« Tatouer devient un art performatif, le tatoueur en action crée la réalité. » (p. 87)
« Étrange impression d’être marqué comme le bétail, et en même temps se sentir distingué, protégé par ce signe-talisman. Tel un croyant que le prêtre aurait béni. » (p. 27)
Je n'avais cessé d'y penser. Depuis au moins vingt ans. La tentation avait crû avec les années. Le tabou qui l'entourait ne l'avait pas affaiblie, au contraire. Sans ce tabou familial, j'aurais plus vite cédé, tourné la page. Ça n'aurait pas mérité que je m'y attarde. Le tabou a hypnotisé le fantasme.
« Mon Vulnerant me rendrait-il moins fort ? » (p. 34)
J’en saurai plus sur toi quand j’aurai vu. Avec quelle image, quelle phrase profanes-tu ta peau ? Qu’est-ce qui vaudrait bien la peine de durer autant que ton propre corps, de se décomposer avec toi ?