Les soeurs Carmines, tome 2 : Belle de gris

Dès le début, on est plongé dans l'univers sombre et singulier de Grisaille, aux côtés d'une Tristabelle bien déterminée à obtenir ce qu'elle veut, coûte que coûte. Ses manipulations et ses complots pour accéder au bal de la Reine sont assez divertissants, mais parfois, on se perd dans les méandres de ses pensées et de ses actions. Est-ce une stratégie à la "Ocean's Eleven", où chaque geste prend son sens à la fin ? C'est ce que j'espérai découvrir au fil des pages.
Cependant, malgré son caractère affirmé, Tristabelle peine à susciter l'attachement du lecteur. Les personnages antipathiques peuvent être attrayants pour certains, mais pour d'autres, comme moi, cela peut parfois être un frein à l'immersion dans l'histoire.
C'est vers le milieu du roman que l'intrigue commence à se densifier, offrant une meilleure compréhension de Tristabelle et de l'univers dans lequel elle évolue. Les retours sur Merry ajoutent également de la profondeur au récit, apportant un éclairage bienvenu sur la suite directe aux événements du premier tome.
Au final, "Belle de gris" est une lecture divertissante, mais qui ne conviendra peut-être pas à tous les lecteurs. Pour ceux qui apprécient les univers sombres et les personnages antipathiques de prime abord, ce deuxième tome offre une plongée distrayante dans un monde où complots et mystères se mêlent à une touche d'humour décalé.

Un deuxième tome encore meilleur que le premier. Tristabelle étant à la fois complètement dénuée d'empathie et de scrupules et totalement imbue d'elle-même, ses monologues intérieurs comme ses répliques verbales sont un festival d'humour noir, et ses actes délicieusement inadaptés socialement. En tout cas, pour notre monde à nous. Car dans le monde des soeurs Carmines, elle paraît presque normale. Ou du moins, ses propos et ses actes ne semblent pas choquer les gens plus que ça... Mais ce que j'ai aimé, c'est que derrière toute cette insensibilité se cache un secret que même elle ignorait jusqu'ici et qui pourrait bien donner une tournure un peu plus tragique à sa vie... J'ai également aimé le personnage du policier qui est touchant, même s'il fait fausse route tout le long du livre. En résumé, j'ai passé un excellent moment avec cette lecture et j'ai hâte de lire le troisième tome.

Tristabelle sait ce qu'elle veut: une place comme dame de compagnie de la Reine. Et pour cela, il y a évidemment des sacrifices à faire et des complots à peaufiner. Avec une grâce légendaire et une absence totale d'empathie, la jeune fille a bien l'intention d'arriver à ses fins!

J'avais beaucoup aimé le premier tome de cette saga. Son côté sombre, légèrement victorien et un peu steampunk sur les bords, m'avait plu. Aussi, c'est avec plaisir que je retrouve cet univers en suivant les pas de la soeur aînée de la famille Carmine.

J'ai été époustouflée par le caractère entier, dirons-nous, de la demoiselle! Loin d'avoir froid aux yeux, elle est dotée d'une égoïsme à toute épreuve! Ses soupirants sont de malheureuses victimes sur pied, et elle ne voit ses congénères qu'à travers le prisme de ce qu'ils peuvent lui apporter.

Une course s'engage pour obtenir un poste prestigieux, et Tristabelle n'est évidemment pas la seule jeune fille en lice. Elle le sait, et a bien l'intention d'évincer toutes les autres, quel qu'en soit le prix d'ailleurs.

C'est un roman qui se lit rapidement. Les personnages sont piquants, intrigants et/ou souvent obséquieux. Et la sauce prend, c'est un rythme qui fonctionne et qui sort du lot.

En tout cas, je suis très curieuse du dernier tome de cette série, puisque l'on y suit la dernière soeur, beaucoup plus jeune, de cette fratrie particulière.
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J'ai découvert le premier tome de la série il y a seulement quelques jours et je n'arrive pas à lâcher ma lecture. La narratrice est absolument merveilleuse et j'adore écouter cette série !
Je me force même à ne pas en écouter trop d'un coup pour savourer le plaisir de l'écoute encore plus longtemps.
Le début de ce deuxième tome m'a un peu moins plus plus car on est dans la tête de Tristabelle et que c'est la soeur que j'apprécie le moins. Mais au fil de mon écoute j'ai appris à la découvrir et je l'apprécie de plus en plus au fil des pages. J'ai appréciè retrouver Merryvère et Dolorine m'a un peu manqué.
J'ai adoré l'intrigue de ce nouveau tome et j'ai hâte de découvrir le prochain tome qui doit parler de Dolorine.

Après un coup de coeur avec le tome 1, c'est un coup de foudre pour le tome 2... alors vivement le tome 3 !

Cette fois ci, on suit les pérégrinations, machinations et autres conspirations de l'aînée des Carmines, la sulfurique Tristabelle. Son but ultime est d'obtenir son invitation et la tenue parfaite pour le Bal de la Reine... en soi, rien de fulgurant me direz vous, mais Tristabelle nous raconte son histoire avec tellement de piquant, de repartie que c'est un véritable délice à lire !
La petite Dolorine m'a un peu manquée mais le tome 3 se concentrera sur elle, j'ai hâte de retrouver pleinement Monsieur Nyx, sa poupée possédée et parfaitement démoniaque.

La plume de l'auteur est un vrai plus, bien que l'univers et les personnages soient déjà très intéressants, voire additictifs.

Il faut à tout prix que vous lisiez cette trilogie !!

Très bonne suite. On suit l'aînée des soeurs Carmine et son esprit est retorse. Elle est insensible, sarcastique et pleine d'humour noire. Elle n'a pas peur de se salir les mains même si elle préfère manipuler les autres. Attention aux soupirants. Elle a une bon plan pour arriver à ses fins. Plusieurs intrigues se mêlent dans cette bonne vieille ville de Grisaille, bien des morts. J'ai aimé l'esprit sombre et drôle à la fois!

J'avais adoré le premier tome, je me suis jetée sur la suite. J'ai envie d'avancer dans mes sagas donc on termine ce qu'on commence cette année !

Dans ce deuxième tome on va suivre Tristabelle, un personnage haut en couleur. Délicieusement provocante et hautaine, j'ai adoré cette bad bitch et la manière dont elle s'adresse au lecteur. C'est toujours aussi bien écrit et drôle.

Le ton si particulier de l'auteur nous emmène encore une fois dans les rues de Grisaille. Aux côtés de Tristabelle on en découvre encore plus sur cet univers si particulier, même si parfois je ne voyait pas où elle voulait en venir. Cette fois-ci, l'objectif est d'approcher la reine et de devenir sa dame de compagnie. Pour ça : tous les coups sont permis.

C'est encore une fois très original et j'ai hâte de lire le troisième tome pour conclure cette trilogie. Les trois soeurs sont très attachantes et rendent l'intrigue intéressante. Une très belle découverte que je recommande à tous les amoureux de fantasy et personnages charismatiques.

En bref, une excellente lecture. J'espère que la suite en poche sera pour bientôt !
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Dans le premier tome des Soeurs Carmines, j'avais détesté Tristabelle, l'aînée des trois enfants, je la trouvais mauvaise sans raisons valables, juste un être cruel et dépourvu de sentiments. Il s'avère que nous avions l'histoire du point de vue de la cadette, qui déteste au plus haut point sa soeur et inversement. Dans celui-ci, j'ai adoré la découvrir et tenter de la comprendre. C'est un personnage très psychologique avec une certaine absence de conscience et d'émotions (donc je n'avais pas tout à fait tort au début 😅) et pourtant une énorme intelligence. Les manigances de cette nana sont excellentes et ses ambitions encore plus, plus on la déteste plus elle devient forte. Son histoire m'a déchiré le coeur a un moment et ça c'est pas cool !

Un deuxième tome passionnant !
Dans cette suite, c'est l'ainée de la famille Carmine qui nous raconte l'histoire. Et ce avec sa voix très particulière. La voix de quelqu'un de particulièrement sûre d'elle et qui est prête à tout pour atteindre ses objectifs (même si ils sont parfois superficiel), et ça, même si du sang doit être versé.

L'ambiance reste toujours truculente avec cet humour noir et ce côté morbide que j'affectionne tant !
Et les personnages toujours aussi décalés et leur côté irréalistes.
Je ne pensais pas tant apprécier ce tome car, dans le premier tome, j'avais du mal avec Tristabelle, mais finalement, son côté sociopathe m'a accrochées.
Par contre, je suis un peu déçue de ne pas avoir plus lu Dolorine qui est tellement choupi mimi !
L'histoire est prenante même si je ne voit pas trop en quoi elle fait avancer l'intrigue, j'aimerais en savoir plus sur l'origine des soeurs et sur ce qui va se passer à Grisaille.

Le dernier tome est une lecture que j'attends avec impatience car Dolorine en sera le personnage principal. Je me le suis donc vite procuré !

Un plaisir de retrouver la plume d'Ariel Holzl et notamment ce personnage qui m'avait autant agacée qu'intriguée dans le premier volume. Parce que Tristabelle a un coeur de pierre, beaucoup de mépris pour sa petite soeur et une affection particulière pour sa toilette. Mais elle est surtout très consciente de sa propre valeur ou plutôt son narcissisme et son égocentrisme en sont parfaitement conscients. Bref c'est un personnage haut en couleur qu'il me tardait de connaître davantage et ça tombe bien, parce qu'après un début à la troisième personne du singulier, Tristabelle prend les choses en main, enfin plutôt la narration, et nous entraîne dans ses pensées plus aiguisées que des lames et son mordant si délicieux.

Lors de son passage au salon de thé de Védastine Lamproie (où se côtoient des amis arrivant à date de péremption), Tristabelle entend parler du Bal de la Reine. Les bals elle s'en moque plus ou moins, de toute façon tout bal qui se passe de sa présence ne sera qu'un ennui mortel…par contre le bal où la Reine est censée choisir sa confidente, là c'est autre chose ! Retroussant ses manches, côtoyant même le Grisaille des bas-fonds pour arriver à ses fins, la jeune femme se lance à corps perdu dans sa quête. Au programme ? Trouver quelques montes en l'air pour voler des invitations, se procurer une robe de bal hors de prix -et donc travailler (erk) pour l'obtenir- et bien entendu éliminer – en tout bien tout honneur – ses rivales.

En fait, tout aurait dû se dérouler à merveille s'il n'y avait pas eu cette série de meurtres lui collant aux basques, et le délicieux mais non moins encombrant Inspecteur Eldrich Creusombre (mais n'hésitez pas à m'appeler Eddie) pour la suivre à la trace et la soupçonner de meurtres. Comme si elle ne savait pas qu'il fallait éliminer tous les témoins lors d'un dérapage de ce genre. Non décidément ça ne lui plaît pas du tout mais quand en plus ça en vient à ruiner sa robe de bal, la déchéance commence à devenir embarrassante.

Les quelques centaines de pages qui composent le récit passent à une vitesse folle en compagnie des pensées de Tristabelle. On en apprend à la fois sur les Carmines, mais aussi sur le père de l'aînée de la famille. de quoi plonger un peu plus dans les mystères de Grisaille et les créatures oups personnes qui la peuplent. Bien moins en proie aux dilemmes de sa soeur, Merryvères, chaque mot sortant de la bouche de Tristabelle est une invitation à 1) sourire de façon machiavélique, 2) la trouver franchement désopilante, 3) lui donner une petite tape sur la tête, Franchement Tristabelle. Bref c'est très drôle, bourré d'humour noir et d'images gores et j'ai adoré.

Belle de Gris est le second volume des Soeurs Carmines et nous y suivons la narcissique, égocentrique et cynique Tristabelle Carmine. Autant vous dire que c'est un roman qui se lit d'une traite avec un sourire diabolique aux lèvres tant les piques méchantes mais clairvoyantes de la jeune demoiselle sont parfaitement ajustées. A travers ses yeux et sa langue de vipère, c'est toute la société de Grisaille qui y passe, des bas fonds à la haute société. Un récit de haute volée alors qu'elle ne demande qu'à briller aux côtés de la Reine mais que des désagréments semblent la suivre : serpent, fantômes, meurtres en série et un inspecteur délici…désespérant. Hâte de lire le dernier volume sur cette famille qui baigne dans les ennuis jusqu'au cou, de mère en fille.
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