La péninsule aux 24 saisons

Ce livre n'est pas une histoire c'est une contemplation. J'ai aimé partager les observations et les tergiversations de l'auteur. Ce livre nous apprend subtilement la beauté d'une péninsule nippone et certaines coutumes. C'est une véritable pause que je recommande !

Une lecture que j'ai fait durer sur le temps long puisqu'elle m'accompagne depuis plusieurs mois maintenant, n'en grapillant que quelques chapitres à chaque fois. Finalement je pense que c'était une bonne approche. 
J'aime beaucoup la littérature japonaise et tout particulièrement cette ambiance paisible et douce qu'un pan de cette littérature arrive à nous donner. C'est ce qui m'avais attiré vers ce livre après plusieurs très bonnes lectures d'Ogawa Ito, Sawako Ariyoshi ou Michiko Aoyama.
On suit un femme qui quitte tokyo pour se reconnecter avec elle-même. C'est à travers l'apprentissage de la nature suivant son cycle sur 24 saisons qu'elle opère cette reconnexion. On la suit dans cet apprentissage mais également dans la construction de ses liens avec le voisinage, comment elle s'intègre à la vie de cette péninsule au bout du monde.
Sur le papier le livre à tout pour me plaire, pourtant j'ai trouvé qu'il manquait de corps. Certains chapitres fonctionnent bien et on est prit avec elle dans cette douceur de la nature mais la plupart semblent trainer en longueur et n'apportent rien au récit. 
Finalement une lecture en demi-teinte entre des passages très poétiques et d'autres peut-être un peu trop paisible. 

Franchement je ne sais quoi vous dire à propos de ce livre. C'est un chef d'oeuvre selon le Top Nature Magazine. Je ne peux pas les contredire. Ce livre décrit la connexion avec la nature de façon extraordinaire. Selon Gérard Collard et Jean-Edgar Casel de la librairie La Griffe Noire, c'est une « pépite! Elle se savoure doucement et délicieusement … ». Ça non plus je ne peux le nier. Encore une fois je suis confrontée à la lenteur des romans japonais.

C'est l'histoire d'une femme plus trop jeune qui décide de quitter Tokyo pour un temps indéfini et de s'installer avec son chat dans la maison qu'elle a construite sur la péninsule de Shima 15 ans plus tôt. Elle va y passer 12 mois ou plutôt elle va y vivre les 24 moments des saisons de l'année. Selon son calendrier, chaque mois est divisé en deux et la particularité de chaque saison y est inscrite.

Si vous aimez la nature, vous allez vous régaler. Vous allez pouvoir sentir l'air, toucher les arbres, plonger dans l'eau, admirer les fleurs, apprécier les abeilles … tout y est. le détail est partout. Même dans la description des voisins et de leurs vies. C'est un voyage au fond d'elle-même en fait qu'elle entreprend pour se redécouvrir et savoir où elle aimerait vivre : en pleine ville ou en pleine nature.

Si vous aimez l'action, ce livre n'est pas pour vous.

Que de promesses déçues au cours de ces saisons. La lenteur qui se dégage de l'ouvrage ennuie plus qu'elle n'appelle à une forme de contemplation. le passage des saisons plus précises, plus proches de la nature ne m'a pas marqué autant que je l'espérais, tout comme les relations et les apparitions des différents personnages. Pourtant, nature, terroir, Japon... Tous les ingrédients étaient réunis pour moi, mais la recette n'a pas prise.

J'ai lu ce livre pendant mes vacances à la campagne et à la mer donc j'étais tout à fait plongée dans l'ambiance de ce livre. Si vous cherchez un livre où il se passe des choses, ce n'est mas celui-ci que vous avez envie de lire. Il ne se passe pas grand-chose, l'autrice décrit surtout la nature qui l'entoure qui évolue selon les saisons. Je l'ai beaucoup appréciée, c'est écrit de façon assez poétique.

Prendre son temps : c'est le mantra de ce livre.

Prendre le temps de contempler la nature, de rêver, de marcher, de laisser passer les saisons, de désherber, de nager en étoile sur le dos, d'aller faire les courses à pieds ou en autobus, dans cette campagne japonaise reculée…

Rien d'extravagant, pas de rebondissement. Pas de contemplation mièvre et idéaliste non plus. Simplement prendre conscience que l'on existe, sur cette terre.

Des longueurs bien évidemment dans cet ouvrage : on contemple à travers les yeux d'une autre. La contemplation a peut-être ses limites.
Et c'est bien la question essentielle du livre : peut-on passer une vie à contempler ? L'auteure n'est pas si crédule en fin de compte…

Traduction excellente ! Comme toujours chez Picquier.

Si vous avez besoin d'une lecture bercée par le rythme des saisons, plein de sensorialité et à la tranquilité apaisante, celui-ci est celui qu'il vous faut. Ici, le romanesque n'est pas celui des péripéties et des grandes actions. Il est celui des petites choses qui nous font prendre conscience de la place que nous occupons sur terre. On en ressort serein, heureux.

Se fut un plaisir de traverser ces 24 saisons en si bonne compagnie. J'ai dégusté ce livre, me forçant à n'en lire que quelques pages par jour pour essayer de le savourer le plus longtemps possible. L'écriture est douce et poétique. Les descriptions précises. J'ai pris un cours de botanique japonaise aussi !

Un roman empreint de sérénité qui nous emmène au fil des 24 saisons d'une année japonaise, au côté d'une femme qui a fait le choix de se retirer pour mieux se retrouver.

Ici, pas d'intrigue palpitante ou d'action à nous faire perdre haleine, bien au contraire. C'est un livre qui invite à la réflexion et à la contemplation, comme on contemple les plantes de la péninsule de Shima.
Ce livre est un appel aux sens pour celles et ceux qui ont besoin de se ressourcer en prenant un bol d'air frais, sur des sentiers boisés ou sur la grève…

Récit minimaliste de rencontres quotidiennes .
Beaucoup de réflexions cachées dans la vie journalière d'une Japonaise de Tokyo émigrant à la campagne à contrecourant.
Un livre de marcheur et de mouvement.
Très japonais de précision dans les noms des choses mais sans que ce soit lourd ou lassant.
Les nostalgies des passés ( national et personnel) sont tissées sans raccord.