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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai choisi ce livre parce qu'il faisait partie d'une sélection offerte pour l'achat de 2 poches.
Coup de chance !
Le style est nerveux, violent, et maîtrisé. L'action est permanente, peu de repos pour notre héros/anti-héros. Mais, si on prend la peine de s'attarder aux messages passés par l'auteur, sur de multiples sujets comme l'immigration clandestine et ce qu'elle induit chez l'individu, entre autres, cette lecture est beaucoup plus complète qu'on pourrait le penser.
Il ne s'agit pas d'une simple histoire de tueries empreintes de religion et mysticisme.
Très bon moment de lecture j'attends le prochain !
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Quand on dit « Santa Muerte », on sait d'avance que l'on risque fort de s'aventurer dans la noirceur.. J'en avais fait l'expérience avec les écrits de l'argentine Mariana Enriquez ( Notre part de nuit ) et la découverte de Nuestra Señora de la Santa Muerte, personnage de la mythologie latino-américaine est toujours aussi passionnante ( j'adore tout ce qui a trait aux mythes et légendes) .

Direction le Texas, Le Quartier hispanique de Austin aux Etats-Unis. Un jeune mexicain, Nando, a fui le Mexique pour les Etats-Unis car il craignait pour sa vie. Quelques années après il se retrouve pris dans une guerre des gangs de la drogue. Et une fois encore sa vie est mise en danger, et c'est pas de la rigolade. Ça flingue à tout-va. Ah elle est pas facile la vie des immigrés mexicains aux Etats-Unis! Déjà pas facile de trouver un boulot et on finit par prendre n'importe quoi pour vivre, ou plutôt survivre… et après, pour sauver sa peau… surtout quand son patron, Guillermo, est un des acteurs principaux de la vente de drogue! Alors quand son acolyte Nestor se fait tuer sous ses yeux, que Guillermo est menacé, et lui-même par la même occasion, il flippe grave ! Même si il est sous la protection de la compagne de Guillermo, Consuelo, qui a des pouvoirs magiques et de la Santa Muerte… Et à tout prendre, s'il peut aussi bénéficier de la protection de Changó, le saint patron des guerriers et des tempêtes, né de l'union entre Ibaíbo et Yemmú…
C'est court, violent, efficace, rythmé, il y a de l'humour, ça donne une bonne idée de la position des mexicains aux Etats-Unis, de la violence de la guerre des gangs, de la place de la religion et des croyances, on ne s'ennuie pas un instant, j'ai adoré!
Chaque chapitre porte un long titre qui nous montre le chemin que va prendre le récit.
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Surprise, c'est le mot et le sentiment qui résument le mieux ma lecture. Je ne vais pas dire que je suis tombée des nues devant l'histoire mais l'auteur est parvenu à m'étourdir et à me surprendre à plus d'une reprise.

Première claque, le début qui ne laisse pas beaucoup de place au doute. On vient à peine de commencer qu'on se retrouve déjà dans une mauvaise posture. Deuxième claque, le style dont le franc parler n'a eu de cesse de me faire réagir. Ouaip j'ai commenté ma lecture de « oh », « tsss », « ouuuuuuuuh » et de rires étouffés tout du long, encore mieux qu'une série!

Surprise, avec ces débuts de chapitres (ils sont courts d'ailleurs!) qui nous lâchent quelques mots clefs plic-ploc, nous donnant un avant-goût complètement claqué au sol de ce qu'on va lire. Bouche bée devant la tournure ésotérique du récit qui passe d'une sombre histoire de mafia à un bain de sang complètement délirant en un claquement de doigt. Impressionnée par le talent de narration et de la profondeur apportée aux personnages, même ceux qu'on ne fait que croiser.

Dernière claque (clap de fin?) lorsque je me suis rendue compte du nombre de sujets abordés dans le livre, que ce soit le questionnement sur l'immigration aux Etats-Unis, aux mécanismes de la mafia qui emprisonne ses membres ou encore la ligne ténue qui sépare la religion et les croyances issues du folklore. En d'autres mots, c'est peut-être un petit livre mais il contient du très très lourd.
Lien : https://cassyown.com/2022/06..
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Fernando, immigré mexicain au Texas, jongle avec deux boulots, videur et dealer. Son boss, Guillermo, appartient à un gang respecté et son ami, Nestor, le seconde dans son travail. Tout se complique méchamment lorsqu'un gang rival et réputé pour son ultra violence, débarque pour s'emparer du territoire de Guillermo, et enlève Fernando et Nestor. Ce dernier est torturé puis décapité sous les yeux de Fernando, en guise de message pour Guillermo.
Fernando, gravement secoué par ledit message, s'en va trouver non seulement son boss (qui réagit mal à la menace), mais aussi un tueur à gage russe de sa connaissance (apparemment dans ce métier, on a un chouette réseau) et une grande prêtresse (pour le cas où le plan A ne fonctionnerait pas du premier coup…).
C'est un roman très très noir, violent mais aussi dépaysant et assez jouissif car bourré d'humour noir. Finalement, ce n'est pas sans rappeler les aventures du « Bourbon Kid » (Anonyme).
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Fernando est mexicain et doit fuir son pays. Immigré clandestin et se retrouvant en équilibre entre deux pays, il arrive à Austin aux États-Unis et trouve un job de dealer. Les choses se tassent jusqu'au jour où des histoires de lutte de territoires le force à revoir sa petite vie tranquille qu'il tentait de se construire. La Santa Muerte va-t-elle l'aider à se sortir de ce bourbier ?

Gabino Iglesias écrit un premier roman noir, ultra rythmé et mené tambour battant. On a la sensation de ne pas avoir de filtre avec les sentiments du personnage principal. C'est efficace et la lecture est agréable, la petite référence à Tarantino en fin de roman n'est pas anodine. Un auteur à suivre !
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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Si comme moi vous avez une certaine fascination cachée pour cette relation bizarre qu'on les mexicains avec leur morts... Allez y.

Autant vous dire qu'avec « Santa Muerte », Gabino Iglesias vous prend brutalement dès le première page, vous jette violemment dans le lugubre coffre dans la violence des cartel mexicains, pour finir par vous rejeté brutalement. À bout de souffle. Quand finalement il en aura finit avec vous. •
Les pages ce tourne sans aucune difficulté proportionnellement parlant à toute la noirceur que contiennent ces pages. Parce que « Santa Muerte » c'est ça, vous jetez à la figure toute la violence, cacher ou non, de Mexico. C'est l'étape de déracinement du passage clandestin à un autre pays. Pour finalement retrouver les cartels latinos qui règne silencieusement. Bref, l'auteur à aussi très bien su retranscrire la peur que pouvais ressentir Fernando. •
Mais « Santa Muerte » c'est aussi cette relation qu'on les Mexicains avec la mort (j'étais pas douer en espagnol a l'école mais Santa Muerte hein). Et pourtant Gabino Iglesias nous en explique un peu plus. Finalement, Santa Muerte nous accompagne, oui nous et Fernando, durant tout ce roman, et elle apparaît comme l'unique protectrice plausible dans cet univers violent.
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Vous aimez Tarantino et Ellroy ? Alors accompagnez Fernando clandestin chicano dans les bas-fonds d'Austin . Un récit speedé ,rectiligne comme un tir de 9mm , aux taquets , aux tacos , car nous sommes dans l'imaginaire mexicain , culte de la mort, gangs sanguinaires , mais aussi (melting pot » oblige ) prêtre vaudou et tueur russe. Langue cosmopolite , sang à tous les étages , « fast blood » . « Santa Muerte ,priez pour nous ,pauvres tueurs… » Polar et fantastique mêlés ,embarquez-vous c'est du brutal !
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Santa muerte déboule en noir, très très noir avec un zeste de folie. Ce roman court déferle entre nos mains comme les tous les ovnis littéraires. Inclassable mais pourtant inratable.

Fernando est un mexicain qui a fui son pays. Fernando n'est pas un enfant de choeur, en cela on en est certain, mais il n'est pas aussi le grand méchant de l'histoire. Fernando a des amis pas très catholiques, lui qui pourtant prie la sainte mère. Fernando se retrouve mêlé à un règlement de compte et, se fait aider d'une prêtresse Santeria, d'un chanteur portoricain dingue et d'un tueur à gages russe.

Quand on t'enlève un être cher, non seulement l'illusion s'effondre, mais c'est comme si tu te retrouvais soudain jeté dans un cachot, entouré de murs oppressants. La haine devient un cancer qui te ronge de l'intérieur et le seul remède est la vengeance. le sang. L'action. Les gens disent tout un tas de conneries sur la vengeance, mais comment quelque chose qui paraît si bon, si libérateur, et si légitime pourrait-il être mauvais ?

Fernando va voir son ami se faire torturer et tuer. Prit par un désir de vengeance et aussi un peu sauver sa peau, Fernando va s'entourer de tout les gros bras de sa connaissance afin d'affronter ce gang qui fait le ménage autour de lui. Terminé son petit trafic de drogue, Fernando doit s'en remettre à la Santa Muerte .. C'est marche ou crève, encore une fois .

Pris entre l'absurdité de certaines scènes avec un humour caustique et l'ambiance noire, glauque. le lecteur ne pourra être indifférent à cette lecture. On aime ou on n'aime pas cette lecture, mais je ne pense qu'il pas qu'on puisse se retrouver au milieu. Comme dans ce roman, il n'y a pas de demi-mesure.

Quand les hommes parlent du danger, c'est toujours pour dire qu'il faut laisser sa peur de côté et prendre le problème à bras-le-corps. C'est des conneries. Moi, je suis un lâche qui aime la vie et qui est prêt à tout pour ne pas la perdre. Et le meilleur moyen de ne pas se faire tuer, c'est souvent de fermer sa gueule et d'acquiescer.
Lien : https://lesciblesdunelectric..
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Fernando, immigré clandestin est videur et revendeur de drogue. Il se fait kidnapper par une bande rivale pour des histoires de territoires ; il doit avertir son "patron" de laisser la place et pour cela on le force à regarder la mort en direct : la torture et la décapitation de son ami Nestor.
Il va lui falloir une sacré dose de courage pour s'en sortir et pour cela il fait appel plusieurs fois par jour à la Santa Muerte pour obtenir sa protection. Il bénéficiera malgré tout de l'aide d'un russe, tueur à gages, de Yoli, une prêtresse de la Santeria et d'El principe, un portoricain complètement déjanté.
Ce polar percutant ne fait pas l'impasse sur la violence qui règne entre les différents gangs mais évoque non seulement l'amour dune entité supérieure mais aussi les problèmes de l'immigration clandestine, les choix faits pour vivre ou survivre. Il met aussi en avant la force des relations entre personnes qui se soutiennent.
On finit par se prendre d'affection pour le personnage principal car il dégage de l'humanité avec ses doutes et ses hésitations.
Ce roman a une écriture très tonique, urbaine qui donne du pep's au roman ce qui fait qu'on ne le lâche qu'une fois terminé.

Merci aux Editions Sonatine de me l'avoir proposé en lecture.
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Après avoir lu la critique de Lilou08 sur ce livre, et bien qu'il ne corresponde pas forcément aux histoires que j'aime lire, j'ai voulu le lire. Dans ce roman, nous suivons Fernando, un dealer pour qui toute la vie va être chamboulée le jour où il est kidnappé par un gang.
Ce roman m'a transportée grâce à la relation de Nando avec sa religion et sa Santa Muerte. En effet, sa religion est la seule chose que Nando a toujours pu garder avec lui, au fur et à mesure de ses aventures et des obstacles qu'il a dû franchir.
Ainsi, dans ce livre, on côtoie des croyances mexicaines et l'impossibilité d'atteindre le « rêve américain », la volonté de vivre de Nando et sa soif de vengeance. Un roman sombre, rapide et fort.
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