🌊 Citation : « Enfin, peut-être devrait-elle plutôt dire : Quelle chance d'aimer manger ! Quelle chance d'être vivante, c'est surtout ça qu'elle voulait dire. Parce que même dans les pires moments, dans les pires souffrances, il faut bien manger, tout de même. »🧋
L'ode au chou sauté c'est un petit livre de 134 pages, mais derrière ce petit format c'est une grande histoire de vie que l'on trouve.
Dans ce livre on découvre « la maison de Coco », un traiteur japonais, qui fait des petits plats saisonniers avec une carte réduite qui change très régulièrement.
La maison de Coco est tenue par trois femmes qui ont la soixantaine passé. La patronne et propriétaire, Kôkô. Une employée qui est là depuis le début, Matsuko et une toute nouvelle employée qui s'appelle Ikuko.
Dans ce livre on découvre le destin de trois femmes, qui ont la soixantaines et qui sont célibataires. L'une à divorcer, l'autre est veuve depuis peu et la dernière attend désespérément l'amour de celui qu'elle a toujours aimée.
On découvre au fil des recettes, leurs histoires, leurs vies. Chaque chapitre est le nom d'un plat, un plat qui pour une raison ou une autre fini à la carte, mais qui est en réalité un souvenir pour l'une des trois femmes et d'une certaine manière une thérapie, une manière de faire le deuil d'un souvenir.
Pendant le récit on voit les femmes se rapprocher mais aussi s'ouvrir auprès d'un jeune garçon qui leur livre le riz et qui deviendra un ami.
Le roman est agréable à lire on y sent l'amour de la cuisine et ce même si on ne connaît pas le quart des plats qui sont évoqués. Honnêtement j'ai eu envie de les goûters rien qu'en lisant leurs descriptions.
J'ai trouvé la lecture très agréable, fluide. J'ai même regretté qu'il se termine, un petit « oh déjà ? » a quitté mes lèvres à la fin. Je serais bien encore restée un moment dans la maison de Coco.
Je me suis beaucoup attachée aux personnages j'irais bien me resservir chez Coco.🎏