Une heureuse lecture.
Houellebecq, je l'appréciais déjà, j'aimais son écriture. Découvrir un peu plus encore l'étendue de sa culture et de ce que j'appellerais sa misanthropie glaçante, son cynisme bienfaiteur, m'a plu.
Lévy, je ne connaissais de lui que les coups de gueule et je pensais de lui qu'il était un de ces types de la rive gauche, prompts à dénoncer mais préférant le faire du cuir confortable d'un salon haussmannien. Eh bien non, même si je le trouve parfois pédant par l'étalage de références culturelles, je dois reconnaître son courage et la force de sa réflexion.
Alors quand vous mettez les deux hommes et faites de leurs échanges épistolaires un livre, vous avez un nid de réflexions à prendre, tourner, retourner et malmener.
Un peu de lumières.