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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'ode au chou sauté inaugure la nouvelle collection dirigée par Ryoko Sekiguchi, intitulée "Le banquet". J'avais donc hâte de découvrir ce roman.

L'ode au chou sauté est un roman cocooning, un roman qui fait du bien. Nous suivons le quotidien de Kôko, Matsuko et Ikuko, des femmes qui ont la soixantaine. Ce type de femmes n'est habituellement pas mis en avant dans la littérature et pourtant dans ce roman, ces trois bouts de femmes occupent la première place. le ton est léger, railleur par certains moments. Malgré leur apparente insouciance, on sent que chacune de ces femmes cache quelque chose. Les points de vue s'alternent et on découvre la vie intime de chaque femme. Chaque chapitre se focalise aussi sur la préparation d'un plat, ou la mise en avant d'un ingrédient en particulier. Et c'est à travers cet aparté culinaire que les langues se délient, que les coeurs s'ouvrent et que petit à petit, les êtres se rapprochent. Chaque plat est source de réconfort, de nostalgie. La cuisine est une célébration, et à travers leurs marmites Kôko, Matsuko et Ikuki célèbrent la vie et partagent la joie et bonheur d'être vivante à leur clientèle.

Ce roman m'a fait penser à l'ambiance que l'on peut retrouver dans le manga cultissime La cantine de minuit, où les personnages sont tout aussi vivants et tout aussi originaux que ceux de ce livre. C'est un roman qui invite le lecteur à entrer directement dans le quotidien de ses personnages, tant le ton est intime, les dialogues vivants et prenants, tout cela donne un effet de proximité incroyable avec les personnages, on a l'impression de partager un bon repas avec de bonnes copines !
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Un challenge de lecture qui me demande un végétal sur la couverture ... 

Un tour dans ma liseuse d'où j'ai extrait ce court roman tout tendre.

 Dans la banlieue de Tokyo, Kôko, Matsuko et Ikuko tiennent une petite cantine de quartier. Elles y cuisinent leurs plats préférés, chacun d'eux leur rappelant un moment de bonheur auprès de leurs ex-maris. Ces sexagénaires vivent bien leur célibat forcé (l'une est veuve, deux ot été plaquées pour une autre) et le 'nouvel' homme de leurs trois vies est Susumu, leur tout jeune livreur de riz, qui ne rechigne pas à les accompagner en pique-nique, joignant son bento industriel à leurs petits plats mûrement réfléchis.

Le riz, base de leur cuisine est sublimé avec des préparations de poisson, chinchards, seiches, ou palourdes, de légumes, voire de bourgeons de pétasites, toujours en quantités minimes mais assaisonnés à la perfection. 

Un roman pas si léger que ça, qui montre, encore une fois, que la cuisine n'est pas compliquée, lorsqu'on a de bons produits, même très simples, cuits sans excès et assemblés en belles harmonies. 

Une ode à la précision, à l'amitié, et à la cuisine.

Une auteur que je découvre, et dont je vais rechercher d'autres productions. 

 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Kôko, Matsuko et Ikuko tiennent un petit restaurant de quartier dans la banlieue de Tokyo qui propose des plats traditionnels et familiaux. La soixantaine pimpante, veuve ou divorcée, elles profitent des petits bonheurs du quotidien et réjouissent leur entourage par leur verve et leurs plats cuisinés avec amour et attention. Mais cette légèreté apparente cache pour chacune une grande solitude.
Inoue, par son style fluide et enjoué arrive à faire de ces trois femmes ordinaires des héroïnes du quotidien dans lesquelles chacun pourrait s'y retrouver. Une pépite de lecture qui nous fait passer du rire aux larmes, parfois dans la même phrase.
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A Tokyo, se trouve "La Maison de Coco" une boutique de plats cuisinés, tenue par trois femmes dans la soixantaine, Kôko, Matsuko et Ikuko. Toutes vivent seules pour différentes raisons (veuve, divorcée...) et leur travail est leur principale activité. Dans ce lieu, où la nourriture est mise à l'honneur, on suit le quotidien des trois femmes avec leurs histoires d'amitié et d'amour. Un roman tranche de vie, très contemplatif.
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Dès le début, ce récit fait saliver. On y déguste du riz au champignon, des croquettes de tofu ou des palourdes frites en chapelure. Les délicieuses effluves provenant de la Maison de Coco viennent chatouiller les narines des lectrices et des lecteurs. Chaque chapitre porte le nom d'un plat et on trouve même quelques conseils pratiques.

Les plats sont saupoudrés de souvenirs et les tranches de vie servies au fil des saisons en accompagnement. Des situations différentes pour chacune, mais souvent douloureuses.
Ikuko a perdu son mari et son fils de 2 ans. Koko est divorcée mais elle pique-nique avec son ex-mari tous les dimanches. Quand à Matsuko, elle voit quelqu'un de temps en temps mais vit seule aussi. Elles se retrouvent parfois pour boire ensemble. J'ai aimé découvrir l'histoire de ces femmes, quasi invisibles pour une partie de la société mais bien vivantes.

L'association entre la nourriture et les relations tissées est vraiment intéressante. Elle semble agir comme une sorte de baume protecteur sur les blessures et douleurs du passé.

Des échanges entre les personnages, de l'humour, des passages gourmands, émouvants et nostalgiques. Certaines situations sont cocasses et extrêmement touchantes.

J'ai adoré ce petit roman que je conseille sans hésitation aux amatrices & amateurs de cuisine japonaise et de littérature. J'espère que vous le dégusterez avec plaisir aussi.
Lien : https://lelivroblog.fr/2022/..
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Une petite pépite qui mêle nostalgie et gastronomie japonaise, personnages truculents et traditions.
J'ai passé un excellent moment, étant particulièrement sensible à l'art du peu typiquement japonais et à la nostalgie.
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Dans ce roman, nous suivons trois femmes d'âge mûr qui travaillent ensemble dans un restaurant à Tokyo: Kôko, Matsuko et Ikuko.
Toutes trois sont liées par une relation insolite, presque amicale mais pas tout à fait, et vivent seules, chacune pour des raisons totalement différentes.
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La concoction de plats plus alléchants et atypiques les uns que les autres est l'occasion d'évoquer des souvenirs, des instants passés qui, au fil des chapitres, nous permettent de comprendre nos personnages et de s'attacher à leur personnalité.
Leur évolution est passionnante et bouleversante.
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Si vous voulez du dépaysement, de la finesse psychologique et vous mettre en appétit, ce livre est fait pour vous !
Il n'y a décidément que les japonais pour me faire aimer le feel-good 😂👌
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Un roman bien sympa que voilà ! À l'instar des histoires d'Ito Ogawa, on voyage de façon culinaire dans le Japon natal de l'autrice, avec ses trois héroïnes de 60 ans. Au-delà de la nourriture, elles traversent chacune des épreuves de la vie : émoi amoureux, divorce, deuil... Une belle découverte.
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Lu dans le cadre du Hanami Book Challenge 2023

Ce roman appartient au genre "tranche de vie" centré sur la nourriture et la vie de trois femmes d'âges différents. On y retrouve l'ambiance d'une cantine de quartier, même si les clients ont moins d'importance que celles qui font la cuisine. En somme, il ne s'y passe pas grand chose, le roman est plutôt à lire pour son ambiance sympathique d'entraide entre femmes et pour les plats préparés qui résonnent tantôt avec un souvenir, tantôt avec la saison. Néanmoins, les trois héroïnes évoluent quand même du début à la fin du récit, et plutôt positivement. Kôko, la propriétaire est une vieille dame un peu loufoque, encore amoureuse de son mari qui l'a quittée pour une autre. Malgré tout, ils sont encore en bons termes et elle reste très dépendante de lui dans son commerce et dans son quotidien, quitte à réaliser des visites impromptues chez le couple. Elle va apprendre à vivre seule et à laisser son ex-mari vivre sa vie au fil des pages. Matsuko est une quarantenaire qui vit une relation plus ou moins officielle avec un homme marié. Elle souhaiterait être vraiment en couple avec lui, mais il a tendance à se dérober. Sa vie, construite autour de cette relation bancale et de son travail ne l'aide pas à s'épanouir. A la fin de l'histoire, elle saura mieux où elle en est et prendra certaines décisions pour avancer avant qu'il ne soit trop tard. Enfin, Ikuko est veuve depuis peu et a perdu son seul enfant il y a quelques années. Elle est devenue alcoolique et le fait de travailler chez Kôko lui permet de reprendre goût à la vie et d'apprendre à vivre seule tout en faisant son deuil. le roman débute de son point de vue, ce qui permet de découvrir la cantine et les deux autres personnages, mais aussi d'avoir un regard extérieur sur la situation de l'équipe. L'arrivée d'un nouveau livreur de riz va engendrer des histoires amusantes et des quiproquos, mais dans l'ensemble, j'ai trouvé l'histoire un peu plate. Je m'attendais à davantage de rebondissements. Comme évoqué plus haut, il ne se passe pas grand chose et le roman est à lire pour son ambiance, pas pour un cours de cuisine ou de grandes leçon de vie.
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