AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,29

sur 139 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une lecture que j'aurais dû faire de façon moins découpée …

Comme toujours avec l'auteur, (que je commence un peu à connaitre : 3 titres à mon actifs et de 4 avec celui-ci) on navigue entre passé et présent dans cette histoire.

Ici, les frontières temporelles ne m'ont pas paru très limpides mais le plus difficile a été d'intégrer tous les personnages et les rapports entre eux.

Lors de ma lecture, j'ai eu l'impression de prendre "le train en route" . Pourtant je n'ai pas lu dans la 4ème couverture que ce livre était le dernier d'une série. J'aurais dû me renseigner plus avant, mais parfois dans le choix des partenariats, je fonce tête baissée et le nom de l'auteur semblait me suffire.

Lire ce livre indépendamment des 4 autres est à mon sens pas une très bonne chose et j'ai manqué d'éléments pour "raccrocher quelques wagons".

J'ai d'ailleurs dû remonter le fil de ma lecture (en numérique qui plus est) pour reconnecter quelques fils.

Lecture en demi teinte donc, vous l'aurez compris. Pourtant l'auteur sait nous brosser le portrait de singuliers et/ ou méchants personnages et nous faire rentrer dans la société islandaise. Il sait aussi nous faire ressentir la saison de l'hiver là bas.

Konrad est le personnage principal et j'aurais aimé en savoir plus sur lui (les lecteurs des 4 premiers tomes en savent forcément plus eux !)

Je ne peux pas vous dire de ne pas le lire. Non, mais je vous invite à découvrir la série sur Konrad dans l'ordre afin de mieux appréhender son histoire personnelle (je pense que c'est préférable).

#LesParias #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          312
Où l'on retrouve Konrad, policier à la retraite et au lourd passé, qui trompe son ennui et sa mélancolie dans les cold cases qui encombrent les archives du commissariat de Rejkiavick. Cold case en Islande, pléonasme me direz-vous.
Konrad, jeune policier, un temps tenté par l'argent facile et la corruption, il fallait bien payer les factures. Konrad, veuf qui fut un bon mari mais qui donna quelques coup de canifs dans le contrat. Konrad, bon père mais pas mal absent tout de même. Konrad un policier humain, forcément humain qui malgré son âge n'a toujours pas soldé son enfance et son adolescence auprès d'un père incestueux qui mourut poignardé par une nuit glacée, sans que jamais le meurtrier ne fut retrouvé.
Parce qu'un pistolet Luger, l'arme de la Wehrmacht, est retrouvé dans la cave d'un vieux couple sans problème, Konrad se retrouve mêlé à une très vieille et très sombre histoire.
Ce Luger, arme très rare en Islande, ressemble beaucoup au pistolet qu'il a vu enfant dans les mains de son père.
Mon vieux Konrad, cette enquête va peut-être enfin t'aider à solder ton passé.
Polar noir, très noir sur les violences faites aux femmes et aux enfants mais aussi et surtout un formidable roman sociologique et historique qui analyse la géopolitique de l'île dans la dernière moitié du XXe siècle.Tel un archéologue méticuleux, Arnaldur Indridason, de roman en roman , n'en finit pas de fouiller le passé de son pays pour le plus grand plaisir des lecteurs du monde entier.
Grâce à lui cette île minuscule, perdue entre l'Atlantique Nord et l'Artique, nous est devenue aussi familière qu'un département voisin.
Lire Indridason c'est aussi apprécier les formidables traductions d'Éric Boury
Pas forcément le meilleur du cru mais assurément du bon travail.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          210
Faut-il encore utiliser le terme de polar pour évoquer Les Parias, d'Arnaldur Indriðason ? Oui, parce qu'il y a bien des meurtres du passé, sans coupable encore identifié, à élucider, à commencer par celui qui hante le héros du roman, à savoir celui de son père. Une obsession qui a parcouru les livres précédents consacrés à Konrad, policier à la retraite, et qui pourrait enfin trouver son dénouement ici, ou peut-être pas. Mais plus que de polar, il serait juste de parler de roman noir, ou glauque si vous préférez, avec une atmosphère à couper à la scie. le livre est moins facile d'accès et fluide que d'autres de l'auteur, qui n'hésite pas à basculer à moult reprises dans des flashbacks datant des années 70 en Islande, une époque plutôt rude pour certaines populations défavorisées alors même que les trafics se multipliaient, en lien avec la présence de la base américaine (un sujet que Indriðason a largement documenté dans ses livres précédents). Dans ce dialogue permanent et cependant brumeux entre présent et passé, l'auteur aborde entre autres la vie clandestine des homosexuels au siècle passé et d'innommables actes pédophiles. Dans ce climat sordide, Konrad, obnubilé par l'assassinat de son infâme géniteur, ne prend pas de gants avec les rares témoins d'une époque révolue et s'obstine pour parvenir à une (des) vérité (s) ensevelie(s) par le passage du temps. le savoir-faire de l'écrivain est indéniable mais sa tendance à l'exploration des ténèbres de l'âme humaine a quelque chose d'inquiétant. Heureusement, que de temps à autre, il se permet des escapades plus légères, comme dans le récent et merveilleux le roi et l'horloger.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Métailié.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
Commenter  J’apprécie          120
Je suis une aficionado d' Arnaldur Indridason depuis le début, et pour moi chaque nouvelle parution est attendue. Toutefois ce tome m'a laissé un peu sur ma faim, je m'explique. 

Ce roman noir, qui se place entre polar et roman psychologique, redonne la parole à Konrad, flic à la retraite, toujours en quête du meurtrier de son père. Quand une arme ancienne qui pourrait être liée à son père est retrouvée, il va se mêler de l'affaire, espérant découvrir enfin la vérité. 

Dans un premier temps, on retrouve les ingrédients habituels du polar islandais qui en font un de mes genres de prédilection. Noirceur d'une société et des âmes, mise en avant de l'ambiance, aidée en cela par un climat rigoureux qui force les gens à se dévoiler. L'auteur comme à son habitude, mise tout sur la psychologie des personnages, et sur la force de ses enquêteurs à comprendre leurs semblables. 

Toutefois je dois bien dire, que je me sui quelque peu ennuyée en parcourant ces pages. J'ai lu les précédents romans mettant en scène Konrad, et j'ai toujours la désagréable impression d'un déjà-vu très important. L'impression qu'après plusieurs centaines de pages, tous tomes confondus, cette histoire n'avance pas. On n'avance finalement que pas à pas, et même si on découvre de plus en plus la moralité partagée du héros, ce manque de développement rend le tout très lourd. J'espère donc que cette intrigue va s'accélérer, ou voir apparaître un nouveau héros pour renouveler un interêt qui s'amenuise. 
Lien : https://livresforfun.overblo..
Commenter  J’apprécie          70
Les parias de Arnaldur Indridason.

Service Presse @netgalleyfrance et @editionsmetailie que je remercie.😁

Quoi🤔: roman policier islandais

Parution 📚: 2 février 2024

Dans Les parias, nous retrouvons Konrad, un policier à la retraite qui, par ennui, continue à enquêter sur les affaires de ses ex-collègues ou sur des affaires non résolues.
Dans ce dernier volet de la série, tout commence par un pistolet découvert dans les affaires d'un retraité décédé. Ce pistolet qui a servi dans un crime non résolu de nombreuses années auparavant ressemble beaucoup à celui du père de Konrad.
Et voilà notre retraité qui se met à enquêter.
C'est un roman noir qui lève un pan de l'histoire islandaise pas très beau.
Une époque, finalement pas si lointaine, où régnait la corruption, la violence, la maltraitance dans les orphelinats,...
Une époque plutôt sale, et en faisant remonter tout ça à la surface, Konrad éclabousse beaucoup de monde, lui compris.
Les thèmes abordés sont très lourds et on espère tout du long voir apparaître un coin de ciel bleu mais non ça reste moche.
Fan de cet auteur, ayant lu tous ses livres, j'ai trouvé ce roman assez difficile à lire. Les allers-retours, l'ambiance etc.. génèrent un malaise qui ne nous lâche pas.
Un conseil: le lire d'une traite sinon vous serez perdus…
Un livre pour les adeptes de romans noirs.
Commenter  J’apprécie          70
Je crois que j'ai lu tous les livres d'Arnaldur Indridason et peut-être est-ce celui de trop. Je ne sais pas. Je me suis ennuyée et avais hâte de finir le livre pour connaître le dénouement. Et puis j'ai horreur de laisser tomber un livre en cours de route, sauf si il est mal écrit.
J'ai bien retrouvé l'univers de Konrad, la façon qu'il a de poser un regard sur ce qui lui arrive et son côté têtu (pourtant il n'est pas breton). Mais trop de ronron.
Pourtant, l'auteur nous montre des côtés sombres de l'Islande, le trafic d'alcool et de cigarettes, la pédophilie et la mise au ban des homosexuels. Et ce côté du roman est riche d'enseignements.
Commenter  J’apprécie          30

D'entrée, on est happé par la violence et plongé dans un terrible suspense. Konrad, policier à la retraite, se demande si le Luger rapporté récemment au commissariat de Reykjavik n'est pas l'arme que détenait son criminel de père. S'en est-il servi pour tuer quelqu'un? En tout cas, le dénommé Gardar a été tué, en 1955, d'une balle tirée par cette arme. Konrad veut connaître la vérité et enquête pour son compte. Il rencontre en prison Gustaf qui a bien connu Seppi, le père de Konrad. Mais Gustaf veut se venger de Konrad en représailles d'une vielle histoire où Konrad l'a trompé. Et il a envoyé des hommes s'occuper de sa soeur et le lui fait savoir lors de leur entretien. Konrad quitte immédiatement la prison pour aller au secours de sa soeur, il appelle la police pour qu'elle se rende à son domicile. Mais une terrible tempête de neige s'abat sur Reykjavik et les routes sont glissantes…
.
On va suivre parallèlement différentes histoires présentes et passées. Il y a des affaires de police : le meurtre de Gardar, l'agression d'une personne, des trafics d'alcool et de cigarettes à la base de Keflavik, les meurtres de Seppi et de Skafti, et enfin des abus commis contre des enfants dans une maison de correction. Et on va partager des moments de la vie de Leo, ancien collègue de Konrad et policier pourri qui a entraîné Konrad dans la délinquance. On va croiser aussi Eyglo, ,qui possède des dons de voyance et qui a subitement d'étranges visions de personnes décédées. Toutes ces histoires entrelacées donnent un rythme au récit, rendent la lecture attractive et excitent notre curiosité : comment sont-elles reliées entre elles? si elles le sont. Mais l'intrigue est quand même un peu trop embrouillée. Et la très longue enquête de Konrad sur ces cold cases un peu lassante. Marta, la policière, n'aime pas que le retraité Konrad enquête de son côté, mais c'est quand même elle qui a le dernier mot (page 297) en s'adressant à lui : "Tu n'es qu'un pauvre crétin" dit-elle.
.
L'auteur a choisi un héros borderline. C'est vrai qu'un héros parfait, ça ne fait pas naturel. Un bon héros doit avoir des défauts et des maladies pour apparaître plus humain. Mais là, Indridason va peut-être un peu loin. Konrad policier est un délinquant, et Konrad retraité est un criminel! Sans doute, le monde de violence dans lequel on vit encourage les auteurs à choisir de tels héros. Mais la littérature n'est-elle pas justement le moyen privilégié de s'évader de toute cette laideur qui nous entoure? Sans aller jusqu'au conte de fées, sans revenir à Maigret ou Poirot, ne pourrait-on pas partager quelques instants la vie de héros humains certes, mais qu'on puisse admirer? Il parait que Les Parias est le dernier tome de la série des Konrad, je ne regretterai pas Konrad… mais j'ai beaucoup regretté la fin de la série des Erlendur.
Commenter  J’apprécie          20
Les Parias est un roman exigeant qui doit se lire d'une traite (si possible).

En effet, Arnaldur Indridason mêle volontiers présent et passé, les intrigues sont multiples et le lecteur avance un peu à l'aveuglette, en se disant qu'il finira bien par comprendre où tout cela mène.

Et c'est vrai qu'on finit par comprendre et aussi à vraiment accrocher à cette histoire où les plus faibles sont les plus exposés au malheur et à la souffrance (la vraie vie, quoi). le personnage de Konrad est vite très attachant et le roman est véritablement addictif.

Petit bémol en rapport avec mes propres penchants : je trouve pénible cette tendance qu'ont certains auteurs à introduire volontiers des médiums dans leur livre, médiums qui vont aider au dénouement de l'enquête. Je le dis parce qu'Arnaldur Indridason n'est pas le seul adepte du processus que j'incrimine et ça me dérange à chaque fois parce que je déteste le spiritisme et tout ce qui s'y rapporte. Je trouve que ça n'apporte rien à l'histoire. Mais c'est très personnel…

Bref, pour revenir à une vision plus générale donc, je suis plutôt satisfait de cette lecture mais je suppose qu'elle plaira surtout à des amateurs de roman policier qui lisent vite plutôt qu'à des novices en la matière parce qu'il n'est pas évident de garder le fil tout au long du récit.

Le lectorat fidèle de l'auteur se fera sans doute une joie de cette nouvelle parution et pour ma part je continuerai bien volontiers à le suivre. (En espérant qu'il n'y aura pas de médium ou autre voyante dans le prochain roman).
Lien : https://cequejendis.fr/2024/..
Commenter  J’apprécie          16
Fan de Indridason, j'ai un peu peiné sur « les parias »
. Une lecture trop morcelée probablement mais surtout une histoire confuse avec beaucoup de protagonistes dont on ne retient pas bien les noms …par ailleurs, je n'avais plus forcément en tête les tomes précédents, cela n'a pas aidé.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (509) Voir plus



Quiz Voir plus

Arnaldur Indridason

Un soir glacial de janvier, un petit garçon asiatique de 12 ans qui rentrait de son école est assassiné au pied d’un immeuble de la banlieue de Reykjavik.

La Cité des jarres (2005)
La Femme en vert (2006)
La Voix (2007)
L'Homme du Lac (2008)
Hiver arctique (2009)
Hypothermie (2010)
La Rivière Noire (2011)
Betty (2011)
La Muraille de lave (2012)
Etrange Rivage (2013)

10 questions
271 lecteurs ont répondu
Thème : Arnaldur IndriðasonCréer un quiz sur ce livre

{* *}