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2,53

sur 220 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Issue d'une famille glauque des basses couches sociales de Liverpool, Judith s'en est sorti grâce à sa passion pour l'histoire de l'art. Fraîchement diplômée, elle décroche un job d'assistante dans une grande société de vente aux enchères de Londres. D'abord enthousiaste, elle se rend vite compte, malgré son ambition et ses compétences, qu'elle restera condamné à un poste subalterne mal payé. Pour arrondir ses fins de mois, elle travaille dans un bar à hôtesse, l'argent commence à tomber et elle l'engloutit dans l'achat de fringues de luxe. Célibataire, elle prend son pied dans des soirées libertines.
Virée de son boulot principal pour s' être opposer à une arnaque, elle comprend alors que son cul bien fait sera beaucoup plus utile à sa réussite sociale que sa tête bien pleine et elle commence à plonger avec délectation dans un appât du gain sans scrupules qui l'amènera à une folie meurtrière sans limites.

L'objectif commercial de départ est limpide: Bridget Jones + Millénium+ romance érotique = Maestra: premier opus d'une trilogie qui tente de fédérer les lectrices de ces types de roman .
En lisant les quelques critiques sur Babélio, elles semblent majoritairement déçu par cette mixture étrange.
Quant à moi, je suis surpris d'avoir terminé ce livre et d'avoir envie de lire la suite même si les nombreux passages d'achat de fringues lo bottin et jenny shoe m'ont bien rasés.
Le coté érotique est plutôt banal bien que je ne comprenne pas pourquoi elle baise surtout avec des gros vieux et moches.
Ce que j'ai apprécié ,'est que ce roman ,contrairement à ce que dit la quatrième de couverture, n'est pas un thriller, suspens faible et rebondissements quasi inexistants, mais un roman noir, nous suivons tout simplement les aventures d'une psychopathe, brisée dés son enfance et qui n'a de cesse d'écraser à son tour. C'est, en tout cas ma manière de comprendre cette héroïne particulièrement détestable et à laquelle on ne peut s'identifier.
Est ce que mon interprétation correspond à la volonté de l'auteur, nous le saurons au prochain épisode.
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« Maestra », le coup de maître de L.S. Hilton

Entre le roman noir et le roman érotique, « Maestra » est un roman intriguant. J'ai tout de suite accroché, pour très vite décrocher avant de me dire que oui, s'il y a une suite je la lirai !

Tout commence avec Judith, une jeune femme que l'on imagine bien sous tout rapport, évoluant dans le monde du marché de l'art. La journée, elle endosse le rôle de la petite assistante soumise avec brio alors que ses soirées sont placées sous la bannière du sexe à profusion. Partouseuse émérite, Judith aime les belles choses et a des fins de mois difficiles. Elle rencontre une ancienne connaissance qui l'a fait engager dans un bar à champagne miteux, où elle apprend les ficelles du métier d'entraineuse. Judith aime l'argent et décide de profiter de l'un de ses clients, mais tout ne se passera pas comme prévu...

« Maestra », un début prometteur et pourtant...

J'ai adoré l'univers dans lequel Judith travaillait, les tableaux, la façon dont est abordé le marché de l'art, mais malheureusement on s'en éloigne très vite pour se retrouver plongé dans un univers fait de talons 12 cm et de sac en cuir plaine peau. Ce qui m'a plutôt dérangée, ce n'est pas qu'on parle chiffons, après tout, je suis une femme, j'adore ça, c'est qu'on en parle à toutes les pages. Lire « Maestra », c'est un peu comme lire Grazia ou Elle, quand on enlève le placement de produit, il ne reste plus grand-chose. Mais bon, à défaut d'avoir approfondi mes connaissances sur l'art, j'aurais au moins appris qu'une lanière de sac Chanel peut vous rester dans la main à peine quelques heures après l'avoir acheté. Et ça, vu le prix, c'est tout de même inadmissible !

Sexe, meurtre et shopping à volonté

Alors, durant tout le roman, nous allons suivre notre chère Judith, de parties fines, en parties de jambes en l'air en mer, sur terre, sur pont, sous le pont, sur yacht ou sur canot, a deux ou à plusieurs... C'est inéluctable, Judith ne s'ennuie pas et à une condition physique à toute épreuve bien qu'elle ne semble pas pratiquer de sport, si ce n'est le shopping intensif.

Mon avis

Je me suis permis une chronique sur un ton léger, car le roman se prête à ce genre de chose. Bien que j'ai trouvé abusifs tous ces clichés autour des femmes qui sont toutes vénales, jalouses, accros à l'argent et prêtes à tout pour se faire entretenir par un homme riche, j'ai trouvé ce roman très rythmé. Je ne me suis pas ennuyée une seconde lors de cette lecture. J'ai tout de même eu la désagréable impression que l'auteur n'a pas su choisir le genre de son roman et on se retrouve avec un mix entre les écrits de Sophie Kinsella, Christina Lauren et de Richard Osborne (Basic Instinct).

Je n'ai pas apprécié le personnage de Judith, par contre j'ai beaucoup aimé Steve, un homme qu'elle va rencontrer lors de sa course folle suite à une malencontreuse déconvenue lors d'un week-end passé à Cannes.

« Maestra » est un roman agréable, plutôt féminin, qui surfe sur la vague de la littérature érotique qui fait fureur actuellement. Mais, une surdose de « chichis féminins » a malheureusement influencer la façon dont je juge ce roman, qui pour moi, est une lecture plaisir sans autre prétention.

Si suite il y a, je la lirai, car bon nombre de points sont encore à élucider, n'oublions pas qu'il s'agit aussi d'un roman noir, mais si je salue l'originalité, je ne suis pas convaincue par le résultat.

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Quoique fort loin de mes lectures habituelles mais encouragée par une rencontre fort plaisante avec L.S. Hilton, j'ai mis le nez dans Maestra, premier tome d'une trilogie qui a pour héroïne Judith Rashleigh.Le moins que l'on puisse dire c'est que cette jeune femme veut tout d'abord réussir , qu'importent les obstacles à surmonter et ensuite qu'elle aime la vie, l'argent , le luxe et le sexe bien sur! L'histoire commence à Londres dans une galerie de peinture réputée où les compétences universitaires de Judith ne sont guère mises en avant, elle serait plutôt la préposée aux photocopies ... Virée de façon éhontée elle va vite retomber sur ses pieds. Nous la suivons sur la Côte d'Azur, puis à Rome, Genève, Paris. de multiples prises de décision l'attendent qui ne satisferont pas toujours ses interlocuteurs... Voilà vous savez tout ou presque je ne suis pas vraiment sure de poursuivre la trilogie mais pour les amateurs Domina vient de paraître .
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Ah que voilà un bouquin qui me laisse sur un sentiment mitigé. Dire que je n'ai pas aimé serait un mensonge, il serait plus juste de dire que je m'attendais à autre chose, à quelque chose de plus rythmé surtout… de mieux, tout simplement. Il faut attendre la seconde moitié du roman pour que les choses se décantent enfin vraiment. Heureusement une fois que ça démarre le rythme reste constant.

Là où le bât blesse c'est justement qu'avant ça il faut se coltiner la première partie. Suivre la pauvre petite fille partie de rien et devenue pas grand chose… qui étale sa fortune (ou plutôt celle des autres) en se pavanant dans de la Haute Couture. Et vas-y que je te cite telle marque ici, puis telle autre là… Si ça fait rêver certain(e)s, moi ça m'a plutôt filé la nausée cet étalage façon m'as-tu-vu. Désolé mais le luxe n'est vraiment pas mon trip.

Donc pour apprécier les côtés thriller et roman noir il faudra se montrer patient ; quid de l'érotisme alors ? Il est bien présent et assumé, plutôt bien dosé, l'auteure évite les écueils de la surenchère. le mélange des genres se fait sans heurts.

Ecrit à la première personne, le roman veut nous faire vivre l'intrigue via le personnage de Judith. Un regard qui ne manque ni de cynisme, ni d'humour mais insuffisant toutefois pour que je puisse éprouver la moindre empathie pour elle. du coup forcément je suis peut être passé à côté de l'aspect immersion… le style n'est pas désagréable, loin s'en faut, la lecture s'avère même plutôt fluide.

Maestra est le premier opus d'une trilogie. Malgré mon accueil mitigé je lirai la suite ; la seconde partie du roman, nettement plus rythmée et intense, a su resserrer les liens d'une confiance qui se délitait au fil des pages.
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Mon avis reste assez partagé sur ce livre, j'ai eu bien du mal à accrocher. Tout d'abord, il faut dire que le rythme est lent dans la premier moitié du livre, cela n'aide pas à entrer dedans. Vouloir écrire un polar en le mâtinant d'érotisme pourquoi pas si c'est bien fait. Je ne doute pas qu'il aura son petit succès cet été en bord de mer et pourtant je reste dubitative. En plus si j'ai bien compris Maestra est le premier tome d'une trilogie alors je reste sur mes gardes. Nous suivons donc une jeune femme un peu paumée mais très ambitieuse qui veut à tout prix réussir une véritable arriviste, une Rastignac en herbe. Elle surf sur l'argent des autres et ne manque aucune opportunité pour entrer dans le monde des riches et là rien ne nous est épargné. La description à n'en plus finir des marques de ses fringues de haute couture, à ses pull qui sont toujours en cachemire, bref à mois d'être une fashonista, ce que je ne suis pas c'est plus que lassant. Reste une belle découverte du milieu de l'art avec ses petits secrets et ses grosses arnaques, c'est une partie que j'ai apprécié on sent une bonne documentation de ce milieu par l'auteure qui sait nous en donner le goût. J'ai pu découvrir des peintres et des tableaux que je ne connaissais pas et c'est toujours bon à prendre.

L'auteure a un réel talent d'écriture, c'est fluide et ça se lit rapidement surtout la seconde partie qui est plus rythmée. le roman est écrit à la première personne est c'est donc Judith qui parle et nous l'accompagnons dans toutes ses péripéties, question érotisme, rien de transcendant l'auteure à su doser les parties de jambes en l'air pour que nous n'en soyons pas écoeuré. Reste que le personnage principale est une jeune femme délurée, courageuse, émancipée et autonome. Ah et oui j'oubliai le plus important c'est aussi une meurtrière, égocentrique et sociopathe de talent ! Bref un personnage pas comme les autres qui ne m'a pas permis une identification car bien trop différente de ma réalité et pourtant ce que j'ai ressenti pour elle est de l'ordre de l'admiration et un besoin de protection, on a pas du tout envie qu'elle se fasse prendre mais jusqu'où pourra-t-elle aller sur cette voie ténébreuse. Après tout le battage médiatique fait autour de ce roman, je suis reste un peu sur ma faim cependant je ne regrette pas ma curiosité et je remercie NetGalley pour ce partenariat.
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Le résumé de ce livre est intriguant et c'est tout à fait justifié car l'histoire est vraiment surprenante.
On y découvre Judith qui travaille dans une maison de ventes aux enchères, mais qui pour arrondir ses fins de mois se fait embaucher au Gstaad un bar d'un genre spécial et qui m'a donné l'impression de faire un retour dans le temps. Judith est une femme loin de l'image naïve qu'elle renvoie, elle a un côté manipulatrice très prononcé et ne renonce devant rien pour arriver à ses fins. de plus elle aime le sexe, indéniablement et ne s'en cache pas. C'est une personnalité assez troublante qui m'a déstabilisé quelquefois.
Le livre est très bien écrit, j'ai craint un ton vulgaire mais pas du tout, je n'ai pas été choquée une seule seconde. L.S Hilton arrive à nous transporter dans son univers et rend accessible le milieu de l'art. On sent qu'elle maîtrise le sujet et que beaucoup de recherches ont étés faite dans ce sens.
Alors me direz-vous, est-ce que j'ai accroché ? est-ce que je vous recommanderais ce livre ? Et bien je vous dirai que pour le moment je suis mitigée j'ai passé de bons moments mais j'ai eu du mal à rentrer dans cette lecture. Je lirai les suites qui sortiront avec beaucoup d'attention et j'espère qu'ils me transporteront. En bref avec ce mélange des genres vous ne pourrez pas rester insensible : soit vous allez adorer soit vous allez détester….
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Maestra est le premier tome d'une trilogie. Dans ce volume, nous faisons la connaissance de Judith Rashleigh, une jeune femme ambitieuse qui travaille comme assistante dans une grande salle des ventes londonienne. Un job pas très bien payé, vu tout le temps qu'elle y consacre et le peu de reconnaissance qu'on lui accorde. La jeune femme officie également comme hôtesse dans un bar, et c'est là que va se présenter une opportunité incroyable, après avoir été licenciée de son travail officiel d'assistante.

Une lecture assez mitigée pour ce livre vendu comme un thriller érotique… Si j'ai apprécié certains points de ce livre, d'autres ont été beaucoup plus irritants. En points positifs : le domaine d'activité, le champ d'expertise du travail officiel de la demoiselle, les références à la peinture, l'Art. Sinon le reste… Je n'ai pas ressenti tellement de sympathie pour le personnage Judith, un peu trop garce, vulgaire, même si vers la fin, je supportais mieux ce personnage. Quelques passages « osés » permettent de ne pas trop s'ennuyer, notamment lors de l'énumération de marques de fringues et accessoires.

Suspense, est-ce que je vais lire la suite ?!
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Difficile de faire l'impasse sur l'opération marketing qui a présidé à la sortie mondiale de ce livre. Maestra paraît simultanément dans 40 pays. Les droits ont d'ores et déjà été achetés pour une adaptation cinématographique et l'auteur a déjà touché plusieurs millions de dollars pour ce qui est vendu comme un thriller érotique surpassant Cinquante nuances de Grey. Les Éditions Robert Laffont ont remporté les enchères françaises et nous assurent à grand renfort de publicité que voilà «le thriller le plus scandaleusement original que vous lirez cette année, avant de renouveler l'opération avec le lancement des tomes deux et trois.
Avant de faire la connaissance de la belle et sulfureuse Judith Rashleigh, j'ajouterai que j'ai apprécié ce livre, car tous les ingrédients sont fort bien agencés. Un peu comme si un cuisinier amateur avait suivi les conseils d'un grand chef pour réussir son plat principal.
Judith travaille à Londres pour le compte d'une maison de ventes aux enchères d'oeuvres d'art. Elle a beau être diplômée, on la relègue à des tâches subalternes. Pour soigner sa frustration, elle va suivre une amie dans les chaudes soirées de la capitale et ne va pas tarder à arrondir ses fins de mois en tant qu'escort girl de luxe avec des «quinquas, qui, l'espace de quelques heures, voulaient se faire croire qu'ils avaient un vrai rencard, avec une vraie fille, jolie, bien habillée, avec de bonnes manières, une fille qui avait envie de bavarder avec eux.» Ce mal nécessaire va lui permettre de croiser quelques personnalités et de profiter de leurs largesses, notamment de voyages et de cadeaux. Autant elle est respectée au Club, autant elle est déconsidérée dans son travail, même lorsqu'elle découvre une escroquerie potentielle, un tableau attribué à un grand maître ne serait qu'une copie.
Son destin va basculer lorsque, sur la Côte d'Azur, une partie de jambes en l'air se termine mal et que son amant meurt.
Avec l'amie qui l'accompagne, elle décide prendre la fuite vers l'Italie. Entre yachts de luxe et luxure, elle ne va pas oublier le monde de l'art. Et va trouver un moyen de se venger de son patron indélicat. C'est qu'au fil du temps, elle se construit une carapace rose à l'extérieur et noire à l'intérieur. Que les scènes érotiques très crues voisinent avec l'étude du marché de l'art et le roman noir. Judith devient petit à petit familière avec la souffrance et n'hésite pas à éliminer les gêneurs : « Je pouvais encaisser des choses trop dures à encaisser pour d'autres, et ça voulait dire que je pouvais les commettre, aussi. J'avais agi ainsi, et en avais tiré un soulagement intense. »
Si le style est nettement plus travaillé que dans les nuances de Grey, c'est avant tout par la mise en scène d'une femme volontaire qui mène les débats et agit dans son propre intérêt que Maestra est une réussite. La maîtresse femme fatale va parvenir à échapper à la police, réussir une opération très lucrative, et nous donne rendez-vous pour la suite de ses aventures avec… maestria.
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Un livre déroutant. Annoncé comme un Thriller érotique, on se demande parfois dans la première partie de cet oeuvre où l auteur veux non emmener. Et heureusement, petit à petit l'histoire prend du volume. Ensuite un enchainement bienvenue de moment assez "palpitant" viennent sauver ce livre que j'ai failli abandonner avant sa moitié. Première partie d'une trilogie, je demande à voir la seconde partie avant de me prononcer plus longuement.
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Ce livre se résumé en érotique, meurtre et argent.
Nous suivons l'histoire de Judith, d'une famille "pauvre", va arriver à se faire de l'argent et tourner du mauvais côté. Comment ? Pourquoi ? tel est mené le roman.
Entre histoire d'art et d'argent, on avance au fil des rencontres et des relations particulières. On a l'impression que l'argent est facile à acquérir, impressionnant.
Je me pose bien la question : comment une telle personne (travailleuse dans une boutique de l'art) peut se transformer en criminelle et être autant dans le monde de l'érotisme.
Pour ma part, le meurtre est facile et manque de punch, ce petit boost qui permet d'apprécier le livre.

Peut être lirai je la suite ... mais sans grande conviction à ce jour.
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