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Exceptionnellement, pour la critique de ce roman d'Arnaldur Indridason, je laisse la plume à son héros : Erlendur Sveisson.
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"D'abord, je ne suis pas content du tout du portrait qu'Arnaldur fait de moi. Divorcé et incapable de parler à mon ex épouse, je me suis désintéressé de l'éducation de mes deux enfants. Résultat : ma fille se drogue et me tape sans arrêt de l'argent et, dès les premières pages, très énervé, je la gifle deux fois. Plus tard, elle me fait perdre le contrôle de mes nerfs et je casse tout dans ma cuisine. Vivant seul dans un petit appartement mal meublé, je n'ai pas de vie sociale en dehors de mon travail, je suis souvent débraillé, j'ai la flemme de cuisiner et donc, je ne mange que des plats de fast food. Mon seul centre d'intérêt est la lecture des histoires des gens qui se perdent et trouvent la mort dans la lande. Bref, j'apparais comme un original, asocial, soupe-au-lait et fatigué, ayant totalement raté ma vie familiale.
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A-t-il fait de moi au moins un bon policier? Je suis quand même inspecteur! Mais à cinquante ans, c'est moyen comme carrière. de plus je suis décrit comme bordélique et peu au fait des méthodes modernes de criminologie. Mais Sigurdur Oli, mon collaborateur les connaît. Arnaldur me met sur une enquête difficile : un célibataire âgé, Holberg, connu comme violeur, a été assassiné chez lui. Rien n'a été volé. Pas de témoins. Je me lance donc dans une enquête de routine, qui va sans doute lasser le lecteur au début, mais devient vite passionnante. Si j'arrive à résoudre cette affaire, je me dis qu'Arnaldur sera bien obligé de me passer commissaire dans le prochain opus (*)
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Heureusement, Arnaldur écrit bien, d'une plume alerte, dans une construction chronologique facile à suivre et avec juste ce qu'il faut de mystère pour maintenir l'intérêt du lecteur : un message sibyllin laissé par le tueur d'Holberg ou une vieille photo d'une tombe trouvée dans son appartement. Il a le chic aussi pour créer des attentes : ainsi cette "cité des jarres" qu'on attend désespérément de visiter un jour! Il sait aussi ménager d'improbables rebondissements et créer à la fin l'émotion qui submerge le lecteur. Et puis il reconnaît que je suis "l'un des membres les plus chevronnés de la police criminelle". C'est bon pour moi ça! Beaucoup de lecteurs vont donc lire mes enquêtes, me connaître et peut-être, tout compte fait, m'apprécier malgré mes défauts. Mais pour la suite, Arnaldur pourrait me rendre un peu plus sympathique (**)! Je deviendrais alors célèbre (***)."

(*) Ce qui arrivera dans La femme en vert, l'ouvrage suivant de la série des Erlendur.
(**) Ce que l'auteur s'attachera à faire.
(***) 14 livres au total. La cité des jarres est le 3ème volume par ordre de publication.
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Pas du tout habitué au polar, encore moins les policiers scandinaves. J'ai apprécié ce roman, même si l'affaire est assez tirée par les cheveux par moments. le suspense reste prenant. On plonge facilement dans cette ambiance glaçante à l'islandaise, à condition d'apprécier le côté "gore" du genre.
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Le cadavre d'un vieil homme est découvert par ses voisins. C'est l'inspecteur Elendur et son équipe, Sigurdur Oli et Elinborg, qui sont aussitôt dépêchés sur les lieux. Holberg avait apparemment une vie sans histoire et l'inspecteur, de mauvaise humeur, est persuadé qu'il va encore perdre son temps. Pourtant l'assassin a déposé un mystérieux message sur son corps "Je suis LUI" écrit sur une page arrachée à un carnet trouvé sur les lieux.
Qu'est ce que cela peut-il signifier ? L'inspecteur n'en a aucune idée.
En parallèle, à la demande expresse de sa fille, il doit enquêter sur la disparition, d'une de ses amies, le soir même de son mariage.
Mais en fouillant dans la vie d'Horberg, les enquêteurs vont découvrir que son ordinateur contient une belle collection de photos pornos qui remontent toutes à près de quarante ans. Et dans un tiroir fermé à clé, la photo d'une tombe, celle d'une petite fille morte à l'âge de 4 ans, un drame pour sa famille. Mais Holberg n'avait pas de famille, alors qui est-elle ?
Il n'en faut pas davantage à Erlendur pour poursuivre son enquête d'autant plus qu'au fur et à mesure de ses découvertes, l'inspecteur s'aperçoit que le vieil homme était un véritable monstre, un violeur sans foi ni loi, qui a fait beaucoup de mal autour de lui par ses actes, mais pas que.
L'enquête va le mener tout droit à la Cité des Jarres, un endroit secret où seraient conservés précieusement de nombreux organes humains afin d'être étudiés de près.
Bien entendu, je vous en ai bien assez dit et vous découvrirez la suite lors de votre lecture !

C'est encore une fois un roman noir passionnant. La violence est avant tout psychologique et les faits troublants. L'auteur installe, sans blablas inutiles, une ambiance glauque propice à nous donner envie d'en apprendre davantage très vite sur la victime et le tueur.
Les personnages féminins sont formidables dans leur rôle de victimes, elles gardent beaucoup de dignité.
J'ai aimé que l'auteur ne cache rien de la complaisance de certains policiers qui sonne malheureusement très juste.
L'auteur nous fait entrer dans le monde médical, celui des secrets de famille, des maladies dont on ne peut parler parce qu'héréditaires, des collectionneurs d'échantillons biologiques, d'organes et autres, des fichiers informatiques secrets qui recensent les données sur la santé des islandais...il fait référence à une entreprise qui a réellement existé et qui s'était spécialisée dans les génomes humains.
Ce livre qui est le premier roman de l'auteur à avoir été traduit en français. Il est en fait le sixième de la série.
Comme nous le verrons par la suite dans les autres romans de l'auteur, l'inspecteur Erlendur a un caractère difficile, il est dépressif, boit trop et il est toujours de méchante humeur, doit gérer sa fille Eva Lind, qui se drogue, vient s'installer chez lui mais n'arrive pas à décrocher. Mais, tout cela le rend plus humain.
Ce roman a obtenu le Prix Clé de verre du roman noir scandinave, le Prix Mystère de la critique et le Prix Coeur noir en 2006 lors de sa sortie.
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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L'inspecteur Erlendur, est appelé sur une scène de crime et découvre le cadavre d'un vieil homme dans son appartement. Un crime banal mais qui va sortir de l'ordinaire. Ce vieillard a un passé peu reluisant. Ce meurtre pourrait-il être un règlement de compte ?

Le premier livre de cet auteur que j'ai lu.

J'ai trouvé là un polar original, plutôt réussi et la promesse de retrouver un nouveau héros récurrent.
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L'intrigue : un homme de 69 ans a priori très discret et sans histoire est retrouvé mort dans son appartement de Reykjavik un matin par son voisin. Il git près de son canapé, le crâne largement entaillé par une plaie manifestement provoquée par un cendrier qui se trouve-là. Cela ressemblerait bien à un accident domestique, voire à un vol crapuleux (mais manifestement rien n'a été volé) s'il n'y avait eu, sur place, un mystérieux message elliptique laissé sur son cadavre.
Dès lors, cette affaire qui se présentait à première vue comme simpliste, entrant dans une certaine routine, oblige notre inspecteur de choc Erlendur Sveinsson à dépasser son jugement premier et à chercher des pistes qui le mèneront vers un coupable potentiel.

C'est que, taciturne et solitaire, l'inspecteur n'a pas trop, à ce moment-là, la tête à résoudre des affaires compliquées. Il y a sa fille, junkie, qui a débarqué dans son appartement en lui révélant qu'elle est enceinte et qui ne semble pas vouloir mettre un terme à son addiction ; il y a ces dealers à qui celle-ci doit une importante somme d'argent et qui menacent sa vie si une solution n'était pas trouvée très vite ; il y a cette douleur aigüe qu'il ressent dans la poitrine dont il rechigne à identifier la cause ; il y a ses relations souvent tendues avec ses collègues qui, parfois, ont bien du mal à décoder son fonctionnement ; il y a de trop nombreuses nuits sans sommeil, une hygiène douteuse et le recours à une nourriture bien souvent inappropriée qui l'empêchent de vivre une cinquantaine sereine et dynamique...
Bref, ce qu'il aurait voulu voir expédié en quelques heures prendra finalement beaucoup plus de temps.

Après avoir visionné le contenu de son ordinateur, il apparaît évident que la "victime" a une passion malsaine pour les films pornographiques et autres pratiques bizarres. En creusant, une histoire ancienne de plainte pour viol (qui, en son temps, a été bâclée et classée sans suite) émerge. Cela pourrait-il avoir un lien avec ce qui ressemble à un meurtre ? Mais, la plaignante de l'époque s'est suicidée après la mort de sa petite fille atteinte d'une tumeur au cerveau. Cherchant à tirer les fils de cette histoire, Erlendur s'interrogera également sur l'étrange disparition des "partenaires de jeu" de l'homme retrouvé mort.

Comme à son habitude, Arnaldur Indridason ouvre de nombreuses pistes dont on verra que certains éléments constituent les pièces d'un puzzle qui, progressivement, se mettent en place pour nous éclairer sur l'issue.

Le suivi de l'enquête (mais aussi certains aspects personnels de la vie de l'inspecteur) permettront d'aborder diverses thématiques intéressantes, à savoir :
la façon dont la police peut être amenée parfois (souvent ?) à ne pas entendre les victimes de viol ; la façon dont les prédateurs sexuels peuvent donc opérer en toute impunité ; la difficulté à identifier les maladies génétiques rares ; le rôle de la génétique dans la transmission de ces maladies ; les pratiques des hôpitaux en matière de "récupération" d'organes de personnes décédées... ou encore, la difficulté de mettre au jour un secret de famille ou de parvenir à communiquer avec ses enfants dès lors que le non-dit est installé.

Bref, une fois encore, ce tome 6 de la collection des "Enquêtes du commissaire Erlendur Sveinsson" atteint avec brio son objectif : permettre aux lecteurs que nous sommes de suivre, à un rythme haletant, les circonvolutions d'une enquête policière pas évidente dans le contexte particulier de la criminalité islandaise.

Comme je sais que certains des livres d'Indridason ont fait l'objet d'adaptations cinématographiques, j'ai recherché pour celui-ci. Une adaptation existe : il s'agit du film "Jar City", mais pour l'instant je ne l'ai pas trouvé sur mes plates-formes.





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Et comme un écho "Here comes the rain again", car de ce roman l'inspecteur Erlendur et ses deux acolytes, Sigurdur Oli et Elinborg ne seront pas les seuls protagonistes, la pluie, la nuit et cette enquête qui le ramène dans les années '60.
Une sombre histoire de viol(s), de policier pas très regardant, de médecin "collectionneur" et de génétique. Il est aussi question de famille, de silences.
J'ai apprécié ma lecture, les personnages principaux et secondaires sont attachants ou détestables à souhait.
Le rythme, s'il peut paraître lent voire désordonné, correspond parfaitement à Erlendur.
Et puis j'ai appris une ou deux choses ma fois fort intéressantes concernant l'Islande et les Islandais.
Ce sera avec plaisir que je retrouverai le trio mis en place par Indriðason dans une prochaine enquête.
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Dans le climat automnal de l'Islande, Erlendur enquête sur le décès d'un vieillard.
Il y est question de secrets bien cachés, de descendance qu'on subit et de maladie génétique.
C'est le second roman que je lis de cet auteur après les Fantômes de Reykjavik et j'ai toujours autant apprécié.
L'ambiance est plutôt sombre ; c'est cette ambiance que j'avais déjà retrouvée dans le premier roman.
J'ai passé un bon moment de lecture.
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C'est le 3e tome de la série Erlendur Sveinsson dans l'ordre d'écriture (mais c'est le 6e dans l'ordre chronologique : l'ordre des polars nordiques n'est jamais simple !). Et c'est le premier livre que j'ai lu dans le cadre du challenge Polar Nordique été 2023 que j'organise 🥶

J'avais oublié à quel point les livres de cet auteur étaient d'une telle noirceur. Et en même temps, cette enquête était très addictive. Il m'a fallu quelques dizaines de pages pour entrer dans l'histoire mais ensuite, impossible de décrocher.

Je continue à m'attacher à Erlendur tout en me demandant encore comme l'auteur a pu créer un personnage principal à la vie de famille si compliquée.

J'ai bien hâte de lire les tomes suivants !
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Troisième tome de la sage de l'enquêteur Erlendur et une fois de plus tout le caractère très particulier, taciturne et renfermé de ce personnage ressort dans cet opus.
L'enquête démarre lorsque Erlandur et son coéquipier sont appelés pour enquêter sur ce qui semble être le meurtre d'un vieil homme lui. Rien n'indique qui est le meurtrier et rapidement les enquêteurs pensent à un cambriolage qui aurait mal tourné sauf que rien ne semble avoir été déplacé ni même fouillé.
Un mot laissé sur le lieu du crime intrigue fortement Erlendur et celui-ci va donc fouiller dans son passé et découvrir que cet homme avait de bien lourds secrets à cacher, notamment une histoire vieille de 40 ans qui faisait de lui un violeur qui jamais n'avait été inquiété.
S'agit-il d'une vengeance de sa victime ? Ou de ses victimes comme semblent le dire quelques témoins ? Ou alors cette histoire est elle encore plus sournoise et tordue qu'elle n'y parait ?
Un tome qui nous plonge dans une histoire très sombre, malsaine. Ou les secrets de l'époque étaient bien gardés, ou les voix des femmes maltraitées n'étaient pas entendues, ou la police était enfermé dans des croyances misérables ou les victimes n'étaient pas entendues car elles l'avaient forcément cherché !!! Et toute cette histoire fait écho à la propre vie personnelle d'Erlendur qui se bat pour que sa propre fille reprenne, elle, sa vie en main puisque lui en tant que peur d'amble impuissant à l'aider à surmonter ses démons.
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La cité des jarres d'Arnaldur Indridason, présentation
2001, Reykjavic, des mots incompréhensibles sur un cadavre de 70 ans.

La fille d'Erlendur essaie toujours de se sortir de la drogue, de sa vie dissolue. Elle annonce à son père qu'elle est enceinte et que sa mère demande une faveur à son ex-mari.

Avis La cité des jarres d'Arnaldur Indridason
#Erlendur6

Après un tome que j'avais beaucoup apprécié, la série continue bien et je suis, en définitive, contente de lire cette série d'Erlendur.


Oli et Erlendur sont appelés dans un immeuble où ils découvrent un homme de 70 ans décédé. Cela pourrait être un meurtre banal mais un mot est laissé et ce mot n'a aucun sens. Dans cette maison, ils vont trouver une photo qui se révèlera être la photo de la tombe d'une petite fille.


La fille d'Erlendur vient le voir et lui annonce qu'elle est enceinte. de plus, sa mère souhaite qu'Erlendur rencontre des amis dont la fille s'est enfuie le jour du mariage.


Erlendur est tenace et avec la mort de cet homme, il va mettre à jour l'histoire du viol d'une jeune femme et la naissance d'une petite fille issue de ce viol. Cette petite fille est morte à l'âge de 4 ans des suites d'une maladie qui semble génétique. La mère s'est suicidée 4 ans après. Après avoir réussi à connaître cette histoire et l'implication de cet homme décédé, Erlendur va approfondir les différentes amitiés pour tenter de découvrir s'il n'y a pas eu d'autres viols, pas eu d'autres enfants présentant ces particularités. Même si Oli veut abandonner, Erlendur, toujours le maître dans cette affaire, continuera tant et plus. Et cela ne plaira pas beaucoup à son responsable.


En Islande, il y a peu de meurtres et la police n'est pas forcément formée pour les élucider. Erlendur, la cinquantaine, travaille à l'ancienne et il écoute peu ce que disent ses collègues. Il reverra d'ailleurs Marion, avec qui il a travaillé. Mais ses soupçons semblent lui donner raison. Et il obtiendra une exhumation qui mettra en avant que les organes de personnes décédées ont été prélevées, avec ou sans leur accord, d'où le titre du roman. Avec cette histoire de petite fille morte et malgré les relations conflictuelles avec sa fille, ils vont tous les deux se rapprocher. Car il y a un enfant à naître et Erlendur éprouve des douleurs à la poitrine. Pour une fois, père et fille vont échanger. Erlendur, sans demander des conseils, lui racontera tout ce qu'il sait, ses soupçons… Erlendur, dans ce roman, se dévoile de plus en plus, surtout avec sa fille, et j'aime ça. Il n'essaie pas de rattraper des années de non relation mais on sent qu'il est de plus en plus proche de sa fille, malgré les colères qu'ils ressentent. Ce roman est beaucoup moins centré sur les relations entre Erlendur et Oli. Ses collègues pensent toujours qu'il a des idées farfelues mais ces idées peuvent se révéler payantes.

Erlendur n'aime pas forcément l'évolution de la société islandaise. Il reste ancré dans le passé et n'accepte pas forcément ce qui se passe dans son pays. le lecteur apprend pas mal de choses sur les études des organes des morts afin de faire avancer la science, la médecine. Bien entendu, selon ce que les gens en font, cela peut être jugé comme répréhensible. Certains peuvent apprendre leur filiation s'ils cherchent bien.

Un roman également consacré aux violences faites envers les femmes, le peu de compréhension des services de police face aux viols. Et ces enfants issus d'un viol peuvent basculer lorsqu'ils découvrent leur géniteur, ce qu'il a pu faire. Une mère peut également ne pas se confier par rapport à ce qu'elle a vécu. Soit elle a vécu dans le déni, en apportant tout l'amour à son enfant, ou elle a culpabilisé sur cette agression subie.
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