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3,3

sur 160 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est le 5ème opus de la série Konrad. Les livres peuvent être lus indépendamment les uns des autres mais il est quand même préférable, pour ne pas être trop perdus, d'avoir lu les précédents car on retrouve beaucoup de personnages et il est fait référence aux histoires passées.

Dans celui-ci, Konrad, policier à la retraite, de plus en plus en proie à ses tourments au sujet du meurtre jamais élucidé de son père, une crapule à beaucoup de niveaux, est une fois de plus ramené à celui-ci lorsqu'un pistolet "Luger" est rapporté à la Police. Ce pistolet aurait pu servir dans un meurtre resté impuni en 1955. Bien sur, Konrad ne peut pas s'empêcher une fois de plus de mettre son nez dans cette enquête.

Les voyants sont au rouge pour notre ancien policier. Son passé professionnel loin d'être exemplaire resurgit dans ses souvenirs, d'où beaucoup de digressions qui surviennent sans crier gare. Il faut être attentif si on ne veut pas se perdre. On retrouve aussi Eyglo, son amie médium, Gustav, un criminel emprisonné avec qui Konrad a eu maille à parti dans une enquête précédente et qui dans celle-ci se venge.

C'est touffu, sûrement trop. La lecture est exigeante car non linéaire. Ça tourne beaucoup autour du passé de Konrad qui lui aussi part dans tous les sens. Il est notamment question de corruption, d'intimidation, de trahison, de pédophilie. L'intrigue est complexe d'autant plus qu'il y a plusieurs "cold case" qui refont surface. La plume de l'auteur (ou/et traducteur) est toujours aussi agréable et de qualité.

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Le jour de son anniversaire, Konrad, qui vit avec son père, reçoit des cadeaux de sa mère. Sa tante les lui a apportés. Mais son anniversaire se termine par une violente claque de la part de son père.
Dans la chaleur d'une journée américaine, un homme décide de se confier à l'homme qu'il aime.
Une vieille dame remet au commissariat de police un pistolet qu'elle a découvert dans les affaires de son mari, maintenant décédé.

L'histoire démarre au troisième chapitre parce que le pistolet va lancer plusieurs enquêteurs sur la résolution d'un meurtre ancien, la police bien sûr, mais aussi Konrad.
Le premier chapitre donne un aperçu de l'enfance de Konrad, important donc pour comprendre l'homme qu'il est devenu.
Quant au deuxième chapitre, je l'ai vite oublié et il faut très longtemps avant que ce personnage revienne dans le récit. Inutile à mon sens dès lors.

Les chapitres sont chronologiquement dans le désordre, avec de multiples personnages et sujets ce qui rend la lecture exigeante.
Le roman est noir, très noir, à cause de l'histoire, des personnages, mais aussi des circonstances du meurtre.

Si vous aimez les romans très noirs, nul doute que vous apprécierez Les parias d'Arnaldur Indridason. Personnages sombres, histoires glauques et j'en passe. Mais il y a aussi l'Islande telle que vous et moi ne la verrons jamais.

Lien : https://dequoilire.com/les-p..
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Je viens de finir "les parias". On retrouve un Konrad toujours aux prises avec ses démons.

Lorsqu'une veuve apporte un vieux pistolet caché elle l'apporte à la police et bien sûr Konrad -policier en retraite- est persuadé de l'avoir vu dans les mains de son père.

L'atmosphère est glaçante dans ce tome 5. Entre le froid hivernal, la neige, le blizzard, une obscurité omniprésente, l'auteur aborde des thèmes difficiles comme la pédophilie, l'homophobie.

Konrad m'a semblé fatigué mais avec malgré tout toujours cette ténacité qui provoque l'animosité de nombreux personnages tout au long du roman.

Bien que je me sois perdue dans les personnages (il y en a beaucoup et avec des noms islandais c'est encore plus difficile) je resterai fidèle à cet auteur dont j'apprécie la plume. Je ne me lasse pas de le lire.

Je suis et je resterai une inconditionnelle d'ARNALDUR INDRIDASON. Je garde l'espoir de le rencontrer un jour.

Y aura t il un 6e tome ? Qui sait ?
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Une vieille dame se présente à un commissariat. Son mari décédé il y a peu, elle a trouvé dans ses affaires un vieux pistolet, un Luger, qu'elle s'empresse de remettre à la police. Mais les études balistiques montrent que l'arme a servi à abattre un jeune homme, il y a de cela de nombreuses années. Détective à la retraite que l'on a croisé dans quatre autres romans d'Arnaldur Indridason, Konrad se met à mener l'enquête : son père, assassiné sans qu'on n'ait jamais retrouvé le coupable, possédait lui aussi un Luger. Se replongeant dans un passé sordide, Konrad multiplie les interrogatoires afin de faire toute la lumière sur plusieurs crimes.



Le personnage de Konrad n'est pas sans rappeler Erlendur Sveinsson, l'enquêteur phare de quatorze enquêtes écrites par le plus grand auteur de polar islandais. Même goût pour la vérité, même part d'ombre, même rapport compliqué à la famille (le frère d'Erlendur a disparu dans une tempête de neige). Pour autant, le personnage de Konrad est peut-être plus ambigu, Arnaldur Indridason choisissant de faire de son détective un être oscillant entre le bien et les questionnements moraux hérités des magouilles de son père. Cherchant à tout prix à se distinguer d'un homme qu'il a toute sa vie détesté (« Tu ne veux pas mieux que lui, Konrad. » lui balance sa soeur), c'est comme si le détective à la retraite cherchait à expier les actes de son géniteur en faisant éclater la vérité.



Ce qui constitue également la réussite de Les Parias tient dans sa galerie de personnages (et il y en a beaucoup !) : la soeur de Konrad, la policière Marta, le prisonnier Gustaf.. Très ancré géographiquement et météorologiquement (on sait toujours dans quel quartier Reykjavik on se trouve, et s'il fait beau), le roman se révèle extrêmement sombre au fur et à mesure que les pages se tournent. le polar dit beaucoup de l'histoire de l'Islande et du sort que l'île réservait à ceux qui étaient considérés comme des parias. Si certains pourront trouver le roman complexe, je trouve justement que c'est là tout le sel des romans d'Indridason.
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Toujours aussi ronchonchon, grognon, acariâtre, c'est dans cet opus que Konrad est supposé prendre véritablement sa retraite. On le connait assez ce Konrad pour savoir qu'il ne lâche jamais rien, qu'il est têtu, tenace, opiniâtre, à la limite du harceleur. Depuis les premiers jours de sa retraite de la police, depuis la mort de sa femme, il s'est fermé aux autres, renfermé sur ses souvenirs troublants et obnubilé sinon totalement possédé par la résolution du meurtre de son père lorsqu'il était adolescent. Toute sa vie, il a été envahi, porté par ce flou, ce meurtre irrésolu qui le hante littéralement. C'est dans cet ultime état d'esprit et dans une espèce d'urgence que Konrad fera des pieds et des mains pour le résoudre.
Je l'ai senti, par contre, plus fatigué et en même temps plus impatient, irritable mais toujours aussi inquiet. Inquiet de réaliser qu'il possède peut-être en lui, les travers de son père tels magouilles et violence?
C'est une vieille dame, veuve, qui en faisant le ménage des affaires de son mari, retrouve un vieux pistolet et le rend à la police. On s'aperçoit que ce pistolet a déjà servi pour un meurtre non résolu (lui aussi) et voilà que Konrad s'y intéresse car son père a déjà possédé une arme pareille à celle-ci. Son père serait il impliqué dans ce meurtre? Ce pistolet est-il en lien avec son meurtre?
Ce titre raconte aussi l'Islande des années après guerre, les bases américaines et les relations avec les populations locales. Raconte également la dureté, la sévérité, l'insensibilité des orphelinats de l'époque avec leurs petits pensionnaires, des familles dysfonctionnelles et violentes, sans parler de tout ce qui est considéré comme déviant , tous les parias. C'est donc dans le froid hivernal d'une Islande troublante et bien sombre, sans beaucoup de lumière que se situe ce récit.
Et c'est avec tristesse que je quitte Konrad (si c'est vraiment le cas) mais avec l'espoir de retrouver Erlandur un jour car j'apprécie la plume d'Indridason et sa façon de raconter.
PS: Pour une meilleure compréhension de ce titre j'ose vous suggérer de lire la série Konrad dans l'ordre : Ce que savait la nuit, Les fantômes de Reykjavik, La pierre du remords, le mur des silences et finalement Les parias.
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Le dernier livre de la saga Konrad. En pleine tempête de neige islandaise le héros désormais à la retraite apparaît bien plus sombre que dans les tomes précédents.

D'ailleurs il faut vraiment avoir lu toute la série avant de lire "les parias" car sinon vous passerez complètement à côté de cet ultime tome. L'auteur fait de nombreuses références aux livres précédents car la particularité des 4 enquêtes précédentes est que ce n'est jamais vraiment terminé, il reste des détails, des points d'ombres que l'auteur a laissé en suspens. La toile tissée entre les 5 romans est vraiment intéressante et prenante.

Ce livre est aussi le plus noir de la série, konrad montre son côté sombre voir carrément obscur.

L'histoire est particulièrement glauque dans la même trempe que le tome 4 "le mur des silences", c'est un peu sa continuité, les personnages sont repris et j'ai retrouvé ces méchants que j'avais adoré détester précédemment. Ces portraits sont exceptionnels.

Et enfin, la fin de Seppi nous est révélée, (sans que cela apaise notre héros), une fin géniale pleine de suspense.

Un pur roman noir islandais : avis aux amateurs !
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Une veuve retrouve un vieux pistolet dans les affaires de son défunt mari. Par acquis de conscience, elle le rapporte à la police. Konrad est en charge de cette affaire d'autant que ce pistolet lui rappelle étrangement un pistolet que son père avait quand il était jeune. Il se plonge alors dans le passé remontant loin et remuant des démons qu'il n'est peut être pas prêt à affronter.
C'est un bon polar.
Konrad est un flic de la vieille école, qui enfreint les règles quand ça le chante, mais surtout pour les besoins de l'enquête. Bien que je n'ai pas lu tous les tomes précédents, je trouve que Konrad est un personnage attachant.
J'ai aimé suivre cette affaire, bien que j'ai trouvé le rythme un peu lent. L'auteur nous fait prendre plusieurs pistes, on découvre par la même le passé de Konrad. L'affaire que cache la découverte de ce pistolet est particulièrement sordide. Les parias ont un sort terrible, qui fait froid dans le dos.
J'ai deviné l'issue, le coupable assez facilement mais ce reste un polar bien mené.
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Quelle tristesse, ce dernier opus des enquêtes de Konrad! Lu en plus un jour de pluie continue, il n'était pas là pour ensoleiller l'esprit...

Depuis le premier tome, on sait que Konrad, policier maintenant à la retraite, cherche à savoir par qui son père a été assassiné. La fin nous le révélera. Quoique...

J'ai trouvé, même s'il reste un personnage attachant, Konrad plus rogue encore, plus fermé aux autres, mais fatigué aussi. Il faut dire que les révélations, autour de la découverte soudaine du pistolet qui a sûrement appartenu à son père, sont choquantes et violentes. Pédophilie, homophobie, trahisons... le décor hivernal, avec ses tempêtes de neige, son sol ģlissant, l'obscurité omniprésente ajoute encore à l'atmosphère sombre des différentes enquêtes qui s'entremêlent .

On en apprend un peu plus, grâce aux retours en arrière , sur les démons intérieurs de Konrad, qui, par certains côtés , comme lui dit sa soeur, a des comportements si semblables à son père: violence, trafics illicites. Mais on sent en lui une volonté sincère de s'amender, d'être honnête.

Les événements finaux concluent l'histoire de Konrad avec intensité. Un personnage complexe que l'on quitte avec une certaine nostalgie...

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Une veuve ramène à la police un vieux pistolet, qu'elle vient de retrouver en faisant du tri dans les affaires de son défunt mari.
Konrad policier a la retraite s'intéresse à cette affaire car son père en possédait un similaire...

Que j'aime retrouver Konrad cet ancien policier torturé !
Ce livre est noir sombre, il traite d'homophobie, de violence faites aux enfants, c'est dur, violent mais l'écriture d'Arnaldur Indridasson rend la lecture addictive.
De plus je voulais découvrir le fin mot de l'histoire de Seppi !
J'ai passé un bon moment avec ce livre malgré sa noirceur.
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Une femme découvre dans les affaires de son mari récemment décédé, une arme, un Luger, qu'elle remet à la police.
Celle-ci aurait été l'arme d'un crime.
Kónrad, jeune retraité de la police tente d'élucider cette sombre histoire et met ainsi au grand jour des affaires non-élucidées

Pourquoi en tant que retraité y participe-t-il me direz-vous ?
Tout simplement car sa famille est impactée par ses découvertes… le meurtre de son père entre autres…


5eme tome de l'enquêteur Kónrad, mais premier livre pour moi de cet auteur. Ça ne dérange en rien ma lecture, même si j'aurais voulu en savoir un peu plus sur Kónrad.
J'ai bien aimé l'intrigue, qui reste malgré tout assez classique, et surtout je me suis un peu perdue au début avec tous les personnages (c'est fréquent chez moi)

L'écriture est limpide, les chapitres sont courts, on se promène entre le présent et le passé…
Je n'ai pas spécialement cherché à savoir qui était le ou les coupables, je me suis laissée porter par ces énigmes bien construites
Par contre Je ne vous dirais pas qui sont ces parias, dont le titre est issu, je ne voudrais pas dévoiler le fond de cette intrigue, mais je découvre une facette de l'Islande bien terne dans ces années 60, les moeurs sont déplorables
Il ne faisait pas bon y vivre pour certaines personnes…
Je crois d'ailleurs que ces mentalités ont totalement changé dans ce pays depuis les années 90.

Une très bonne lecture qui me donne envie de découvrir toute cette série de cet inspecteur. C'est un excellent cold-case qui pourrait plaire aux adeptes du genre.
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