégrer à l'histoire et à ses personnages, qui auront tous une utilité et un impact sur la suite. le personnage principal, June Branch, a toute les qualités nécessaire à bon personnage.. elle est intelligente, forte, attentionnée, charmante avec un petit côté sensuelle qu'il serait difficile d'ignorer. Les autres personnages traversant son aventure sous tous bien différents les uns des autres, dans leur personnalité et leur caractère, même si il reste un point de similarité entre tout ces gens : leur face sombre.

• le récit sanglant de nos deux artistes est également emprunt d'une forte dose de fantastique. Une hache avec une histoire bien particulière et connue des amateurs de légendes est au centre de ce récit. L'arme du crime mais aussi la clé salvatrice de notre jeune adolescente reste mystérieuse et fascinante, et jusqu'à la dernière case on ne pense qu'a une chose : qu'en adviendra t-il ?

• Pour parfaire le tableau, le récit de Joe Hill est accompagner du talentueux Leomacs, qui nous offre ici un régal oculaire. Ses dessins sont tout bonnement superbes, ils transpirent tous une dynamique, qui donne vie aux personnages et à leur environnements. Les émotions, les pensées de chacun, mais surtout de June sont palpables, on peut les ressentir et les vivre avec eux.. Je ne connaissait pas cet artiste mais j'adore son style, et je vais tâcher d'en découvrir plus en détail à son sujet.

• Les différentes couvertures que l'on peut découvrir dans cet ouvrage sont également superbes, et l'envie de m'en afficher des copies dans un salon tel des tableaux me taraude. La couverture du livre est sombre et mystérieuse à la fois, elle donne clairement envie d'en savoir plus sur l'histoire. de nombreux détails pullulent sur celle-ci, détails qui trouveront tout leur sens dans la lecture qui suivra. Les couvertures originales de ces chapitres sont de Reiko Murakami, un artiste très intéressant dans son style "photo-réaliste". Les couvertures alternatives, pour la plupart, ne sont pas en restes. Les numéros #2, #3 et #6 m'ont beaucoup plu pour leur côté plein de noirceur. J'aime également assez la #1 mais il faut lui reconnaître un aspect trop fantastique qui aurait desservi au livre. La numéro #7 me rappel l'aspect graphique qu'avait eu « Locke & Key ».. ce qui n'est pas pour me déplaire.

• Vous l'aurez compris, c'est un carton plein pour moi. Je savais avant même de l'ouvrir que j'aimerais ce que j'y trouverais, ce que je ne savais pas en revanche, c'est que je l'adorerais. Je m'en vais prendre mon panier, que je vais m'empresser de remplir assidument à l'aide de ma hache dévoreuse de vie.
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critiques presse (5)
BoDoi
06 septembre 2021
Au scénario bien balancé de Joe Hill répond le dessin solide de Leomacs, dans un registre polar réaliste, et qui trouve toujours le bon équilibre entre l’outrancier et le suggestif
Lire la critique sur le site : BoDoi
ActuaBD
05 mai 2021
L’artiste fournit une prestation impeccable, chaque expression est retranscrite avec fidélité et sa mise en page et ses cadrages dynamiques donnent un aspect cinématographique fort réussi à l’histoire.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
LigneClaire
26 avril 2021
Va y avoir de la salade de tête vinaigrette sous le crayon au scénario de Joe Hill et le dessin de Leomacs. Du fignolé avec des trouvailles vinaigrées à souhait qui maintiennent la pression sanguine.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Sceneario
07 avril 2021
Il en résulte un album captivant qui ne laisse absolument pas indifférent. Si vous aimez les bon scénario, bien fluides, avec une touche d'horreur, alors n'hésitez plus, jetez vous sur Basketful of heads !
Lire la critique sur le site : Sceneario
LesComics
06 avril 2021
"Basketful of Heads" est un thriller qui sent bon les années 80 ! Le titre devrait conquérir le public friand de ce genre d’histoire. Aussi, pour ceux qui aiment le côté suspense et non pas le côté horreur, vous ne serez pas en reste. Le comics est aussi pour vous.
Lire la critique sur le site : LesComics
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Tu vas me passer les menottes ? Chouette ! Je pensais que faire de toi un pervers prendrait bien plus de temps !
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Une autre tête pour ton panier !
À chacun son passe-temps, j'imagine. Ma femme est philatéliste.
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- Avec la bonne lumière, même la ferraille a l'air jolie.
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- Me prends pas la tête !
- C'est déjà fait.
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Le portail est ouvert. Une main décharnée vous invite à la franchir.
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Videos de Joe Hill (15) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Joe Hill
Bonne année à toutes et tous, 1,2,3 BD ! Chez les libraires ! présente les BD coups de coeurs de Fabrice et Yoann et la librairie Terres de Légendes à Toulouse. Le grand incident de la dessinatrice Zelba chez Futuropolis/Musée du Louvre (Prix Artémisia Humour 2024) Rain de Joe Hill par Zoe Thorogood aux éditions Hi Comics MAGU, GOD OF DESTRUCTION T01. Kamiki kei. Et les prix Artemisia. 1,2,3 BD c'est le jeudi à 18h30 sur la chaine Youtube et les RS. Trait pour Trait parcourt toujours les librairies de France pour des conseils de lecture avec le soutien des librairies Mine de Rien, Alfa BD, Sanzot, Krazy Kat/ Manga Kat, la planète dessin, Alès BD, le Bidibul, L'octobulle, Comic(s)Trip et Popup&co! #GALERIE #BD #POPCULTURE #BANDEDESSINEE #COMICBOOKS #9EMEART Retrouvez 1,2,3 BD ! Chez les libraires! sur : https://www.youtube.com/TraitpourtraitBD https://www.facebook.com/TraitpourTraitBD https://www.instagram.com/traitpourtraitbd/ https://twitter.com/TPTBD
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