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2,88

sur 157 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce qui fait le succès d'un roman, c'est, en partie, le volume d'encre qu'il fait couler après sa sortie. Certains en produisent des hectolitres pouvant remplir des fûts de bière à Munich tandis que d'autres transpirent péniblement quelques gouttes délavées.
Chambre 507, sorti le mois dernier aux Éditions Super 8, n'en est pas encore une source inépuisable mais, à mon humble avis, est en passe de le devenir.
Preuve en est les avis complètement divergents surfant sur la toile. J'ajoute mes quelques gouttes d'encre afin d'alimenter ce ru et je m'explique :
Sans conteste, Chambre 507 fait partie de ces romans qui attirent le lectorat. Un hôpital psychiatrique en toile de fond, un tueur en série aveugle, un jeune art-thérapeute combattant ses propres démons...autant dire que la quatrième de couverture en a séduit et en séduira plus d'un, tout bon amateur de thriller étant, à mon avis, attiré par les romans se déroulant dans une chambre capitonnée autant qu'une mouche par un ruban collant.
En ce qui me concerne, je n'ai pas eu le temps de battre des ailes et ai foncé dans le piège aveuglément, et ma foi...me voilà fort partagée...
Partagée par le talent d'écriture à quatre mains et deux cerveaux de messieurs Hutchins et Weisman et un certain ennui que j'ai ressenti pendant ma lecture.
Partagée par une histoire mi figue mi raisin, qui ne fait pas débarquer à la destination promise et les étapes surprises flirtant avec le fantastique.
Partagée par un manque de frisson malgré un décor propice à la tension et une fin faisant polémique qui, pourtant, a donné tout son intérêt et son originalité à ce récit.
Partagée, donc. Entre un manque de plaisir évident mais une (fin) non conventionnelle que j'ai beaucoup aimée et qui risque de faire couler un peu, voir beaucoup d'encre...

Lien : http://sous-les-paves-la-pag..
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Édition originale :

2009 sous le titre « Personal Effects: Dark Art »


Première édition française :

2014



Temps de lecture :

environ 5 h 30 pour un lecteur moyen (300 m/m)



Un mot sur les auteurs :

Jordan Weisman est américain ; il est né en 1960. J.C. Hutchins est américain aussi ; il est né en 1975. les deux hommes ont en commun de ne pas être auteurs. Ils ne travaillent que par paire (chacun est coauteur avec d'autres écrivains).
Weisman est créateur de jeux vidéos (et de jeux de rôles) ; Hutchins est créateur de podcasts. C'est leur seule oeuvre commune.


Synopsis :



Que faut-il en retenir ?

On baigne clairement dans le fantastique-horreur… ça commence comme un thriller, mais les phénomènes étranges et angoissants se succèdent à train d'enfer. La forme littéraire me plaît bien : c'est bourré de références SF et geeks… bref, ce n'est pas mal écrit du tout pour un public né entre 1970 et 1980… les autres risquent de passer à travers par mal de refs. D'ailleurs, je note que l'édition française est « tronquée » de tout un tas de « goodies » livré avec le bouquin aux états unis : de faux articles de presse, la carte du tueur… un peu comme pour un jeu de rôle. Dommage, c'eût été un plus.
Pour ce qui est du scénario, c'est bien ficelé et très progressif. Les éléments s'enchaînent et mènent aux éléments suivants. Et puis c'est bien oppressant comme il faut… bref que de bonnes choses ?



Pour conclure :

… et puis plouf !!! La fin !!! Non, mais sérieusement ? Une fin brouillonne, confuse, qui répond à côté (pour l'intrigue principale) et pas du tout (pour l'intrigue secondaire « familiale »). Franchement, après tous ces bons moments, j'ai presque eu envie de balancer le bouquin (comme Jean-Edern Hallier en gueulant « c'est de la merde ! »). Bon, mais dans ma grande mansuétude, je mets quand même trois, pour tout le reste du livre.
Je souligne d'ailleurs que sur le site officiel d'un des auteurs, il est sous-entendu que c'est le premier roman d'une série… si la suite est du même tonneau, je m'en vais traverser l'océan pour leur montrer de quel bois je me chauffe.

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Au départ j'ai été emballé par ce livre.

Certes l'intrigue paraissait classique, l'homme enfermé dans un asile de fous et accusé de meurtres qu'il ne pouvait pas avoir commis. Son art-thérapeute qui essaye de le sauver envers et contre tout.

Je suis vite entrée dans le livre. Mais au fur et à mesure que j'avançais dans le livre, je me demandais où l'auteur voulait m'amener. Toujours un bon point.

Ensuite quand l'intrigue a basculé vers le fantastique, j'ai commencé à lâcher prise. Je n'ai rien contre le fantastique (voir ma liste de lecture), mais là je ne sais pas pourquoi cela m'a dérangé. Je ne trouvais pas que ça avait sa place dans ce livre.

Enfin, la fin m'a déçue. Certes, l'intrigue principale est plus ou moins bouclée, mais je n'ai pas forcément bien compris où l'auteur voulait en venir et je ne suis même pas sûre d'avoir bien compris la fin...
En plus, il y a un certains nombres d'éléments secondaires (ou pas, selon cotre propre ressenti) qui restent en suspend. Je trouve ça dérangeant dans le fait que l'auteur semble certain qu'il fera une suite à son livre. Je trouve ça présomptueux. Mais ce n'est que mon avis.
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J'ai été déçue par ce roman dont j'espérais beaucoup. Pourtant, les critiques m'avaient prévenue.. j'ai voulu me faire ma propre idée, et finalement, je rejoins l'avis général.

Je trouve que le résumé est assez trompeur, car il laisse entendre que l'essentiel de l'histoire repose sur des entretiens entre Zachary et Martin Grace au fin fond d'un HP délabré, alors que ça m'a paru limite secondaire. L'entourage de Zachary (son frère et sa copine entre autres) est très décalé, d'une façon qui ne m'a pas plu, et a pris trop de place dans l'histoire à mon goût. (En clair, ils m'ont saoulée, et si on ne les voyait pas souvent, ça pourrait passer, mais ils sont omniprésents et c'était vraiment lassant). le père de Zachary est également pas mal présent en toile de fond mais n'a aucune nuance, toutes ses scènes ne servent qu'à engueuler son fils sans rien lui expliquer, c'était gonflant aussi.

Les scènes qui auraient dû me plaire sont celles passées à l'hôpital mais vraiment, trop peu de choses s'y sont déroulées à mon goût. Au bout de 200 pages, on n'a rencontré Martin Grace que 2 fois, c'est vite expédié, la certitude de Zach qui pense parvenir à le "guérir" en quelques jours à peine (alors que personne n'a jamais réussi) m'a paru bien naïve et irréaliste. le personnage de Martin n'est pas attachant du tout et l'histoire dérive beaucoup trop sur le "secret de famille" de Zach.

Au final, ni ce fameux secret de famille ni la relation Zach-Martin ne m'ont semblé aboutis ou intéressants puisque trop survolés. Même l'atmosphère lugubre du vieil hôpital ne m'a pas du tout touchée. Je retiens tout de même la plume des auteurs, qui écrivent bien, mais je n'ai vraiment pas accroché avec cette histoire.
Lien : http://read-aholic.blog4ever..
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La Chambre 507 ne fait pas partie de la grande littérature. Ses co-auteurs sont scénaristes et la langue s'en ressent. Toutefois, je ne demande guère plus à un livre que m'aspirer dans la narration. Sur ce point, les exigences sont remplies. L'histoire est prenante sans être haletante et encore moins terrifiante (on peut le lire au coucher sans en dormir moins sereinement). L'écriture mobilise les ressorts classiques de la littérature fantastique en prenant à peu près toujours le soin de choisir entre lecture rationnelle et irrationnelle. Mais elle le fait de manière probablement trop visible pour ne pas entraver la fluidité du récit. En clair, ça manque assurément de finesse mais ça reste d'une efficacité raisonnable.
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Zachary est l'art-thérapeute d'un vieil hôpital psychiatrique. le directeur de l'établissement le choisit pour évaluer le profil psychologique d‘un présumé coupable d'une dizaine de meurtres.

Chambre 507 est un thriller pour lequel j'avais beaucoup d'attentes. L'univers psychiatrique est aussi fascinant que glaçant à mes yeux. Et le duo d'auteur l'a parfaitement maîtrisé. L'absence de lumière, les étages situés au sous-sol, la folie qui guette à chaque tournant. L'ambiance est ce qui est de plus réussi dans Chambre 507. de quoi vous faire passer une belle nuit blanche !

Côté personnages, le principal est Zac, un jeune homme qui a des qualités et des défauts. On le voit tantôt courageux, prêt à tout plaquer pour aller au bout de l'aventure, tantôt parfois effacé devant ses collègues. Mais c'est un personnage par dessus tout complexe, avec une part sombre. J'ai apprécié la présence de sa petite amie geek et de son frère Lucas. le trio apporte une touche de jeunesse assez inhabituelle dans ce style de livre.

L'intrigue en elle-même m'a déçue. Quand on pense comprendre certaines choses, tout est remis en question. On s'y perd donc un peu. Mais le plus désagréable, selon moi, c'est le flou dans lequel on est. J'avais vraiment besoin de réponses et la fin est trop confuse à mon goût. J'ai eu une désagréable impression d'inachevé. C'est dommage car les trois premiers quarts du roman étaient prenants.

Pour conclure, malgré une ambiance propice à ce genre de livre et des personnages au top, je suis un peu passée à côté de ce titre. Toutefois, il sortira au cinéma et je serais curieuse d'aller le voir.
Lien : http://romansurcanape.fr/cha..
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Le livre commence fort, offrant une ambiance tendue et une histoire intrigante. Bref, la promesse d'un thriller haut de gamme. Mais je trouve que la fin n'est pas à la hauteur du reste et qu'elle laisse quand même des choses en suspend. Elle est même carrément bâclée.

Le livre commence pourtant très bien avec des personnages attachants et un mystère à résoudre. Et c'est dommage, le livre avait le potentiel pour être excellent
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Chambre 507 est exactement le genre de thriller que j'adore : un huis clos dans un hôpital psychiatrique, des personnages charismatiques et une intrigue de folie : le retour du Silence des agneaux en somme ! Si ce livre est très prometteur, l'association des deux auteurs pourrait encore plus gagner en efficacité !

Je dois avouer que j'attendais énormément de ce livre notamment par les comparaisons qui en avait été faites. Si je vous promets que ce livre est vraiment de bonne qualité, je ne peux nier le fait que le dénouement m'a laisse sur ma faim.

En effet dans ce type de roman le moment crucial est selon moi la révélation finale : le moment où le lecteur sait s'il a été berné brillamment ou s'il avait déjà tout deviné. Mais ici la fin implicite, floue ne permet pas réellement de le déterminer.

Je reste tout de même convaincue par ce roman grâce à deux éléments essentiels. D'une part l'ambiance : je suis sûre que ce livre va donner un grand film notamment entre les mains de Gore Verbinski. Une atmosphère étouffante, oppressante : j'ai vraiment adoré lire ce livre le soir, il ne décevra personne à mon avis sur ce point là. L'ensemble du développement est vraiment propice aux louanges puisqu'il est à l'image d'un véritable cauchemar psychologique comme on les aime !

L'autre point fort de ce roman : les protagonistes : un face-à-face brillant entre un psychopathe virtuose dans son domaine et un jeune homme à la fois naïf et complexe. Deux antithèses a priori qui vont au fur et à mesure s'affronter et se comprendre.

En définitive, j'ai vraiment adoré les trois quarts du roman mais la fin pourrait décevoir si l'on est pas prêt à un final de la sorte.
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Avec Chambre 507, nous suivons donc Zachary Taylor dans l'exercice de ses fonctions. Il est donc art-thérapeute en hôpital psychiatrique, et le Dr. Petterson vient de lui confier pour mission de juger si Martin Grace est apte ou non à passer devant la justice.

Mais qui est Martin Grace ? Devenu aveugle depuis deux ans, il est soupçonné du meurtre avec anticipation de douze personnes. En effet, il prédirait la mort des personnes à chaque fois peu de temps avec le passage à l'acte…

Dans l'ensemble, j'ai trouvé ce livre pas si évident que ça à comprendre. En effet, le personnage de Martin Grace est difficile à décrypter, et l'intrigue repose sur le thème de la paranoïa, des peurs enfouies en nous, de la matérialisation même de la Peur. Je ne sais pas trop si certains éléments m'ont échappés ou si l'interprétation est volontairement laissée libre, mais je trouve que pas mal de choses restent sans réponse, ou du moins floues.

La complexité de cette histoire m'a un peu refroidie, mais pourtant l'intrigue était excellente. Tout ce qui se passe en hôpital psychiatrique fait toujours peur, et là le patient était parfait pour laisser place à un bouquin bien angoissant. Seulement il a fallu que l'histoire familiale du thérapeute vienne s'y greffer, et je n'ai pas trop aimé la direction que ça a pris à partir de là. Surtout qu'on reste bien dans le flou concernant le personnage d'Henry…

La « tribu » de Zachary m'a en revanche plu, la relation qu'il entretien avec sa chérie est juste adorable, on sent qu'ils sont fous l'un de l'autre et cette petite touche d'amour dans tout ce macabre n'était pas pour me déplaire.

D'une manière générale, je trouve donc cette histoire confuse. La relation avec son père, avec son oncle, avec son patient, avec ses amis, avec cette entité malsaine de Martin Grace, avec le fils de ce dernier… C'est trop, ça part dans tous les sens. Martin est coupable oui ou non ? C'est quoi cette ombre finalement ? Quand j'ai refermé le livre je n'avais pas toutes les réponses à ma questions, c'est pourquoi je suis assez déçue.

Un peu trop de métaphysique pour moi. C'est entre le psychologique et le paranormal, mais sans jamais s'afficher plus d'un côté que de l'autre. du coup ça me laisse sceptique.

En gros le cadre et le décor sont pour moi assez parfaits pour une histoire sombre comme je les aime, mais au final c'est un peu too much, difficile à suivre et même si ça laisse libre cours à notre interprétation, j'aurais aimé être davantage guidée. J'adore le côté « prédire la mort des gens » et donc être accusé derrière, mais pinaise, c'est quoi toute cette histoire farfelue!

Du coup si vous avez lu ce livre, n'hésitez pas à me laisser un message pour me donner votre interprétation, je ne peux pas en dire davantage ici sans spoiler…

Peut-être que ça mérite une relecture pour mieux comprendre…
Lien : http://www.chroniques-livres..
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Zachary Taylor est art-thérapeute (personnel de santé utilisant divers moyens artistiques pour traiter la maladie ou une situation de crise) dans l'hôpital psychiatrique le plus angoissant de la région : les patients qui y sont internés n'ont pas leur place dans une prison "ordinaire" car trop fou ni dans un hôpital psychiatrique "habituel" car trop dangereux.

C'est dans cette ambiance très particulière que Zachary tente dans la mesure de ses moyens d'aider et de soulager les malades qui lui sont confiés. Un jour, un nouveau patient, aux portes de son procès, est confié à Zachary. Ce patient est accusé d'avoir tué douze personnes et de ne plus avoir commis de crime depuis deux ans, époque à laquelle il est devenu aveugle. Zachary, plein de bonne volonté au début, va alors très vite réaliser que l'homme est loin de vouloir accepter cette aide.

Pourtant, l'art-thérapeute est bien décidé à remplir sa mission et va, par tous les moyens, tenter de découvrir le secret de son patient, malgré l'hostilité de celui-ci et malgré le fait que son père fasse tout pour l'empêcher de s'occuper de ce fameux patient.

Un hôpital psychiatrique en toile de fond, un tueur en série aveugle, un jeune art-thérapeute combattant ses propres démons…autant dire que la quatrième de couverture en séduira plus d'un. Il faut bien avouer que tout bon amateur de thriller est attiré par les psychopathes enfermés dans une chambre capitonnée. le livre s'annonçait donc prometteur malgré l'intrigue classique de l'homme enfermé dans un asile de fous et accusé de meurtres face à son art-thérapeute qui essaye de le sauver envers et contre tout.
Le lecteur, en débutant le roman, s'attend alors à un récit dans la même veine que « glacé » de Bernard Minier : un roman mélangeant l'enquête du polar à l'angoisse du thriller au sein d'une ambiance malsaine et angoissante d'un hôpital psychiatrique hors du commun.

Mais si le début du roman nous plonge bien dans cette ambiance à la fois prenante, inquiétante et angoissante, l'ambiance change peu à peu et c'est quelque chose de tout à fait différent que le lecteur est amené à lire. En effet, alors que Zachary tente de comprendre le passé de son patient, c'est une ambiance mafieuse qui nous est offerte peu à peu avec de l'action bien loin de ce que l'on pouvait imaginer à l'ouverture du livre.

Zachary accompagné de son frère et de sa petite amie s'affranchissent des limites imposées ordinairement et n'hésitent pas à contourner la loi quand ça leur chante (hacking, cambriolage). du coup, la progression de l'enquête sur Martin Grace s'offre des facilités flagrantes, qui desservent un peu le suspense. Dommage car le roman possédait un sacré potentiel qui ne demandait qu'à s'exprimer pleinement.

Le point de départ du thérapeute (ici un art-thérapeute, ce qui est une magnifique idée) confronté à un psychopathe dans une institution psychiatrique pouvait laisser présager un thriller psychologique à la Thomas Harris. Même si cet aspect psychologique n'est pas complètement absent du récit, "chambre 507" propose un traitement totalement différent. On n'est donc pas ici dans le registre du thriller psychologique mais bien dans celui d'un thriller qui flirt avec le fantastique (les entretiens entre le thérapeute, Zachary, et son patient, Martin Grace, sont d'ailleurs très peu nombreux). Pourtant, le roman ne bascule jamais vraiment explicitement dans le fantastique. le surnaturel y est disséminé par petites touches subtiles de plus en plus inquiétantes. D'ailleurs cet élément fantastique n'est jamais avéré et sa véracité toujours laissée dans le doute. Zachary est-il en train de sombrer dans la folie ?

Si les deux auteurs parviennent à instaurer une ambiance oppressante en ballotant le lecteur entre réalité et fantastique, ils ont aussi le travers de rester dans le vague, sans jamais aller au fond des choses, la narration restant trop nébuleuse par moments. Des propos volontairement évasifs qui ne m'ont pas convaincu. L'intrigue tournant autour du passé tragique de Zachary offrait une piste intéressante, que les deux auteurs n'exploitent pas assez profondément une fois encore. Un choix délibéré étant donné que l'art-thérapeute est devenu le personnage central d'une saga tournant autour de l'hôpital psychiatrique Brinkvale (« Personal Effects »).

Malgré ce flou entretenu sur les personnages, l'écriture à deux mains offre un style cinématographique agréable qui permet au lecteur de bien visualiser ce qui est lui est raconté. le livre sera d'ailleurs adapté au cinéma sachant que les droits de « Chambre 507 » ont été achetés par le producteur Gore Verbinski (réalisateur de Pirates des Caraïbes et The Lone Ranger). le récit de « Chambre 507 » se veut actuel d'où sa narration moderne avec un langage ostentatoire et la nature geek et borderline de ses personnages. On apprécie ou pas, mais il est clair que les auteurs ont voulu dépoussiérer un peu le genre en mettant en scène des protagonistes jeunes mais accomplis. Certaines expressions ou choix de mots peuvent faire tiquer car les références ne sont pas toujours expliquées, ce qui n'aide pas à la compréhension.

En définitive, un thriller bien étrange, un poil surnaturel et fantasque qui ravira les amateurs du genre. Pourtant, on peut regretter une ambiance/atmosphère de récit davantage travaillée et soignée que ses personnages et cette fin foireuse.
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