Persona, tome 1 : La Capitale de lumière

Je commencerai par dire que Persona est un de mes coups de coeur de ma reprise lecture.

Lorsque j'ai lu le résumé, je n'en attendais pas forcément grand chose mais j'ai très vite été séduite par l'histoire et surtout par ses personnages. Car c'est ce que je préfère et, quand on parle de ce roman, c'est une force. S'il y a toujours des personnages que l'on aime moins que d'autres, je n'ai ici pas eu de personnages que je ne pouvais pas supporter. Ielenna leur donne un côté humain à tous et il n'y a pour le moment aucun réel antagoniste, simplement des gens qui essaient de faire de leur mieux, de leur propre point de vue, et cela transparait très clairement.

Le personnage principal d'Andrea en est le parfait exemple. Différent, à la fois personne et tout le monde, il est un vrai caméléon de l'humanité, ses qualités et ses défauts. Un peu plat par moment, mais je compte bien sur les tomes suivants pour lui donner un peu de relief supplémentaire. On en voit déjà de petites touches par-ci par-là.

L'histoire en elle-même est assez simple, un heist scénario où l'on suit le déroulé du plan du débout à la fin. On apprécie les différentes intrigues et révélations, qui ne viennent jamais tout en même temps mais s'éparpillent au contraire tranquillement tout au long de l'histoire. Et puis, on sent le plus grand plan qui se dessine, car après tout ceci n'est qu'un premier roman.

Une histoire plus que divertissante, qui a ravi mon coeur de lectrice, et dont j'ai clairement hâte de découvrir la suite en fin d'année.

Appréciation :

Encore un heureux hasard croisé en librairie. J'ai longtemps hésité à l'acquérir, et chaque fois que je le voyais mon instinct me disait : « Prend le ».

Je ne me suis pas trompé, je me suis plongé dans la lecture d'un pur bijou. le toute première page donne le ton avec un message good vibe qui dégage une énergie bienveillante touchante.

J'aborde alors ma lecture le sourire aux lèvres. le prologue n'a qu'un seul objectif : venir caresser votre âme au travers d'une plume poétique des plus enivrantes. Impossible pour moi de résister à la plume de l'autrice : « Les brises crépusculaires soufflaient sur les plaines alentour, blondie par le blé ». À l'approche du chapitre un, mon envie était claire. Voyager.

Ainsi, je ne fus point déçu, loin de là. Je fais alors la connaissance de Pax dont l'insouciance n'a d'égale que sa curiosité. Pax nous fait découvrir la ville à sa façon. Après cette mise en bouche très fraiche, nous découvrions notre Héro, Andréa. L'incarnation de la bienveillance, difficile de le prendre à défaut tant il se soucie de chaque être qu'il croise, qu'il considère toujours comme avec le plus grand respect. Les autres personnages ne nous laissent pas en reste tant il arrive à toucher par leurs sensibilités. (Mention spéciale d'avoir créé un personnage dans le spectre autistique si authentique)

C'est donc avec ma nouvelle bande de copain que je découvre l'histoire principale et là, c'est le drame ! Impossible pour moi de lâcher le livre d'une seconde (Oui finis en une journée). le rythme fluide et la plume légère. L'évolution des personnages est incroyable, ils se remettent en question, discute entre eux et font preuve d'une maturité exemplaire. Ce qui rend le tout encore plus captivant et l'univers capture notre imagination dans une contemplation infinie.
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Dans le monde de Lux, certains sont touchés par la Lumière à la naissance et sont ainsi pourvus d'un Don. du contrôle de l'eau à celui du vent, de la capacité de remonter le temps des objets à celle de faire éprouver les pires douleurs, ces Dons peuvent vite se transformer en malédiction. D'autant plus que depuis le règne d'Anastase, ces enfants particuliers sont arrachés à leur famille pour être isolés et formés dans des officia. Deux seules issues pour eux à leurs 18 ans : soit se marier et perdre leur pouvoir, soit le garder en entrant au service du Culte de la Lumière. Outre les cours, des missions leur sont affectés pour aider la population, contre quelques Eclats venant renflouer les caisses.

Dans la cité de Faos, Andréa est un Persona. Il peut changer d'apparence à l'aide de masques qu'il aura lui-même fabriqués. Plus que le visage, c'est tout entier qu'il se métamorphose. Il peut ainsi voguer entre les genres, les morphologies, les âges, sans distinction.

Quelques jours avant le mariage de la princesse Eloïse, il est convoqué avec ses amis Evander et Thisbé, respectivement Antéa et Localita. le trio doit suivre Dame Desideria qui leur confie une mission bien particulière qui pourrait mettre en branle tout le royaume.

Comment classer ce roman ? Je dirais « Antic Fantasy » (ça existe ?). Les personnages prennent vie dans un environnement de type «Antiquité ». On retrouve d'ailleurs de vocabulaire latin associé à cette période. Cet univers complexe nous est distillé au fur et à mesure des premiers chapitres et, si au départ, on a du mal à saisir qui est « elle » puis « il », les pièces du puzzle se mettent en place rapidement et tout s'éclaire. le lecteur est ainsi immergé dans une société guidée par une force spirituelle supérieure avec les bienfaits et les dérives que l'on peut aisément imaginer. L'auteure a su créer un univers captivant tant par son histoire que par son décor.

Au fil de l'histoire, on en apprend plus sur les différents Dons à travers l'aventure des trois amis. Comment ne pas s'attacher à ces personnages ? Notamment à celui d'Andrea, notre Persona. Derrière ses multiples masques qui lui permettent tantôt l'exubérance, tantôt l'estime de soi, on se doute que se cache une âme fragile à la recherche de sa propre identité. Il est tellement altruiste, empathique, à l'écoute qu'il en est particulièrement touchant. Ces deux alliés ne sont pas en reste. Thisbé, féministe revendiquée ne rêve que de liberté et Evander veut juste être aimé. Ils forment ainsi un trio soudé, attachant et drôle.

Une belle découverte que ce roman de Ielenna dont la plume vive, fluide et immersive rend la lecture très agréable.
J'ai eu la chance de le recevoir de Babelio et des éditions Hachette que je remercie pour leur confiance. Lisant de plus en plus rarement des formats papier, j'ai apprécié l'objet livre à la couverture en relief aux reflets dorés et aux pages ornées de discrètes arabesques.

Je n'ai plus qu'à attendre la sortie de la suite « La Citadelle Sainte » prévue pour septembre !

Lucem afferre ...



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« Chaque enfant portait son passé, à l'Officium. Parfois gravé a même la chair. Mais personne ne connaissait réellement celui d'Andréa.
La pergula possédait autant de tables et de chaises qu'il y avait d'enfants logés à l'Officium. En l'occurrence quatorze, âgés de six à dix-sept ans. »
L'Officium est un orphelinat destiné à accueillir les enfants touchés par la Lumière. Des enfants dotés d'un don particulier. On pourrait croire que cet établissement est un privilège autant que leur don ! C'est un leurre. Pour la plupart, ces enfants on été retirés de manière brutal à leur famille pour être placés. Méprisés par le reste de la population, ils sont mis à l'écart et utilisés seulement et uniquement par intérêt que leur don peut apporter. Exploités ? Sans liberté ?
Ce n'est pas souvent que je m'aventure dans la littérature Fantasy. Et c'est un énorme coup de coeur pour cette saga qui ne fait que commencer. Oui, c'est un premier tome et je l'espère, le premier d'une longue série. C'est dire si ce roman m'a captivée ! le mot juste serait transportée. Car, mes chères lectrices et chers lecteurs, vous vous verrez projeter dans un monde complètement inconnu où tout semble imaginable et pourtant rien ne l'est. Comment est-ce possible ? La magie est partout et elle ne semble pas faciliter les êtres qui vivent ce monde.
J'aimerais vous en dire plus, chers lecteurs, croyez-moi. Je ne suis toujours pas revenue de cet univers. Et si la magie ne règne pas en leurs lieux ; elle règne encore dans mes yeux. C'est une pépite qu'il vous faut absolument découvrir !
Et c'est sur ces quelques mots, loin d'être suffisant, que je vous souhaite un fabuleux voyage dans l'univers Fantasy de notre auteure Ielenna.

Dans le monde de Lux, La Lumière touche certaines personnes et leur accorde ainsi des pouvoirs magiques. Pourtant extraordinaires, ces individus font peur et sont rejetés par celles et ceux qui n'ont pas été touchés. Dès leur plus jeune âge, les enfants possédant un Don sont placés dans des Officium, qui sont des sortes d'orphelinat, où on leur apprend à maîtriser leur extraordinaire capacité et surtout où leurs services sont monnayés au nom du Culte. Les non touchés se servent d'eux pour toute sorte de service.
C'est dans le cadre d'une missions pour Dame Deisderia que seront réquisitionnés Thisbé, Evander et Andrea.
Andrea dont le Don est de se créer des masques pour ainsi changer d'apparence. Il peut être n'importe qui.
Andrea est Persona.
Seulement, les trois amis sont loin d'imaginer dans quoi ils se sont embarqués...



Il y a beaucoup d'informations, distillées au fur et à mesure de la lecture, notamment sur les différents Dons possibles. Il nous est facile de comprendre de quoi il s'agit en lisant, même si un petit lexique est disponible en fin de livre.
C'est très bien expliqué, à aucun moment je ne me suis sentie perdue.
L'histoire et son intrigue sont prenantes, très bien menées.
Si j'ai pu deviné certaines révélations grâce aux petits indices laissés par-ci par-là, d'autres m'ont vraiment surprise et j'adore ça.
Je suis passé par tout un panel d'émotions et c'est ce qui rend une lecture passionnante.

Côté personnages, nous sommes servis ! Il y en a toute une flopée, cependant, une fois encore, on sait qui est qui et on ne se perd pas en route. Tous ont un rôle à jouer. Tous apportent quelque chose à l'histoire.
J'ai beaucoup aimé le caractère d'Evander, la petite Pax a attiré mon attention et m'intrigue particulièrement depuis un passage que je ne citerai pas pour éviter le spoil. Thisbé est très intéressante, Isidore m'a énormément attendri, mais évidemment c'est Andrea qui récolte le titre de favori.

C'est difficile pour une personne porteuse du Don de Persona de savoir réellement qui elle est. Andrea ne sait pas vraiment qui il est ou qui il doit être. Il ne se donne pas une identité de genre, il se sent aussi bien à l'aise dans le masque d'une femme que dans celui d'un homme. Qu'on le nomme "il" ou qu'on le surnomme " ma belle " comme le fait son ami, cela lui va.
Andrea ne cherche pas l'amour, n'aspire pas aux mariages comme beaucoup des jeunes des Officium ni à rejoindre le Culte. Tout ce dont il a envie, c'est d'être libre.
J'apprécie que des sujets comme l'identité de genre et les différentes formes d'amour/sexualité soient abordés.
Certains passages concernant Andrea sont émouvants. Je me suis attachée à lui, j'ai aimé les moments où il se sentait bien, j'ai détesté ceux où il était en détresse.



Je dois avouer que depuis de nombreuses années maintenant, je ne lis que de la romance ou du moins des livres qui comportent toujours un fond de romance. Néanmoins, lorsque j'ai reçu le mail pour participer à cette opération masse critique et que j'ai lu le résumé, j'ai de suite voulu découvrir cette histoire dont le résumé m'a rappelé les romans que je lisais lorsque j'étais ado.
Ce n'était pas certain que les choses fonctionneraient, mais je suis ravie d'avoir tenté le coup parce que j'ai adoré du début à la fin !
J'ai trouvé Persona incroyable, je le classe dans la famille des livres que j'aimerais voir devenir des films un jour tellement c'est super !
Donc inutile de tergiverser plus longtemps, c'est un coup de coeur pour moi.

Aujourd'hui, direction le monde de Lux pour découvrir le premier roman de la Saga Persona de Ielenna : La Capitale de Lumière, paru chez Hachette Romans le 15 mars 2023.
Un voyage au coeur d'un monde où la Lumière est à la fois source de vie et de destruction.

Le livre s'ouvre sur les célébrations du Lucernarium (Fête de la Lumière), Pax, une petite fille de l'Officium Ouest, qui ne connaît pas le don qu'elle a reçu
à la naissance, souhaite découvrir cette fête si populaire qui lui est interdite. C'est dans l'ombre d'Andrea en mission qu'elle se balade dans les rues de Faos. Débute alors le récit de ces enfants dont les dons sont aussi exceptionnels que méprisés.

Il y a bien longtemps qu'un livre Young Adult ne m'avait pas autant touché. Persona, c'est un univers riche et véritablement bien construit. le côté magique et dystopique nous plonge immédiatement dans cette histoire et dans cet univers.

Il y a beaucoup de choses à dire et je ne veux pas gâcher le plaisir des futur.es lecteur.trices. Dans ce monde, c'est la Lumière qui contrôle tout. À la naissance, les enfants sont soit dotés d'un don, soit bénis par la Lumière, soit ignorés par Elle. Trois options qui ont des conséquences immenses sur leur futur. Les enfants « bénis » vivent une vie de ce qu'il y a de plus normal dans le Lux. Les ignorés, les Eluminati, sont ceux dépourvus de tout, incapable de prendre des décisions. Ils sont employés pour des tâches ingrates. Puis, il y a les touchés. Ils reçoivent un don à la naissance et obéissent aux règles du Culte. Les touchés sont craints par le reste du Lux, pourtant, ils sont amenés à effectuer des missions pour les aider. Un monde divisé en trois catégories où la différence n'est pas acceptée. Un monde fantaisiste peu différent de notre réalité.

J'ai adoré ce livre pour sa richesse et sa diversité. L'autrice prend le temps de développer son univers au fil des pages et de nous apporter un maximum d'informations. le roman est bien rythmé et on a du mal à le lâcher. Nous découvrons des personnages attachants aux histoires bouleversantes. Ces enfants et jeunes adultes nous offrent à la fois une candeur et une maturité impressionnante.

L'intrigue principale tourne autour de la mission spéciale confiée à Andrea et d'autres enfants de l'Officium, mais l'autrice n'en oublie pas les missions secondaires qui ouvrent plusieurs portes pour les futurs tomes.
Si ce roman est fantaisiste, il n'en est pas moins très proche de notre société grâce aux thèmes abordés : le racisme, l'identité de genre, l'orientation sexuelle, les traumatismes, les phobies, l'abandon. Beaucoup de sujets abordés avec une plume bienveillante qui nous amène à réfléchir. J'espère que la suite de la saga sera aussi prenante et intrigante que ce premier tome. Merci aux éditions Hachette Romans.
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Quel coup de coeur incroyable !

Ici on suit des enfants/adolescents qui vivent dans une sorte d'orphelinat magique : les enfants ont été touché par la Lumière et développe chacun un don particulier.

Andrea, fait partie de cette bande, et a le don de Persona : il peut changer son apparence (visage et corps) en créant des masques. Il peut devenir un vieillard comme une belle jeune femme.

Ces enfants sont utilisés par la société pour utiliser leurs pouvoirs et restent d'un autre côté très méprisés !

Une misson périlleuse a été confié à Andrea et va remettre en péril le cours de son destin.

La plume de l'autrice est incroyable, addictive. L'univers, façon antiquité romaine, est très bien pensé. le système de magie est unique et extrêmement agréable. En bref, une excellente lecture !!

Persona tome 1 La capitale de Lumière, de Ielenna

🫧  Honnêtement un des meilleurs livres de fantasy que j'ai jamais lu et pourtant vous savez que j'en lis un paquet !

🫧 J'ai adoré les personnages, et notamment notre trio principal : Andrea, Thisbé et Evander. Les trois ont chacun leur propre caractère et jamais de ma vie je n'ai détesté un roman avec comme trope found family. Leurs relations sont extrêmement intéressantes à étudier. Gros coup de coeur également pour l'Eluminati Pyrame

�u départ, j'étais très sceptique quand au personnage d'Isidore. Il est très clairement autiste, et j'avais du mal avec la façon dont il était écrit : je le trouvais Infantilisé et ramener à ce statut d'être moralement supérieur très cliché. Et c'est la que j'ai trouvé l'écriture assez brillante, c'est que c'est adressé. C'est dit, et dénoncé, tout en restant très fluide

🫧 L'écriture est clairement une force ici y compris dans ce qui n'est pas dit. Il n'est écrit nul part qu'Isidore est autiste ni qu'Andrea est transgenre non binaire, pourtant on le comprend parfaitement, et j'ai adoré la façon dont la non binarité d'Andrea est écrite. Je n'en pouvais plus des personnages de fantasy qui sont metamorphe mais qui sont toujours satisfait de leur genre et apparence, je trouve ça extrêmement peu crédible. Si vous pouviez changer votre apparence en toute liberté, vous resteriez qui vous êtes, intégralement ? J'en doute, en tout cas personnellement j'adorerais et je jouerais sans cesse

C'est une des premières (voire la première) fantasy que j'ai lu et comment vous dire que j'ai ADORÉ 🥰

On débarque dans le monde de Lux, régi par la Lumière, dans lequel 3 types de personnes existent : les Touchés qui ont chacun un Don, ceux qui ont été touchés par la lumière mais sans avoir de Don (des gens comme vous et moi en l'occurrence) et les Elimunati (qui n'ont aucune lumière en eux…).

On suit 3 jeunes Touchés dans une mission très particulière, fondée sur fond de secrets et de complots, quelle aventure ! L'histoire de ce livre est touchante et en même temps j'étais à fond dans l'action 💪🏻 Les décors, les lieux, etc sont hyper bien décrits, on s'y crois vraiment !

Les personnages sont super, je me suis vite attachée à eux 🥰 (un vrai coeur d'artichaut) Andrea, Evander et Thisbé forment un trio génial ! Sans compter Pax et Isidore que j'ai également adorés 😘 L'amitié est le coeur de cette histoire et elle est très très belle 🫶🏻
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Quelle jolie lecture que Persona : une galerie de personnages attachants évoluent dans un univers d'inspiration antique, avec un système de magie original ! Je m'y suis laissée emporter avec plaisir, et j'ai hâte de savoir ce que deviendra tout ce petit monde dans le tome 2. Je sens que la tension ne fera que monter et que les enjeux deviendront encore plus vastes par la suite... Un beau début de saga, donc !