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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Tout simplement remarquable.

C'est de loin le meilleur d'Horowitz- pour les quelques romans que j'ai lu de lui jusqu'à présent; et pour sûr ce n'est pas avec celui-là que je m'arrêterai!

En plus de l'intrigue et du suspens (version Masque de fer) qui m'ont très bien tenue en haleine tout au long de cette lecture, on sent bien qu'il y a eu en amont un travail de recherches minutieux sur l'Angleterre (et Londres) au 16ème siècle.

Quoi ? Le XVI° siècle ? mais pourquoi celui-là ?? Parce que c'est l'équivalent de la Renaissance dans notre histoire, c'est le fameux siècle élisabéthain rendu célèbre grâce à celui qui est toujours l'ambassadeur de la langue anglaise (et personnage de ce roman ) : William Shakespeare !
Les descriptions des rues, des gens, du théâtre de la Rose, des vêtements sont d'une précision saisissante.
En plus le lecteur passe d'une scène qui ne peut que nous rappeler celles des Misérables de notre Victor Hugo national, à des scènes bien plus dickensiennes. Quant à celle où on rencontre Shakespeare, encore au début de sa carrière : c'est juste génial !

J'ai aimé la façon dont Horowitz revisite (sans trop le faire) et met en scène la figure de l'orphelin si populaire dans l'imaginaire britannique depuis le 19ème siècle. Et bien sûr j'ai aussi aimé retrouver son humour qui donne toute sa saveur et sa signature au récit.

Bien sûr, comme l'aspect historique et les références littéraires sont très présents dans ce roman, je comprends que cela puisse le rendre peu accessible et même totalement décourageant pour des lecteurs loin d'être chevronnés aux Thénardier, Fagin et autres bandits de grands chemins lésés par la Révolution Industrielle et le pouvoir royal.
Mais en ce qui concerne, vous l'aurez compris, je suis totalement conquise !
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Petit livre tout fin de 220 pages, « Le diable et son valet » ne paie à première vue pas de mine, et pourtant... Vendu comme un thriller historique mâtiné de fantastique, la part de surnaturel y est finalement à peine présente. En revanche, pour ce qui est de l'aspect roman noir, Anthony Horowitz s'est surpassé.

Pour avoir lu (et plutôt bien aimé) la duologie David Eliot, on y retrouve ici le suspense, les mystères, un complot, le talent de l'auteur pour poser un décor et son humour délicieusement grinçant. Exit en revanche l'extravagance des meilleurs passages de « Maudit Graal », ici, l'ambiance est beaucoup plus sérieuse.

« Le diable et son valet » tape dans le pur récit historique et réaliste, à grands renforts de détails pas très sexy. Les rues ne sont pas propres du tout, les gens non plus, la variole fait des ravages et la misère comme les criminels traînent partout. Ceci dit, en parlant de sexy et de criminel, mentionnons un certain bandit de grands chemins aux yeux bleu clair, longs cheveux noirs et sourire ravageur, vêtu d'un long manteau en cuir. Pour notre plus grand plaisir, Anthony Horowitz met un point d'honneur à insister sur sa perfection physique... et son caractère n'est pas en reste. Bref, chacune de ses apparitions donne *sacrément* chaud, ce qui tombe plutôt bien, étant donné que cette histoire se déroule en Décembre. Or, Décembre au XVIe siècle, c'est encore moins cool que maintenant. La Tamise est gelée, il pleut et neige dans les maisons à travers les toits percés et bien évidemment, il faut pour la plupart des gens se contenter de maigres couvertures trouées, quand on la chance d'en avoir. le froid suinte des pages et c'est tout juste si l'on ne sent pas la neige congeler nos orteils en direct live.

Mis à part ça, le thème du théâtre ne fait son apparition qu'à la moitié du roman environ. L'auteur prend le temps de poser les bases de son histoire, tout en nous y plongeant tête la première et sans le moindre temps mort, du début à la fin. Malgré un début qui pourrait avoir l'air longuet, l'auteur parvient à maintenir notre intérêt en éveil grâce à ses personnages. Si Tom manque étonnamment de charisme, c'est surtout parce que les autres en débordent, en bien comme en mal. Qu'il s'agisse des repoussants aubergistes qui l'ont élevé, d'un certain assassin ultracanon ou de la haute en couleur Molly qui éclipse tous les autres, ils portent le récit jusqu'à ce que le mystère s'en mêle. Aucun passage n'est inutile ; tout, dans le cheminement de Tom, est logique. Jamais l'on n'a l'impression que l'adolescent est trop chanceux, il n'y a pas non plus de coïncidences dans cette histoire. Et si certains ressorts de celle-ci sont indéniablement beaucoup trop prévisibles (entre le prologue et les indices pas vraiment discrets distillés un peu partout au fur et à mesure du récit), le suspense va néanmoins croissant. Avoir compris avant Tom de quoi il retourne ne permet pas de prévoir l'issue du récit, et autant prévenir, Anthony Horowitz ne ménage pas nos nerfs !

« Le diable et son valet » est donc clairement un coup de coeur, même si tout ça manque un peu d'originalité et d'audace. L'intrigue est tout compte fait ultra classique (en plus d'être aisément devinable) et même si le plaisir de lecture demeure indéniablement intact, on aurait aimé être un peu surpris. C'est bien la seule chose qu'il y a à reprocher à ce thriller historique léché, labellisé jeunesse mais pas édulcoré pour autant, au décor ciselé par de nombreux détails.
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Une intrigue intéressante, et avec une pointe de fantastique, une époque qu'on découvre avec stupéfaction (l'Angleterre élisabéthaine), bien loin de ce qu'on en croyait connaitre, et un héros qu'on a envie de sauver... une fois de plus Horowitz fait bien le taf.
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Je viens tout juste de terminer ma lecture.
Ma fille devant le lire pour le collège, je m'y suis plongé, pour pouvoir en discuter ensemble.
Quelle belle découverte. On découvre ici la vie de Tom, recueilli chez un couple d'aubergiste, maltraité, travaillant dur....
Un jour, un chevalier arrive au village à la recherche d'un jeune garçon. Ils s'enfuiront pour rejoindre Londres, mais Ratsey les en empêchera en tuant le cavalier.
Tom rejoindra donc seul la grande ville. Il y fera plusieurs rencontres qui le mèneront à devenir comédien, pour une troupe quelque peu particulière.
Le grand soir de la représentation devant la reine d'Angleterre approche.
Mais un complot se joue.
Heureusement que le jeune garçon est là pour empêcher le pire.
La reine et Tom sont liés. Mais par quoi ?
J'ai adoré ma lecture. On y trouve de l'aventure, du suspense. Ce roman est parfait pour les lecteurs en herbe qui veulent se tourner vers les livres policiers.
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