La sympathie n'a jamais été un facteur d'innocence.
Un mauvais caractère n'a jamais été preuve de culpabilité.
Peu à peu, "l'affaire de la Josacine" s'éloigne. Elle aura mis au jour deux univers : celui des notables, regroupés autour de l'un d'entre eux. Et celui des victimes, doublement victimes : par la perte d'un enfant et par l'attitude d'un certain public. Plus que jamais, il y a la justice d'un côté, et la rumeur de l'autre.
La première tranche, la seconde corrode
Pour les parents d'Émilie, morte un soir de juin 1994, cette histoire n'aura jamais de fin. Les ballerines de la petite fille qui rêvait de devenir danseuse sont aujourd'hui dans une boîte où est gravé son prénom.
À revoir les images de cette époque, on est simplement atterré. Comment expliquer ce déchaînement de haine ? Et pourquoi s'en prendre aux Tanay ?
Voici une mère qui a perdu sa fille, qui est traitée comme une pestiférée. Voici un père assommé de douleur, qui est couvert de crachats. La pire France, celle des rumeurs, de la lie, des haines douteuses, vient de renaître. Bientôt, ce sera pire...