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sur 634 notes
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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est un polar noir plutôt bien ficelé que j'ai globalement aimé avec une intrigue assez originale avec une dose de fantastique qui n'écrase pas l'histoire mais lui donne une dimension encore plus forte, donc un intérêt de lecture réel.

L'intrigue met toutefois assez longtemps à se mettre en place et le rythme de la première partie m'a paru assez lent sans devenir vraiment ennuyeux. La fin m'a semblé bien plus trépidante, avec un dénouement insolite, même si certains aspects de celui-ci sont dévoilés à mesure des avancées de l'enquête.

Un intérêt particulier dans la structure de cette enquête : elle est conduite à la fois par la police et par un particulier, Palmi, frère d'un personnage clé, qui désire mener lui-même toutes les investigations possibles sur le suicide de son frère qui survient dès les premières pages du livre. Et Palmi m'a semblé meilleur limier que les policiers, obtenant le maximum des résultats, sans doute par l'opiniâtreté qu'il met dans sa démarche, car il se reproche son incompréhension des souffrances de son frère.

Le style est aisé, le contexte islandais bien installé, même si j'aurais apprécié personnellement plus de descriptions des villes, quartiers, campagne de l'Islande.

C'est un peu long dans l'ensemble avec, comme très souvent, un final paraissant abrégé, celui-ci laissant toutefois une ouverture quant à une éventuelle suite. Je ne connais pas suffisamment cet auteur pour savoir si elle a été écrite.
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La magie, l'excitation que j'ai toujours éprouvées (ou presque) à lire les enquêtes du célèbre détective créé par Arnaldur Indridason sont-elles en train de s'évanouir ? Les fils de la poussière n'est pas un mauvais roman policier mais il n'a pas réussi à soulever mon enthousiasme. Au moins, il se lit très bien. Je trouvais l'histoire inutilement compliquée, voire tordue. Un patient d'un hôpital psychiatrique se suicide, un autre meurt brûlé, OK, c'est une bonne idée de départ. On y ajoute des gélules de foie de morue distribuées quelques décennies plus tôt dans les écoles primaire par une compagnie phramaceutique. Étrange, mais passable. le reste… Ouf ! Disons que j'ai trouvé la pilule dure à avaler. C'est ce qui parfois avec les auteurs de romans policiers : après plusieurs tomes, ils ne sont plus satisfaits de crimes ordinaires à raconter, ils recherchent des intrigues extraordinaires mais, pour y arriver, ils en mettent trop. C'est un peu le cas ici, selon moi. D'autant que, pendant ma lecture, j'avais l'impression que le focus de l'histoire tournait vers Palmi, le frère du suicidé, puis Kiddi, un ancien écolier. Ils tiennent une place si prépondérante dans l'enquête qu'ils faisaient de l'ombre aux policiers officiels. Peut-on me rappeler qui est le protagoniste de la série ? Erlendur, bien sûr. J'ai beaucoup aimé la dynamique entre lui et Sigurdur Oli. Ce dernier revient des États-Unis, y a pris quelques habitudes et les autres s'en moquent un peu, quand ils ne pensent pas qu'il les prend de haut. Dans les enquêtes suivantes, on remarque parfois quelques traces de cette relation tendue mais elle est très bien expliquée et exploitée dans ce roman (quoique, parfois, elle semble un peu exagérée). Il faut dire que c'est un des premiers romans de la série, même s'il vient tout juste d'être traduit et publié en français. On comprend alors un peu mieux les maladresses dans l'écriture, entre autre, des personnages pas autant étoffés que dans les autres enquêtes d'Erlendur. Je me pose de sérieuses questions quant aux choix des éditeurs, pourquoi avoir attendu si longtemps avant de traduire ce roman ? Quoiqu'il en soit, qui dit Arnaldur Indridason dit aussi enjeu social. Les fils de la poussière ne fait pas exception. À part traiter d'un sujet scientifique d'actualité (à la fin des années 1990) et des coupures dans les budgets des services psychiatriques, il décrit le sort peu enviable réservé aux élèves cancres ou provenant des milieux défavorisés dans le système scolaire islandais. Pas ce qu'on imagine de ces pays nordiques si parfaits ! Je dois terminer sur une note positive. Palmi, le frère du suicidé, est un libraire, un amoureux des livres, et cela parait beaucoup. J'ai apprécié les mentions et les références de plusieurs auteurs islandais. Ça donne quelques idées de lecture, bien que je doute toutes les trouver à la bibliothèque.
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Je découvre tardivement l'écriture d' Arnaldur Indridason avec son premier
roman paru en 1997, Les Fils de la poussière.

Alors que Palmi rend visite à son grand frère Daniel interné à l'hopital psychiatrique de Reykjavik, il assiste impuissant au suicide de ce dernier. Au même moment, un homme qui a été l'enseignant de Daniel dans les années 60 meurt dans un incendie chez lui. Un incendie criminel.
Palmi ,qui est libraire de livres d'occasion, décide d'enquêter quand un membre du personnel de l'hopital lui apprend que l'enseignant avait rendu visite à Daniel très peu de temps avant sa mort.
On suit parallèlement la "vraie" enquête menée par les policiers Erlendur et Sigurdur Oli.
Très vite, on apprend que les enfants prenaient des gélules à l'école. Des zones d'ombres apparaissent et les révélations deviennent inquiétantes et sordides.

J'ai assez aimé la première partie du roman puis j'ai trouvé que le récit s'enlisait et qu'il y avait énormément de redites. Je n'ai pas franchement été tenue en haleine. Dommage.


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Amusant de connaître Erlendur à ces débuts, puisque ce 1er roman de l'auteur a été visiblement traduit que récemment. L'intrigue se place principalement en milieu scolaire où, il y a 30 ans, presque tous les élèves de la même classe de cancres cette année-là ont augmenté leurs performances, mais aussi sont presque tous morts. Cela a-t-il un rapport avec les bonbons au foie de morue ? L'intrigue est prenante, malgré la fin qui dévie en science-fiction. L'enquête est surtout menée par le frère de l'un deux qui, dans les premières pages, se suicide à l'asile psychiatrique où il est interné en même temps que l'ancien instit.
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Palmi, libraire, rend visite à son frère Daniel interné depuis des années dans un hôpital psychiatrique de Reykjavík, quand celui-ci se défenestre. Dans le même temps, celui qui fut dans les années soixante l'instituteur de Daniel est retrouvé carbonisé, tué dans l'incendie volontaire de sa maison. L'enquête est confiée au commissaire Erlendur, accompagné de son assistant Sigurdur Oli. L'implication de Palmi va rapidement orienter les recherches vers des essais pharmaceutiques menés en toute illégalité dans une école populaire de Reykjavík dans les années soixante.

Je ne suis pas un spécialiste des ouvrages d'Indridason, n'ayant lu que quelques titres épars de sa bibliographie, pourtant il est facile de remarquer dans ce livre, le premier roman policier qu'il ait publié dans son pays en 1997, des paragraphes qui rappellent des sujets que l'auteur va ultérieurement développer. A l'occasion du parcours d'une jeune mère élevant seule ses enfants dans les années soixante, il cite la période de la Situation, lors de la présence en Islande de troupes anglaises et canadiennes durant la seconde guerre mondiale (sujet traité dans la trilogie des ombres). A un moment, un des personnages écoute la radio dont le principal sujet est la restitution par le Danemark de vieux manuscrits islandais (sujet du Livre du roi).

Le traitement de l'intrigue est assez linéaire ; les explications viennent rapidement, sans trop de fioritures. Au passage, Indridason égratigne les coupes budgétaires dans le budget des hôpitaux (la situation n'a pas évolué, au contraire). le lecteur découvre les points saillants des personnages quelque temps après leur entrée en scène. du coup le récit reste constamment fluide et d'une lecture agréable.
Le final part dans l'excès, sans que ce côté grand-guignol n'ait la moindre utilité, puisque l'essentiel était déjà dit. Cette fin gâche un peu le roman, qui reste cependant de fort bon niveau.
Ce qui génère une question subsidiaire : vu que la notoriété d'Indridason est assurée en France depuis au moins une dizaine d'années, pourquoi avoir autant attendu pour publier ce premier ouvrage ?
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Reykjavik 1997, un instituteur à la retraite meurt brulé vif dans l'incendie de sa maison, on retrouve son cadavre calciné attaché à une chaise. Au même moment un de ses anciens élèves se défenestre devant son frère qui lui rendait visite dans l'hôpital psychiatrique dont il était le patient depuis de nombreuses années. Erlandur Sveinsson, le flic mélancolique et dur à cuir et Sigurdur Oli le policier new-look aux méthodes américaines mènent l'enquête.

Une enquête bien glauque et terrifiante qui les amène à découvrir une triste histoire d'essais pharmaceutiques et génétique sur une classe de cancres dans les années 60.

Que ce soit très clair, je suis, dès le premier jour, un fan absolu des enquêtes d'Erlandur, j'ai dans ma bibliothèque une première édition de « La cité des Jarres » dédicacée que je chéris particulièrement, je risque donc d'être forcément partial.


« Les fils de la poussière » est la première apparition d'Erlandur et Sigurdur Oli et donc le premier polar d'Arnaldur, oui, je l'appelle par son prénom !… et alors me direz-vous pourquoi tant de digressions et pourquoi ne pas aller au fait. Ce polar est-il bon ou est-il mauvais ? Je vous réponds de suite, impatient que vous êtes.

« Les fils de la poussière » contient déjà en embryon tout ce qui va faire la réussite littéraire de la série mais aussi, hélas, tout ce qui fait le ratage d'un premier roman.

Enquête brouillonne, mal menée et malmenée, construction chaotique et final hasardeux, mais déjà les personnages se dessinent, la mélancolie sourd lentement et la description historique et sociologique, de cette petite ile perdue entre l'Amérique et le reste du monde, tout en finesse, annonce déjà le grand, très grand, Indridasson et son chef-d'oeuvre absolu : « Etranges Rivages ».

Vous l'aurez compris, « Les fils de la poussière » est surtout réservé au fan inconditionnel, pour les autres commencez plutôt par « La cité des Jarres » polar de très bonne tenue, lui.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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En panne d'inspiration ces derniers temps pour rédiger mes chroniques...

Avec un peu de retard par rapport à ma lecture, voici mon ressenti en quelques mots.

Je n'avais jamais rien lu de cet auteur dont j'ignorais jusqu'à l'existence.
Mon beau-frère m'a prêté quelques tomes et le hasard fait que j'ai, semble-t-il, choisi le premier.
Un policier facile à lire, sans casse-tête en ce qui concerne la succession des évènements mais qui ne manque pas d'action pour autant.
Une affaire louche de jeunes adultes, tous issus du même milieu scolaire, qui meurent ou se suicident et un professeur assassiné.
Une lecture détente.
J'espère que les deux autres tomes seront de la même veine.
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Voici une histoire qui nous entraîne dans les paysages islandais pour un roman un peu atypique mêlant thriller, polar et science-fiction.
J'ai lu se roman sans difficulté mais je ne peux pas dire que j'ai vraiment accroché à l'histoire.
Les enquêteurs, qui deviendront récurant par la suite, ne sont pas particulièrement mis en avant et n'ont même pas l'air de servir à grand chose dans cette enquête, comme si ce tome permettait avant tout de les introduire, eux et le contexte général de la police islandaise.
L'histoire est sombre et je ne l'ai pas trouvée particulièrement bien ficelée, d'autant qu'on ne sait pas trop sur quel pied danser quant au genre (non pas que je n'aime pas les mélanges de genre, bien au contraire).
Dans l'ensemble les personnages m'ont semblé manquer de finesse. Mais je suis certaine que les enquêteurs Erlandur et Sigourdur Oli gagnent à être connus. Je ne manquerai pas de lire d'autres tomes de la série.
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Les fils de la poussière d'Arnaldur Indridason, présentation
Janvier, dans un hôpital psychiatrique, Palmi rend visite à son frère qui est interné. Ce dernier menace de se suicider. Daniel recevait dernièrement des visites et s'était renfermé.

Un vieil homme, ancien enseignant, meurt dans l'incendie de sa maison.

Avis Les fils de la poussière d'Arnaldur Indridason
#Erlendur4

Lorsque Palmi arrive à l'hôpital psychiatrique pour voir son frère, c'est le chaos. Les patients sont difficilement maîtrisés. Les soignants demandent à Palmi d'aller voir son frère qui ne veut rien entendre. Après quelques mots et un instant d'inattention, Danni saute et s'écrase. Il est déclaré mort.

Dans une maison délabrée, un vieil homme est attaché à une chaise. Il ne peut pas s'en sortir. le feu est mis à la maison et ravage tout. La police, dont Erlendur est appelée sur les lieux. Lors de leur enquête, ils feront connaissance à la demi-soeur de cet ancien professeur, qui tentera de leur raconter le passé de cet homme. Très vite est mis à jour que cet enseignant a des penchants inavouables envers les jeunes garçons. Cela a entraîné son départ en catastrophe d'une école.

De son côté, Palmi trouve que le suicide de son frère cache quelque chose. Il s'en ouvre à l'infirmier qui connaît bien Daniel. Palmi se rend compte qu'il allait voir son frère mais qu'il n'a jamais voulu le connaître réellement. En cause, un élément de l'enfance de Palmi qui a failli y laisser la vie. Palmi culpabilise beaucoup.

Les deux affaires vont se recouper car l'enseignant était allé voir Daniel plusieurs fois avant sa mort. Depuis, Daniel avait changé. Bien entendu, les médecins l'expliquent par rapport aux médicaments. Mais quand plusieurs personnes sont agressées, cela change la donne.

Arnaldur Indridason traite trois sujets, celui des enfants, dans les années 60, qui étaient déjà cantonnés à des classes pour cancres, ségrégation scolaire car ils étaient intenables, n'apprenaient pas et venaient de milieux très défavorisés. L'auteur avait déjà abordé ce thème dans un précédent roman. Ensuite, il y a une campagne de l'Etat pour donner, à chaque enfant, de l'huile de foie de morue, étant donné que beaucoup n'avaient pas accès aux soins au vu de leur précarité sociale. le deuxième sujet est l‘univers de l'hôpital psychiatrique. Les médecins passent et les malades restent. Ils subissent de nombreux traitements, souvent des traitements nouveaux car la médecine évolue. Mais comme dans de nombreux pays, la psychiatrie subit des coupes budgétaires qui entraînent des démissions au sein des hôpitaux, des malades de plus en plus nombreux et toujours moins suivis. le troisième sujet concerne les laboratoires pharmaceutiques qui tentent des expériences sur des humains, et notamment des enfants, cette classe de jeunes enfants, surtout des garçons, qui avaient 13 ans. Une expérience qui se solde par des résultats très performants, mais à terme, ces enfants ont subi le pire. C'est hallucinant, cela fait froid dans le dos. Les responsables s'en moquent, ils agissent en toute impunité, profitent de l'absence des lois pour réguler le tout. Les évolutions médicales, des laboratoires sont très importantes pour vivre mieux, pour donner plus de possibilités aux gens. Mais certains en profitent car ils ont des idées très arrêtées et n'en démordent pas.

Je lis dans l'ordre la série d'Erlendur. Mais ce roman est le premier paru en ce qui concerne Arnaldur Indridason, qui a mis en place le polar nordique, islandais. Mais j'ai l'impression que ces romans ne sont pas dans l'ordre pour suivre Erlendur. Même s'il a commencé sa carrière assez tard, dans ce tome, il a la cinquantaine, on en sait un peu plus sur lui au niveau personnel, familial. Il est divorcé, a deux enfants, un garçon et une fille qui sont déjà adultes et qui, soit vendent leur corps ou sont alcooliques. Ensuite, le personnage d'Erlendur ne change pas. Il a un nouveau coéquipier, jeune, instruit, diplômé et cela ne se passe pas forcément bien. Leurs caractères sont franchement opposés. D'ailleurs, lors d'une grosse dispute, suite à des fuites, Sigurdur lui assène ses quatre vérités et je dois lui dire que je le rejoins un peu sur ces paroles. Mais Erlendur en a vu passer des responsables et la Criminelle, en Islande, s'est plus ou moins développée et Erlendur est le seul à pouvoir choisir ses enquêtes.

Je vais continuer la série Erlendur puisque je la reçois, tous les mois, avec ma Kube, mais j'espère que cela va se décanter car ce n'est pas encore un coup de coeur.

Lien : https://livresaprofusion.wor..
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Je m'attendais à un premier épisode hésitant, quelque chose d'un peu mal ficelé,
et je referme ce livre agréablement surprise!
L'enquête et ses fausses pistes étaient convaincantes,
et j'ai aimé côtoyer Erlendur et Sigurdur Oli à la naissance de leur collaboration
Un auteur décidément talentueux dès ses débuts!
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