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Citations sur Princesse Bari (28)

La haine, c'est un enfer que l'on crée soi-même.
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Chaque fois que les circonstances m'ont amenée à parler, avec les uns ou les autres, des pays que nous avons quittés, nous avons fini par évoquer la guerre, la famine, la maladie, le pouvoir détenu par des militaires violents et redoutables. Partout dans le monde, aujourd'hui encore, des gens meurent parce qu'ils ont tenté de passer une frontière à la recherche de conditions de vie meilleures.
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Et j'ai fini par comprendre que vivre, c'est attendre et patienter. Même si nos espérances ne sont pas comblées, l'essentiel est de vivre et de laisser le temps faire son oeuvre.
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Lorsque, beaucoup plus tard, j'ai découvert tous ces gens heureux de vivre dans leurs grandes villes éclatantes de lumières, j'ai éprouvé un cruel sentiment d'amertume en me disant que le monde nous avait complètement oubliés, abandonnés à notre sort.
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Mon père avait consenti des efforts pour ses six premières filles. Aussi mes sœurs s'appelaient-elles Jin ( vérité), Son ( beauté), Mi ( beauté), Sook ( pudeur) et Hyun ( sagesse). Evocateurs de vertus jadis prisées, ces six caractères s'harmonisaient parfaitement. Quand, avec ma venue au monde, la famille a hérité d'une nouvelle fille, mon père a estimé que ces beaux caractères si appréciés autrefois, n'avaient plus de sens : il ne leur trouvait plus que des défauts.
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Je ne sais ce que tu appelles l'eau de la vie. L'homme doit pleurer pour les autres mais aussi pour son propre salut. Même devant ce qu'il y a de plus horrible au monde, il ne faut pas désespérer de l'humanité.
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Pour survivre, il fallait pouvoir compter discrètement, comme nous le faisions, sur des provisions soigneusement dissimulées. Nous préparions des soupes de maïs auxquelles nous ajoutions des herbes de la montagne, aster, chénopode ou plantain, que nous allions cueillir avec notre grand-mère. Nous avions droit à un seul bol, pour, à la fois, le petit-déjeuner et le déjeuner, et seulement un peu de riz blanc pour le dîner.
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Dans ta situation, ne fais pas confiance aux autres. Ici, les gens sont de moins en moins généreux. Tu sais pourquoi ? C'est à cause de l'argent ! Le monde change, comme tu le vois : dès que l'électricité et l'argent arrivent, les gens perdent toute humanité. Tu sais, les jeunes qui faisaient du commerce avec le Nord, maintenant, ils sont tous devenus des entremetteurs, je veux dire, ils vendent des filles comme toi.
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Nous avons dressé des branches pour nous abriter du vent et de la pluie, et réussi tant bien que mal à confectionner un âtre. Sur le sol en terre, nous avons étalé des bâches en plastique et des cartons.
Il nous est arrivé tant de mésaventures en cette période de notre vie que lorsque je dormais serrée contre le flanc de ma grand-mère, en entendant le ronflement de mon père couché près de l'entrée, je me sentais heureuse.
Ah ! Nous avions enfin un endroit à nous !
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[…] Le monde change, comme tu le vois : dès que l’électricité et l’argent arrivent, les gens perdent toute humanité.
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