Je me suis franchement ennuyée en lisant
Hypothermie d'
Arnaldur Indridason. C'est la première fois que je lisais cet auteur, ou un auteur islandais d'ailleurs, et je vais essayer d'en trouver d'autres à lire pour oublier cette mauvaise impression et ne pas rester sur un a priori négatif.
Oui, je me suis ennuyée car j'ai trouvé qu'il ne se passait pas grand-chose dans ce roman. le personnage principal, le policier Erlendur, est très obstiné, ce qui n'est pas une mauvaise chose en soi, mais il passe énormément de temps sur des disparitions survenues des décennies auparavant et c'est long, très long, et lent. J'aime bien quand le rythme est un peu plus soutenu et que je n'ai pas envie de lâcher le livre que je lis pour connaître la suite. Là,
Hypothermie a failli me tomber des mains à plusieurs reprises et la seule raison pour laquelle je n'ai pas abandonné la lecture de ce roman policier, c'est parce que je voulais connaître la fin. Heureusement, à un moment (bien après la première moitié du livre), j'ai quand même fini par accrocher un peu à l'histoire. Mais ce fut laborieux. Peut-être est-ce dû au fait qu'
Hypothermie est mon premier « Erlendur » mais pas le premier d'
Indridason et d'autres lecteurs qui ont pu avoir le temps de se familiariser et de s'attacher à ce personnage très taciturne. Je ne sais pas. Mais je n'ai pas trouvé intéressants les passages où sa vie privée est évoquée, de même que son mariage raté et ses relations compliquées avec ses enfants, notamment avec sa fille Eva Lind. J'ai trouvé ces éléments sans intérêt pour l'intrigue, mais c'est personnel. Après tout, peut-être que ces détails ont pour but de donner une dimension profonde, fragile, humaine au personnage d'Erlendur. Mais ça n'a pas fonctionné avec moi. Quant à l'enquête principale sur le suicide de Maria, une jeune femme qui croyait dur comme fer à la vie après la mort, elle permet de traiter de thèmes délicats comme le deuil. Et c'est peut-être ce qui m'a paru le plus intéressant dans ce livre.
Tant pis pour cette expérience de lecture un peu ratée, j'espère que d'autres auteurs islandais – ou
Indridason lui-même (sait-on jamais) avec un autre de ses romans – me plairont davantage une prochaine fois.