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Dans un café de Brest, deux anciens camarades d'école se retrouvent après vingt années de séparation. L'un est écrivain, l'autre, Paul Rubinstein, n'a pas connu la réussite professionnelle et amoureuse qu'on lui prédisait. Paul profite de ces retrouvailles pour se confier. Il raconte ses désillusions amoureuses, son expérience communautaire dans un kibboutz, cette vie où les échecs n'ont cessé de se succéder.

De Paris à Tel-Aviv, de Tel-Aviv à Brest, on suit la trajectoire pleine de questionnements et d'incertitudes d'un homme qui avait tout pour réussir, mais qui semble avoir passé son temps à enchaîner les désillusions. Un homme qui subit, qui ne cherche pas à entreprendre quoi que ce soit pour changer le cours des choses. A aucun moment je n'ai ressenti pour lui la moindre empathie. Plutôt envie de le secouer que de le plaindre. Un personnage agaçant en somme.

Le texte est déroulé d'un bloc, sans découpage. Cette absence de chapitres, de parties, de respirations, a fini par m'étouffer. Je me suis embourbé dans cette logorrhée, certes très bien écrite, mais dont j'ai vite perdu le fil. Il faut dire aussi que l'histoire de Paul n'a rien de passionnant. Une mise à nue trop dramatique et trop psychologique pour moi. Il manque un soupçon de fantaisie, un poil d'autodérision qui aurait permis de faire passer l'amertume de la pilule. le narrateur qualifie à un moment sa prose de « flot torrentiel ». Je crois que c'est exactement ça et malheureusement, je m'y suis noyé. C'est dommage, il y a certains passages plein de lucidité ou plutôt drôles : « Les pauvres ont tout de même cette capacité à susciter la sympathie, pour peu qu'ils aient la bonne idée de vivre loin et de rester chez eux. » ; « Je ne crois pas qu'aimer soit plus fort que d'être aimé, mais Balavoine a chanté beaucoup de conneries. C'est ce qui arrive aux chanteurs populaires lorsqu'ils se prennent pour des philosophes. »

Au final, je suis passé à côté, c'est une évidence.
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Déjà sélectionné pour le Prix Fémina de l'année 2010 avec son roman le Réprouvé, Mikaël Hirsch se retrouve une nouvelle fois en lice, en cette année 2013, pour le même prix, avec son tout dernier ouvrage, Avec les hommes.

Mince roman d'une centaine de pages, au contenu non moins assagi, Avec les hommes conte l'incroyable histoire de deux hommes, aux antipodes l'un de l'autre, qui se croisent succinctement dans leur prime jeunesse, puis se séparent, pour dresser un bilan, bien des années plus tard, de la globalité de leur existence.

Mikaël Hirsch a le don de rendre plausible ce qui ne l'ait pas forcément. Avec maintes caractéristiques réalistes, il en vient à dresser l'exacte portrait, minutieux et minimaliste, des personnages qu'il représente.

Avec les hommes nous fait voyager. Pas seulement dans de sublimes paysages, mais également psychologiquement. On en vient à fouiller l'esprit des personnages, leurs motivations, et leurs caractéristiques. Pour le personnages principal, qui semble être l'un des seul personnages du roman, outre le narrateur, je lui ai trouvé des traits de caractéristiques communs avec le protagoniste dans L'étranger d'Albert Camus. Distants, lointains, mystérieux, négatifs et pessimistes, les accords ne sont que trop nombreux entre ces deux emblèmes de l'indifférence et de l'étrangeté humaine. L'absence de dialogues accentue l'aura énigmatique de Paul, notre protagoniste, qui semble, même après la narration complète de sa vie, encore fort inconnu aux yeux du lecteur. Seul point d'ancrage affectif, la parole du narrateur, très présente, qui rattache l'histoire à la réalité et apporte une grande dose d'humanisme.

Dans un même temps, l'auteur avec talent à semer la zizanie dans l'esprit du lecteur. La fiction et le réalisme se croisent, s'entremêlent pour ne former qu'un, au point que le lecteur vient à se poser la question : cette histoire, s'est-elle réellement déroulée ? La narration à la première personne du singulier renforce cette impression de biographie, les émotions qui se dégagent de l'écriture si enchanteresse de l'auteur ajoute davantage à cette incohérence.

Il faut dire que Mikaël Hirsch manie avec habilité et aisance la langue française. Il fait honneur à la littérature francophone, met en avant sa beauté, prône sa longévité, tout en restant dans un style d'écriture simple et accessible. Dans un même temps, l'auteur nous prouve sa large culture générale, en plaçant ici et là de nombreuses références culturelles très agréables, rendant d'autant plus vivant son récit.

Dans une écriture singulière et originale, Mikaël Hirsch déploie ouvertement l'intimité de son protagoniste, sa vie gâchée, perdue, en opposition avec celle de son narrateur, auquel tout profite. Un roman fort en émotions, en désaccord avec les règles affûtés habituelles, qui permet de réfléchir posément sur l'existence de notre vie, si ardemment entamée.
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Un écrivain est à Brest pour la promotion de son dernier roman, il y rencontre Paul, ami de lycée qui va lui conter sa vie.

Je ne sais si ce récit est réalité ou fiction, toujours est-il que le récit que nous livre Mikaêl Hirsch est la confession de Paul Rubinstein à son ami écrivain…distillée par la pensée, le recul, la rencontre que l'écrivain a vécue

L'écriture est belle, épurée, va à l'essentiel. le ton assez noir, sarcastique dans la première partie du livre, s'allège dans la 2eme partie du roman.

Il y a comme un point de rupture dans ce roman, comme il y a un point de rupture dans la vie de Paul lors de sa rencontre avec Valérie.

Le roman nous interroge sur nos existences, sur l'amour, la réussite sociale….sur la fonction de l'écrivain.
En décor, la Bretagne fait écho au récit.
Ce n'est pas un livre facile à lire, j'ai failli m'y perdre à plusieurs reprises. C'est un livre exigeant, surprenant dont je ne regrette pas d'avoir poursuivi la lecture.
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En librairie dès le 22 août prochain, "Avec les hommes" est le quatrième roman de l'écrivain français Mikaël Hirsch, également auteur de "Le Réprouvé", "Les Successions" et "OMICRoN".

A Brest, un écrivain recroise Paul Rubinstein, un ancien camarade de classe perdu de vue 20 ans plus tôt et lequel a visiblement très envie de lui tenir la jambe en s'épanchant sur sa vie.
Paul lui raconte sa désillusion amoureuse avec une femme qui le quitta en raison de son faible statut social, sa fuite dans un kibboutz israélien où il travaillera dans une usine de détergents avant de rentrer en France et d'entamer une vie d'errance jusqu'à sa rencontre avec Valérie.
Une confession comme l'écrivain en entend souvent mais qui pourrait bien sonner comme un écho imprévu à sa propre vie.

Paul Rubinstein apparaît d'emblée comme un personnage romantique dont on ne sait si il faut s'en attendrir ou s'en agacer. Pas vraiment beau et dénué de charisme, peu sociable, il est surtout un homme très fleur bleue dont la grande naïveté tend au masochisme.

Quoiqu'il fasse, il finit toujours par être exclus à un moment donné au point qu'on songe à une certaine fatalité.
En cynique "éboueur des vies médiocres", l'écrivain écoute d'une oreille amusée le récit de cette vie sans relief, se rassure et se félicite d'avoir mieux réussi. Mieux vaut être à ma place qu'à la sienne se dit-il sans doute.
Sauf que cette confession l'amène progressivement à s'interroger sur sa propre vie, entièrement consacrée à la littérature. Dans le fond, à part se nourrir de la vie des autres, peut-il se targuer d'avoir mené une existence propre ? Est-il plus heureux que Paul ?

Après avoir beaucoup aimé "Le Réprouvé" et "Les Successions", j'étais curieuse de découvrir le nouveau roman de Mikaël Hirsch que celui-ci a gentiment proposé de m'envoyer.
Tout comme l'écrivain, au départ je me suis dit "Quel boulet ce Paul ! A assommer cet écrivain qui n'a rien demandé avec sa vie qui n'intéresse personne".
Mais tout comme le narrateur qui y voit une distraction pour passer le temps, je me suis surprise à tendre l'oreille, prenant d'abord Paul en pitié pour ensuite m'agacer de ce qu'il ne fasse rien pour arranger les choses.
Il est vrai que certaines personnes n'ont pas de bol dans la vie mais certaines ont vraiment l'art de s'enfoncer et de reproduire les mêmes situations, sans se donner les moyens de faire changer les choses.
Paul est vraiment un personnage à la dérive, sans ego, incapable de se réconcilier avec lui-même autrement qu'à travers le regard de quelqu'un d'autre.
On se rend compte à la fin du livre à quel point il misait sur sa rencontre avec l'écrivain pour "lui donner vie" et à quel point l'écrivain a sous-estimé toute la responsabilité dont il se voyait investi à son insu.
J'avais d'abord eu le réflexe de trouver la fin un peu trop facile (on prend souvent conscience de certaines choses quand il est trop tard) mais elle m'est finalement apparue comme une suite logique dans le cheminement du narrateur.

Les deux personnages semblent complètement opposés au départ (l'un trop humble, l'autre trop arrogant) et pourtant l'auteur nous montre au fil du récit qu'ils sont finalement tous deux aussi paumés l'un que l'autre.
Comme dans ses deux précédents romans, Mikaël Hirsch reprend cette thématique de la quête identitaire qui pousse des personnages mal dans leur peau à partir dans d'autres pays pour trouver un sens à leur vie ou à se réfugier dans d'autres existences comme c'est le cas ici de l'écrivain.
A nouveau, je me suis délectée de l'écriture de l'auteur, toujours aussi précise, juste et drôle quand il le faut et à l'origine de réflexions qui font forcément mouche dans l'esprit du lecteur et l'invitent au questionnement intérieur. Et rien que pour ça, j'ai envie de vous recommander ce roman.
Mais pour ma part, il m'a manqué ce petit quelque chose qui fait d'un roman un coup de coeur, une de ces lectures marquantes qu'on n'oubliera jamais.
Me voilà bien embêtée car je n'arrive pas à mettre le doigt sur cette chose qui m'a manquée dans ma lecture. J'ai fini ce roman avec l'impression d'un goût de trop peu. Ca doit tenir à l'histoire car je n'ai strictement rien à reprocher au style de l'auteur.
Je n'ai pas envie de conclure ce billet par un "bien mais sans plus" car je sais que pour ma part, c'est le genre de réflexion qui me pousse à passer mon chemin. Mais je ne pouvais pas non plus ne pas évoquer ma réserve.
Du coup, je suis très curieuse de découvrir d'autres avis sur ce roman et vous encourage de toute façon à découvrir l'écriture de cet auteur !
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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Michael Hirsch sonde l'âme humaine comme personne. On ne peut être léger et complaisant avec l'amour, semble-t-il nous dire. C'est un sentiment trop noble pour être galvaudé, maltraité. L'histoire de Paul et Valérie échappe à la banalité, au quotidien. Extra-ordinaire, elle nous paraît pourtant si familière.
Extrait :
Tout ce qu'on fait, et jusqu'à ce livre, ne le fait-on pas pour plaire à l'être aimé ? On croit provoquer des guerres pour le contrôle du pétrole, le pouvoir et l'argent, mais en réalité, secrètement, on cherche à rabrouer les filles qui nous ont autrefois rabroués : « tu vois que je ne suis pas un minable ; regarde, chérie, j'ai envahi la Pologne ! » Soumission totale de l'histoire à la domesticité. Voilà pourquoi je crois à Priam, à Hélène de Troie, bien plus qu'en n'importe quelle bondieuserie.
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Le narrateur, auteur, venu dédicacer son livre à Brest se retrouve dans un bar. Il a la surprise de retrouver son ancien à camarade Normal ‘Sup perdu de vue depuis plus de vingt ans.
Il n'avait jamais été beau, de cette beauté qui fait mal, plonge le spectateur dans l'embarras, le renvoie immédiatement à son humaine condition. Tout au plus avait-il connu cette sorte d'apogée physique très éphémère, située entre de longues années de modifications approximatives et un rapide déclin. »
Paul a besoin de se confier et il choisit le narrateur pour se lancer dans une longue logorrhée de ses malheurs. Un long récit, pas larmoyant, sincère de ce qu'il a vécu, subi jusqu'à ce qu'une bonne fée lui permette de trouver en lui le positif. Au début, l'écoute de l'écrivain se fait bienveillante, puis plus distraite, avec un petit sentiment de supériorité
Je comprenais parfaitement à présent la raison de ce grand déballage, ou du moins, le pensais-je. J'étais devenu celui qu'il n'était pas. J'avais la vie qu'il aurait dû avoir, si l'amour déçu ne l'avait mis en terre au plus mauvais moment. Non pas qu'il m'ait considéré comme un usurpateur, mais son regard cherchait dans le mien des traces de sa vie enfuie, un bout de lui-même, quelque chose qui aurait porté ses fruits au lieu d'avorter.
A un certain moment, le narrateur se trouve pris, fasciné, happé par le récit de Paul et se met en mode romancier.
« Lui qui n'était pas écrivain avait finalement le talent qui me manque aujourd'hui »
Petit à petit, le récit évolue et si Paul n'était pas le plus mal loti des deux. Vaut-il mieux connaître les affres d'un amour déçu ou, comme le narrateur, s'en protéger et tout donner à la littérature. Paul a eu le courage de se montrer nu, d'ouvrir ses entrailles, de parler honnêtement ; le narrateur s'en est toujours protégé pour taquiner la muse A trop s'économiser, se protéger, on ne vit pas.
« Lui qui me jalousait, je crois, pour ce statut d'écrivain si convoité, parait-il, et pourtant si pathétique, avait connu cet amour véritable dont nous rebat la littérature, auquel je n'ai jamais eu accès, et c'est moi, par conséquent, qui le jalousais à mon tour, dans une forme d'inversion des rôles. »
Mikaël Hirsch écrit « L'amour et la littérature sont tous deux des charognards. » La littérature se nourrit-elle de la vie des autres, des récits des autres ?
C'est ainsi que son histoire, s'en doutait-il seulement, est aussi devenue mon histoire. Si bien que la réalité devient fiction dès lors qu'on la rapporte. J'écrirai par conséquent et faute de mieux, le fruit de nos mensonges réciproques.
Dès les premières pages du livre, j'ai pensé, encore un nombriliste. Heureusement, j'ai poursuivi car j'aime l'écriture élégante, travaillée, fluide de l'auteur. C'est plus que cela, j'y retrouve les thèmes du départ, de la fuite pour revivre, de la quête identitaire rencontrés dans Notre-Dame et Libertalia
Livre lu dans le cadre de la Voie des Indés organisée par Libfly et les éditeurs indépendants dont Intervalles.

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Je retrouve avec bonheur l'écriture de Mikaël Hirsch que j'avais déjà appréciée dans le Réprouvé et dans Les Successions. Dans son dernier roman, il reprend les thèmes de son premier, le réprouvé : la judaïté, l'écriture et la littérature en tant qu'idéal de vie, la rencontre de deux hommes l'un admirant l'autre pour sa réussite littéraire. S'y ajoute là le mal-être d'un jeune homme brillant, Paul Rubinstein, promis à un bel avenir, mais qui peine à se faire une place dans un monde qui n'est pas le sien. Sa mère est alcoolique, il habite en cité et étudie à Normale Sup' auprès de gens de bonnes familles. Il s'amourache d'une fille, qui, mollement, lui rend la pareille, mais lorsqu'elle s'aperçoit qu'il loge en HLM, elle le quitte tout aussi mollement, sans vraiment le lui dire mais lui s'accroche.
Mikaël Hirsch n'est pas tendre avec ses personnages, dans la première partie au moins. Pas de compassion, mais d'ailleurs pourquoi en faudrait-il ? Ni pour l'écrivain-narrateur qui recueille les confidences et qui est assez réaliste quant à sa pseudo-réussite sociale sachant et mesurant tout ce à quoi il a dû renoncer pour arriver à une petite reconnaissance. Ni pour la femme aimée qui ne peut envisager rester avec un garçon issu de la classe populaire, aussi brillant soit-il ; les pages consacrées à cette partie sont terribles, sarcastiques, ironiques et très vraies, comme lorsque Paul tente de la revoir après son calamiteux séjour de quelques mois au kibboutz en Israël, et qu'elle est restée étudier à Paris
Ni enfin, pour Paul Rubinstein qui ne réussit pas à surmonter sa déception amoureuse et qui par dépit se jette dans les situations les plus improbables, les plus humiliantes. Sur un coup de tête, il part trois mois au kibboutz, une sorte de pèlerinage, de point sur sa judaïté, lui qui jusque là ne s'y est jamais vraiment intéressé et sur son désir de construire une oeuvre littéraire. On a envie de le secouer Paul, de lui dire de se bouger plutôt que de se complaire dans son mal-être, dans sa dépression. Il est une sorte de bouc émissaire ou de punching-ball universel : tout le monde se fout de lui, le méprise. Il lui faudra tout quitter, femme aimée sans retour, études, Paris et rejoindre Brest pour tenter de revivre.
C'est un roman sombre avec des personnages de la même teinte, qui néanmoins ne finit pas dans le noir absolu : la Bretagne en rédemption et Brest salvatrice (je vois des sourires bretons aux lèvres qui vont s'agrandir lorsque je vais dire que les descriptions de cette région sont belles -peut-être pas toujours flatteuses pour Brest- mais il me semble que M. Hirsch connaît et aime la région) ! Ce roman est un mélange pour le meilleur des deux précédents de l'auteur : les thèmes du premier avec l'excellence de l'écriture du second : une vraie réussite. La langue est belle, travaillée, sans omettre parfois, au détour d'un virgule, un langage plus direct, franc et cru pour décrire des situations chocs ou gênantes. Aucune phrase, aucun mot ne sont inutiles, tout le superflu a été ôté pour arriver à ce roman de 122 pages. J'aurais pu citer encore plus de passages pour tenter d'appâter le chaland ou dit plus élégamment, pour flatter l'intelligence du futur lecteur, mais je fais confiance à la curiosité et à l'envie de découverte.
Mikaël Hirsch est un écrivain qui se bonifie de livre en livre, sachant qu'il était déjà parti d'assez haut...
Lien : http://lyvres.over-blog.com/
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Ce livre (4ème roman de cet auteur, également libraire) oscille entre humour, ironie, lenteur, et phrases qui frappent et touchent.
On débute avec une rencontre entre deux vieilles connaissances dans un bar de Brest, un jour de pluie, puis on se retrouve dans un Kibboutz à vivre des situations aussi malheureuses qu'hilarantes, jusqu'à ce que l'auteur vienne nous cueillir, sans que l'on ne s'y attende.
Mikaël Hirsch se livre ici à une vraie réflexion sur le statut social, l'écriture, l'amitié, la manipulation...
Au fait qu'un homme ordinaire puisse s'imposer comme sujet d'un roman.
(Ce qui m'a fait penser à une chanson des Innocents "Un homme extraordinaire"... désolée... on a la culture qu'on peut... mais, moi je la trouve très belle cette chanson... voilà, fin de...).

La suite:
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