Ses yeux, ses cheveux,sa joue, sa démarche, sa voix, tu les manies en ton discours; ô sa main que voilà, en comparaison de laquelle tous les blancs sont noirs, écrivant leurs propre reproche; contre le doux toucher de laquelle, le duvet du jeune cygne est rugueux...
Seul un mouvement populaire à grande échelle en vue de la décentralisation et de l'aide individuelle peut arrêter la tendance à l'étatisme.
La science et la technologie seraient utilisées comme si, tel le Repos Dominical, elles avaient été faites pour l'homme, et non (comme il en est à présent, et comme il en sera encore davantage dans le meilleur des mondes) comme si l'homme devait être adapté et asservi à elles.
" - Mais qui dit chasteté, dit passion ; qui dit chasteté, dit neurasthénie. Et la passion et la neurasthénie, c'est l'instabilité, c'est la fin de la civilisation. On ne peut avoir une civilisation durable sans une bonne quantité de vices aimables. "
Tous les stigmates physiologiques de la vieillesse ont été abolis. Et avec eux, bien entendu, toutes les particularités mentales du vieillard. Le caractère demeure constant pendant toute la durée de la vie. Au travail, au jeu, à soixante ans, nos forces et nos goûts sont ce qu'ils étaient à dix-sept ans.
Les vieillards aux mauvais jours anciens, renonçaient, se retiraient, s'abandonnaient à la religion, passaient leur temps à lire, à penser - à penser !
L'air liquide, la télévision, le vibromassage par le vide, la T.S.F., la caféine en solution bouillante, les préservatifs chauds et les parfums de huit espèces différentes étaient installés dans toutes les chambres.
Ce que l'homme a uni, la nature est impuissante à le séparer.
Car les détails comme chacun le sait conduisent à la vertu et au bonheur, les généralités sont au point de vue intellectuel des maux inévitables.