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EAN : 9782221191170
384 pages
Robert Laffont (10/03/2016)
  Existe en édition audio
2.54/5   219 notes
Résumé :
Judith Rashleigh travaille en tant qu'assistante dans une prestigieuse salle des ventes londonienne, mais ses rêves de percer dans le monde de l'art ont été graduellement émoussés par les forces du snobisme et de la corruption. Afin de joindre les deux bouts, elle travaille au noir comme hôtesse dans l'un des bars les moins salubres du West End. Mais à vrai dire, la nature de ces activités reste très bon enfant par rapport à ce qu'elle fait de ses soirées libres... ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (95) Voir plus Ajouter une critique
2,54

sur 219 notes
Premier tome mettant en scène Judith Rashleigh.👠


Judith Rashleigh issue d'un milieu pauvre et élevé par une femme alcoolique a su rebondir. Enfin, c'est ce qu'elle pensait. Malgré des études brillantes dans l'art et un poste d'assistante dans une prestigieuse salle des ventes à Londres, elle comprend qu'elle sera toujours considérée comme une sous-fifre.
Un soir, elle rencontre une ancienne amie d'enfance qui la pousse à travailler le soir en tant qu'hôtesse. Lors d'une de ces soirées, elle fait la connaissance d'un certain James. Lorsqu'elle est renvoyée comme une malpropre par Rupert, son supérieur en raison de sa curiosité concernant la provenance douteuse d'un tableau et son authenticité, Judith craque. Elle accepte de suivre James pour un week-end dans le sud de la France... mais rien ne se passe comme prévu.


Je ne vais pas tergiverser. Je suis déçue par Robert Laffont d'avoir publié ce livre dans la collection La Bête Noire qui était selon moi une des valeurs sûres dans le monde du thriller. 😖 J'achète régulièrement les livres de cette collection les yeux fermés, la qualité du contenu étant toujours au rendez-vous. Et là, je déchante avec écoeurement... surtout après avoir acheté les deux tomes (il y a un an, mais j'avoue ne pas avoir été si pressé de les lire).
Bon, déjà ce livre me pose un problème en raison de sa catégorisation. Un thriller ? Euh... faut pas pousser ! 🤨 Ce roman n'a rien d'un thriller. Après lecture, j'hésite entre roman érotique de bas étage, catalogue de luxe promotionnel en raison du nombre de marques citées ou gag littéraire....

Bon, reprenons l'histoire. Une jeune fille issue des bas quartiers se bat pour monter dans l'échelle sociale. Bon cela se tient et c'est plutôt positif comme idée. Ensuite, engagée dans une grande maison de ventes, elle comprend que son patron se livre à des activités douteuses. Renvoyée pour sa trop grande curiosité, elle éclate en larmes. Rapidement, elle se retrouve dans le sud de la France et se métamorphose en femme calculatrice et cynique. Elle rencontre des hommes riches et nigauds - notamment Steve sur le yacht dont je trouve le personnage insipide, passe son temps à s'envoyer en l'air (les descriptions sont crues dans les termes avec un vocabulaire ordurier des plus minable et en contradiction avec sa pseudo évolution sociale)... pour ensuite revenir en tueuse froide et calculatrice se vengeant et manipulant les gens comme elle le désire.
Sérieusement, plus mauvais comme scénario, on ne fait pas.😒


Après avoir lu ce livre, j'avoue que je me suis ennuyée de ce plagiat à deux sous tentant de nous vendre un thriller avec un soupçon de Nuances de Grey mixé avec Sex and the City. La seule chose plaisante dans cette oeuvre réside dans les descriptions des tableaux, leurs puissances évocatrices subtiles. Pour le reste, franchement... sans intérêt.

Je vais terminer Domina, le second volet parce que quitte à payer un livre... autant le lire. Mais franchement, si ce second volet est aussi glauque et insipide que le premier, quelle torture ...😓
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Maestra : Où comment réussir à gagner au loto sans cocher une seule case , juste en écrivant un bouquin...
Moi , si on me promet la lune , il faut assurer derrière , sinon, je dézingue ! [ Rapport à un lointain ancêtre Sicilien....].
Alors je vous cite la 4° de couverture : "Traduit dans 35 pays et déjà en cours d'adaptation par la productrice de "Millénium" et la scénariste de "La fille du train ". Cela s'annonçait bien, on est d 'accord ?
Attendez , c'est pas fini... Maestra est le premier volet d'une trilogie noire et érotique .
Je vous fait le pitch tout de suite ... C'est une jeune femme anglaise, on est à Londres . Elle est stagiaire/ assistante dans une Salle des ventes , mais financièrement , c'est pas la joie, (comme souvent les stagiaires ...). Là, elle rencontre une ancienne pote de lycée qui lui propose d'arranger ses fins de mois en bossant dans un bar à hôtesses . Puis , elle se rend compte un peu trop tard que son boss essaie de monter une arnaque au faux tableau . Au lieu de fermer sa gueule , elle fouine, ce qui n'est pas au goût de son patron qui la vire . Et là, elle décide de se payer du bon temps sur la Cote d'Azur avec sa copine de jeunesse et un pigeon obèse , sensé payer le séjour . Mais , un mauvais dosage de somnifères fait mourir le pigeon, et ni une ni deux , notre Judith embarque sur un yacht d'un mec rencontré précédemment . Là, commencent les arnaques puis le parcours meurtrier...
Entre temps , elle aura cité au moins dix marques de fringues , baisé au moins 3 fois(?), discouru un peu , beaucoup sur le marché de l'art .

Tout ceci serait plaisant s'il y avait un peu d'humour, de second degré, de suspens ,(c'est sensé être un thriller!), et SURTOUT de la psychologie au niveau des personnages , parce que là leurs réactions sont incompréhensibles .
Le proprio du yacht invite Judith sur son bateau et se comporte en autiste , il ne lui demande rien en retour, ni discussions , ni rien en dessous de la ceinture non plus .
[ Moi, je vous le dis ,cet été , les filles, on part toutes à St Tropez , ça a l'air easy !!!!]
L'héroïne est antipathique au possible et son parcours meurtrier est surprenant ...
Quand à sa sexualité ...Elle est glauque . N'importe qui, n'importe comment , elle ne choisit pas . Quand faut y aller, faut y aller , même avec un type atteint d'obésité morbide...On baise et après on tue ... Il doit y avoir mieux comme roman érotique .
Alors , j'ai enquêté ...
L'éditeur, (de Londres, Mark Smith) dit : "Ce n'était ni un bon polar, ni un bon thriller, ni même un bon roman érotique , c'était les trois à la fois".
[C'est sur qu'en mélangeant tout ça , ils feront au moins un heureux... ]
Il aurait pu rajouter qu'elle avait emprunté à "L'accro du shopping", la frénésie d'achats de fringues de marques , qu'elle avait emprunté à Patricia Highsmith, et son Talentueux Mr Ripley , les images ensoleillée de l'Italie , et la froideur meurtrière , à moins que ce soit dans "Mortelle randonnée", ou au cinéma, Sharon Stone dans Basic Instinct ?....
L'auteur est diplômée d'Oxford , (histoire de l'art), c'est bien la meilleure partie du livre ...
Et il faut dire qu'elle est décorative, qu'elle parle 4 langues avec un léger accent , qu'elle le "vend" bien son livre .
Mais regardez la vidéo babélio, elle ne regarde pas son interlocuteur/ journaliste dans les yeux , ils virevoltent dans tous les sens. Et ça, après avoir regardé 2 saisons (au moins !) du Mentalist , je peux affirmer qu'elle n'est pas très à l'aise. A mon avis , elle sait qu'elle a fait une grosse daube , et le but , c'est de s'en mettre pleins les poches .
[Allez Iris, continue comme ça et tu vas bientôt passer commissaire! ].
Bref, à partir de la page 250, j'ai tout lu en diagonale ( mais rassurez-vous, je pratique cet art avec maestr(i)a , et je n'ai rien loupé ) .
Allez, je met 2 étoiles pour l'amour de l'art , et l'info sur le parquet devant le tableau "Les Ambassadeurs"...
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Issue d'une famille glauque des basses couches sociales de Liverpool, Judith s'en est sorti grâce à sa passion pour l'histoire de l'art. Fraîchement diplômée, elle décroche un job d'assistante dans une grande société de vente aux enchères de Londres. D'abord enthousiaste, elle se rend vite compte, malgré son ambition et ses compétences, qu'elle restera condamné à un poste subalterne mal payé. Pour arrondir ses fins de mois, elle travaille dans un bar à hôtesse, l'argent commence à tomber et elle l'engloutit dans l'achat de fringues de luxe. Célibataire, elle prend son pied dans des soirées libertines.
Virée de son boulot principal pour s' être opposer à une arnaque, elle comprend alors que son cul bien fait sera beaucoup plus utile à sa réussite sociale que sa tête bien pleine et elle commence à plonger avec délectation dans un appât du gain sans scrupules qui l'amènera à une folie meurtrière sans limites.

L'objectif commercial de départ est limpide: Bridget Jones + Millénium+ romance érotique = Maestra: premier opus d'une trilogie qui tente de fédérer les lectrices de ces types de roman .
En lisant les quelques critiques sur Babélio, elles semblent majoritairement déçu par cette mixture étrange.
Quant à moi, je suis surpris d'avoir terminé ce livre et d'avoir envie de lire la suite même si les nombreux passages d'achat de fringues lo bottin et jenny shoe m'ont bien rasés.
Le coté érotique est plutôt banal bien que je ne comprenne pas pourquoi elle baise surtout avec des gros vieux et moches.
Ce que j'ai apprécié ,'est que ce roman ,contrairement à ce que dit la quatrième de couverture, n'est pas un thriller, suspens faible et rebondissements quasi inexistants, mais un roman noir, nous suivons tout simplement les aventures d'une psychopathe, brisée dés son enfance et qui n'a de cesse d'écraser à son tour. C'est, en tout cas ma manière de comprendre cette héroïne particulièrement détestable et à laquelle on ne peut s'identifier.
Est ce que mon interprétation correspond à la volonté de l'auteur, nous le saurons au prochain épisode.
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« Maestra », le coup de maître de L.S. Hilton

Entre le roman noir et le roman érotique, « Maestra » est un roman intriguant. J'ai tout de suite accroché, pour très vite décrocher avant de me dire que oui, s'il y a une suite je la lirai !

Tout commence avec Judith, une jeune femme que l'on imagine bien sous tout rapport, évoluant dans le monde du marché de l'art. La journée, elle endosse le rôle de la petite assistante soumise avec brio alors que ses soirées sont placées sous la bannière du sexe à profusion. Partouseuse émérite, Judith aime les belles choses et a des fins de mois difficiles. Elle rencontre une ancienne connaissance qui l'a fait engager dans un bar à champagne miteux, où elle apprend les ficelles du métier d'entraineuse. Judith aime l'argent et décide de profiter de l'un de ses clients, mais tout ne se passera pas comme prévu...

« Maestra », un début prometteur et pourtant...

J'ai adoré l'univers dans lequel Judith travaillait, les tableaux, la façon dont est abordé le marché de l'art, mais malheureusement on s'en éloigne très vite pour se retrouver plongé dans un univers fait de talons 12 cm et de sac en cuir plaine peau. Ce qui m'a plutôt dérangée, ce n'est pas qu'on parle chiffons, après tout, je suis une femme, j'adore ça, c'est qu'on en parle à toutes les pages. Lire « Maestra », c'est un peu comme lire Grazia ou Elle, quand on enlève le placement de produit, il ne reste plus grand-chose. Mais bon, à défaut d'avoir approfondi mes connaissances sur l'art, j'aurais au moins appris qu'une lanière de sac Chanel peut vous rester dans la main à peine quelques heures après l'avoir acheté. Et ça, vu le prix, c'est tout de même inadmissible !

Sexe, meurtre et shopping à volonté

Alors, durant tout le roman, nous allons suivre notre chère Judith, de parties fines, en parties de jambes en l'air en mer, sur terre, sur pont, sous le pont, sur yacht ou sur canot, a deux ou à plusieurs... C'est inéluctable, Judith ne s'ennuie pas et à une condition physique à toute épreuve bien qu'elle ne semble pas pratiquer de sport, si ce n'est le shopping intensif.

Mon avis

Je me suis permis une chronique sur un ton léger, car le roman se prête à ce genre de chose. Bien que j'ai trouvé abusifs tous ces clichés autour des femmes qui sont toutes vénales, jalouses, accros à l'argent et prêtes à tout pour se faire entretenir par un homme riche, j'ai trouvé ce roman très rythmé. Je ne me suis pas ennuyée une seconde lors de cette lecture. J'ai tout de même eu la désagréable impression que l'auteur n'a pas su choisir le genre de son roman et on se retrouve avec un mix entre les écrits de Sophie Kinsella, Christina Lauren et de Richard Osborne (Basic Instinct).

Je n'ai pas apprécié le personnage de Judith, par contre j'ai beaucoup aimé Steve, un homme qu'elle va rencontrer lors de sa course folle suite à une malencontreuse déconvenue lors d'un week-end passé à Cannes.

« Maestra » est un roman agréable, plutôt féminin, qui surfe sur la vague de la littérature érotique qui fait fureur actuellement. Mais, une surdose de « chichis féminins » a malheureusement influencer la façon dont je juge ce roman, qui pour moi, est une lecture plaisir sans autre prétention.

Si suite il y a, je la lirai, car bon nombre de points sont encore à élucider, n'oublions pas qu'il s'agit aussi d'un roman noir, mais si je salue l'originalité, je ne suis pas convaincue par le résultat.

Lien : http://que-lire.over-blog.co..
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Je suis très surprise et étonnée que Maestra soit le premier bouquin paru aux Editions de la Bête Noire. La Bête s'est donc bien rattrapé depuis ce ratage, en tout cas c'est ainsi que je l'ai ressenti lors de ma lecture.

Ratage à tout point de vue l'héroïne très belle, très désirable qui a une très belle garde robe, d'ailleurs l'auteur a-t-elle été sponsorisée par lesdits marques? Il y a de quoi se poser la question.

Lorsqu'elle rejoint son ami pour travailler dans un bar elle plait bien sûr au gros dégoutant de service, dégoulinant de sueur etc....

Et puis sur un yacht elle va tomber sur la seule personne au monde qui ne veut pas coucher avec elle bref cliché sur cliché.

J'ai même trouvé des redites à deux moments dans ce livre donc quand l'auteur a un trou de mémoire elle remonte une centaine de page plus haut?

Un mélange des genres entre roman noir/érotisme/marché de l'art qui ne fonctionne pas du tout bref....

Comment a-t-on pu autant entendre parler de ce livre? Qui en plus se déclinera en plusieurs tomes?
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critiques presse (1)
LePoint
04 avril 2016
"Maestra", premier volet d'une trilogie de la journaliste Lisa S. Hilton, marque la naissance d'un nouveau genre de roman noir : très rose.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
— Tu vas l'épouser ?
— Carrément. On s'est fiancés quand je suis tombée enceinte l'année dernière, mais il a déjà six gosses de son ex, alors il m'a fait avorter.
J'ai touché la peau chaude de son épaule avec compassion.
— C'est terrible. Je suis désolée.
Elle a mordu sa lèvre inférieure qui débordait presque de collagène.
— Merci. Mais j'ai eu droit à un appart' à Eaton Place après l'aspiration, donc c'est pas si mal.
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J'ai continué ce petit jeu un moment, mais je n'avais aucun moyen de savoir s'il était excité ou non ; son visage était cramoisi depuis qu'on avait déjeuné au soleil. Je l'ai fait rouler sur le dos, j'ai délacé mon caraco pour qu'il voie mes seins et j'ai manœuvré jusqu'à ce que mon visage se retrouve au-dessus de son entrejambe, le cul en l'air positionné de façon qu'il voie ma chatte par la fente de la petite culotte. Sa queue était minuscule, un petit bout de chair de cinq centimètres qui dépassait d'un épais coussin poilu. J'avais mis une capote dans ma sandale, mais je ne voyais pas comment j'allais la lui enfiler, ni comment lui pourrait m'enfiler – Dieu merci, mais bon, il allait bien falloir qu'il prenne son pied quand même.
— Est-ce que tu mérites de jouir, vilain garçon ?
— Oui, s'il vous plaît !
Clac.
— S'il vous plaît qui ?
— S'il vous plaît, maîtresse !
— Et qu'est-ce que tu veux ?
Il a encore fait cette moue, puis s'est mis à zozoter, encore plus dégoûtant.
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Qu’aurait ressenti Cendrillon si, enfin arrivée au bal, elle s’était retrouvée dans une soirée d’agence immobilière ? Les énorme bougies en pot Jo Malon ne suffisaient pas à masquer l’odeur âcre des rots de champagne. Des centaines de mecs au teint terreux et mal fringués étaient massés autour de l’open bar, frétillants comme des mormons lâchés dans Atlantic City.
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S'il y a bien une chose que ma condition de femme m'a apprise, c'est celle-ci : dans le doute, joues les ingénues .
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Allongée là, le souffle profond, une jambe tombée par terre, je sentais mon clitoris humide qui palpitait encore. C’est ça, le vrai pied, pour moi. Pas seulement le plaisir de la chair, mais le sentiment de liberté et d’invulnérabilité que je retirais à me faire écarter les cuisses et baiser par un parfait inconnu…»
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Videos de L. S. Hilton (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de L. S. Hilton
Extrait de "Ultima" de L.S. Hilton lu par Caroline Klaus. Editions Audiolib. Parution le 15 mai 2019 en téléchargement.
Pour en savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre-audio/ultima-maestra-livre-3
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