La séduction est un jeu d'adultes, qui se développe quand on ne sait plus qui séduit et qui est séduit.
Tu es super canon !
Je m'étais dirigée vers le miroir. Les chaussures me faisaient déjà mal : je n'osais imaginer dans quel état seraient mes pieds à la fin de la soirée.
J'étais d'accord avec Charlotte et çà me plongeait dans le ravissement, même si je ne l'aurais jamais avoué, afin de respecter les règles de savoir-vivre qui voulaient que l'on reste modeste.
p.40
Nous étions les deux moitiés de la même âme. Même un océan ne pouvait nous séparer éternellement.
- Si tu ne sais pas ce que tu veux, tu ne l'obtiendras jamais, a-t-elle rétorqué, pragmatique.
Logique.
La jeune femme rousse bougea tout entière comme son poignet se pliait étrangement sur l'archet : pendant une fraction de seconde, le tissu de son chemisier se tendit et révéla les contours d'un soutien-gorge noir.
Le corps de Dominik réagit sans prévenir, et ce n'était pas à cause de la musique.
Oui, je l'avoue, je me suis laissé emporter par ''Fifty shades'' et c'est sans doute cette trilogie qui m'a poussé à lire ce livre, même si je savais, il était clair que cela allait beaucoup plus loin niveau fantasme et qu'on était loin de la romance de Christian et de Ana. J'étais prévenue et pourtant.... je n'ai pas accroché. Les personnages m'ont laissé de glace, je ne m'y suis pas attachée et ils me laissaient plutôt indifférente. Côté sexe, on y va crûment, c'est vrai. Pas de ménagement, on fait pas dans la dentelle, mais cela ne m'a pas choquée. Je n'ai plus 16 ans, j'ai déjà vu neigé. Ce qui m'a déplu c'est sans doute le style en général. Ce style ne me conviens probablement pas. Pas assez de profondeur, on ne m'a même pas laissé la chance de m'attacher à qui que ce soit....et c'est ce qui m'a laissé froide.... dommage... l'histoire était pourtant chouette. La base était là, mais pour le reste.... on repassera....
Quand Darren était rentré a 3 heures du matin de son voyage d'affaires et m'avait trouvée allongée sur le sol de son salon, nue, le concerto diffusé aussi fort que son système stéréo le permettait, il n'avait pas vraiment apprécié.
La jeune femme avait toujours les yeux fermés. Elle se balançait doucement d'un pied sur l'autre, en communion avec la mélodie. Elle portait une jupe noire qui lui arrivait aux genoux et un chemisier blanc cassé, un peu victorien, qui brillait sous la lumière artificielle. Le tissu était lâche, et Dominik ne pouvait distinguer les contours de son corps. Il remarqua immédiatement la pâleur d'albâtre de son cou ainsi que l'angle délicat formé par le poignet qui tenait l'archet.
Le violon était une antiquité rapiécée à deux endroits par du ruban adhésif, dont la couleur était à l'unisson de la crinière flamboyante de sa propriétaire.
Dominik demeura immobile pendant cinq bonnes minutes. Le temps avait suspendu son envol. Il ne prêta aucune attention au flot de voyageurs pressés qui regagnaient leur foyer anonyme, fasciné par le brio avec lequel la jeune musicienne interprétait la complexe mélodie, totalement oublieuse de son environnement. Elle ne faisait pas plus cas de son public que de son étui, ouvert à ses pieds, et dont le fond était couvert de pièces, même si, tout le temps que Dominik resta à l'écouter, personne ne lui donna d'argent.
Si i'avais été du genre à pleurer, j'aurais fondu en larmes. N'allez pas croire que rien ne m'atteint. C'est juste que je n'exprime pas mes émotions comme tout le monde: elles se répandent dans tout mon corps et je les évacue en jouant, en faisant l'amour passionnément ou en alignant rapidement les longueurs dans l'une des piscines de plein air de Londres.
Il avait toujours été dérouté par ça : quand un être rendosse son personnage public, tout ce qu'il a fait en privé s'évanouit.