Parce que ma tête prend l'eau, parce que mes souvenirs se grippent et que ma mémoire me file entre les doigts. (p.20)
Connaît-on jamais vraiment ceux que l'on aime ?
La vérité demande du courage à celui qui l'exprime tout autant qu'à celui qui la reçoit.
Le plus triste, quand on meurt, c'est pour ceux que l'on laisse derrière soi. C'est un morceau d'eux alors qui ne vit plus en vous
On peut vivre sa vie de deux façons, soit comme si rien n'est un miracle, soit comme si tout l'est.
Julia plane. Son corps s’abandonne. Elle se sent féminine, désirable, désirée. Un plaisir intense, une euphorie des sens, ça résonne dans son ventre, irradie son cœur, c’est son âme toute entière qui hurle sa joie d’être en vie. Elle est ici et maintenant. À sa place. Et pour rien au monde, elle ne voudrait être ailleurs.
Accepte d’être vulnérable. C’est le secret du bonheur. Accepter de marcher nu dans une assemblée de gens vêtus. Se montrer tel que l’on est, tendre le flanc aux jugements. il n’y a que comme cela que l’on est vivant !
Le plus triste, quand on meurt, c’est pour ceux que l’on laisse derrière soi. C’est un morceau d’eux alors qui ne vit plus en vous.
À bientôt quatre-vingt-dix ans, s’il y a bien une chose dont je suis certaine, c’est que dans cette vie rien ne relève du hasard.
Crois-moi ma chérie, quelque chose ou quelqu’un sème sur nos routes des rencontres et des épreuves qui, quand on y regarde bien, prennent un tout autre sens. Il suffit de chausser les bonnes lunettes et d’être patient. Malgré tout ce que ma vie a compté de douleurs et de chagrins, je suis une optimiste indécrottable. En toute chose, malheur est bon.
Penses-y ma chérie quand tu liras ce carnet. Guette les signes qui l’accompagnent.
A cet instant, seule dans le cuisine où flotte une odeur de gratin, je découvre que je suis invincible. Les menaces de mon père ne pourront plus rien.