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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quand j'ai envie de me reposer, je lis un tome de la série de Lilian Jackson Braun.
Certes, c'est un policier mais qui ne sert que pour nous décrire la vie dans l'Amérique "profonde", un peu (beaucoup) idéalisée, je l'avoue. On suit avant tout la vie dans le comté de Moose et le quotidien de Jim Qwilleran et de ses 2 siamois.
Pas d'action trépidante, pas de recherches tortueuses, pas de tension haletante. C'est avant tout un livre d'ambiance.
Ceci dit, je passe toujours un bon moment en compagnie de Koko et Yom Yom.
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Quoi? Une enquête avec des chats? .... J'arriiiiiive !!!!

Critique constructive:

Tout ce qui s'apparente de près ou de loin à un Agatha Christie me plaît toujours. Comment ne connaissais-je pas ces enquêtes félines auparavant ? J'étais passée à côté du phénomène, qui sévit depuis bien longtemps!

Frustrée, je me suis jetée sur la collection, allant jusque'à visiter trois librairies différentes pour trouver les tomes parus, mais dans l'ordre. Et j'ai donc commencé ma collection par celui-ci, qui est le plus ancien de mes achats.

Avec ses deux siamois, Qwilleran enquête, pas par obligation, non, par simple curiosité, parce qu'il est né comme ça, comme une Miss Marple qui fourrerait son nez partout. Tous les ingrédients y sont, la campagne, la vie tranquille des habitants, bouleversée par un crime, du moins, c'est ce que pense Qwilleran. Et puis des histoires de fantômes...

L'écriture est intéressant, captivante, sans fioritures, ça se lit vite, sans prise de tête. le héros, Qwilleran est attachant, il a ses "manières" et un grand coeur presque chevaleresque. Les siamois quant à eux sont bien des chats. A la fois hautains et curieux, puis indifférents et taciturnes. Certaines scènes dans le livre sont à mourir de rire, particulièrement quand Qwilleran fait du baby sitting de chaton en crise d'adolescence profonde !

A lire. J'ai hâte de continuer cette série!
Lien : http://www.unefrancaisedansl..
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Une femme meurt littéralement de peur après avoir appelé Qwilleran au secours pour cause de fantômes.

On est dans un tome classique des aventures de Qwill et les siamois: une habitante de Pickax décède dans des circonstances étranges et le comportement de Koko et Yom Yom donne des indices pour découvrir ce qui s'est réellement passé.

Comme toujours avec cette série, il est beaucoup question de chats et de nourriture, le tout raconté avec humour. Ce n'est pas palpitant ou bourré d'action, au contraire. Tout repose sur l'ambiance et l'Histoire de Pickax, l'excentricité de ses habitants et les facéties des héros félins.

Très bon moment de lecture, c'était le livre parfait pour un moment cocooning
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Si, comme moi, vous lisez ou relisez les enquêtes de Jim Qwilleran, vous savez fort bien que ce n'est pas pour le suspens, mais plutôt pour cette manière de décrire l'Amérique du Midwest sans avoir l'air d'y toucher. le comté de Moose n'existe pas ? Qu'à cela ne tienne, il nous dit pourtant beaucoup sur cette Amérique rurale, cette Amérique où le souvenir des pionniers est encore bien vivace et où le présent se fait au rythme des saisons. Ce n'est pas l'Amérique profonde, non, plutôt une paisible Amérique des classes moyennes. Pourtant, même là, le drame, la tragédie, peut survenir au milieu d'une ville paisible.
Qui pouvait bien vouloir la mort d'Iris Cabb ? Cette femme, qui avait enterré plusieurs maris, n'était pas si proche que cela de son fils, qui ne semble d'ailleurs pas manifester un chagrin outrancier à l'annonce de son décès : elle n'avait toujours pas fait connaissance avec son petit-fils, elle n'avait jamais trouvé le temps pour aller le voir, et avait refusé que son fils vienne la visiter. Conservatrice du musée de la ville (place enviée), fan de rose, elle avait tout de la femme apparemment inoffensive (certains de ses maris ne seraient sans doute pas d'accord).
Qwill ne dit rien, n'en pense pas moins et n'hésite pas à prendre la place de conservateur par intérim pour mieux découvrir ce qui s'est passé, et aussi empêcher un charmant voisin de mettre trop facilement la main sur le poste. Les nouveaux venus se remarquent très facilement dans cette petite communauté, et si, pour Kristi, la voisine de Qwill, il s'agit d'un retour au pays après quelques errances personnelles et sentimentales, pour d'autres, les raisons de leur venue dans cette petite communauté paisible sont plus obscures.
Paisible ? Il faut parfois le dire très vite. il suffit de lire le récit des catastrophes, pas toujours naturelles, qui ont endeuillé la communauté au fil des siècles. Les amateurs de généalogie sont les bienvenus : les Bibles familiales, scrupuleusement remplies, permettent de connaitre les descendants de chacun, mais aussi les aléas de leur vie. Les connaissances historiques de Qwill lui permettent aussi de chercher les anomalies qui peuvent survenir. Et s'il ne croit pas aux fantômes, il sait que les vivants peuvent faire beaucoup de dégâts – sur les hommes et sur les animaux. Et parce qu'il est seul, sans autre famille que celle qu'il s'est constitué, il sait que favoriser les siens au détriment du bien commun n'est pas une bonne chose. Qwill est journaliste, les petits secrets ne lui résistent pas.
Bien sûr, dans cette petite communauté, la morale bien pensante domine. Et s'il ne fait pas bon vivre sans être marié, il est pire encore de négliger compagne et enfants.
Le chat qui parlait aux fantômes est l'un des opus les plus sombres de cette série. Pour l'humour, cependant, vous pouvez compter sur la première apparition de Bootsie, le siamois de Polly Duncan, l'amie de Qwill. Il n'est pas sûr que Koko et Yom-Yom sen remettent.
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Qwill aurait-il peur des fantômes ? Lui, non, mais sa gouvernante, Iris Cobb, oui. le lecteur a rencontré cette femme dynamique pour la première fois dans le chat qui aimait la brocante. Elle a fait sa réapparition dans le chat qui jouait au postier. C'est une gentille veuve, dévouée à Jim Qwilleran, qui a joué le rôle de gouvernante. Elle est maintenant chargée de la ferme musée, un peu à l'écart de la ville.
Mais voilà. Les tableaux bougent seuls sur les murs, les ampoules se dévissent, des cris terrifiants se font entendre, et Iris voit des fantômes par la fenêtre. La charmante Iris, trop crédule et naïve appelle Jim en pleine nuit, paniquée.
Qwill arrive à la rescousse, mais trop tard. Sa moustache frémissante le met sur une piste, et le voila plongé dans les histoires du comté du début du siècle. Vous savez, ces histories bizarres qui deviennent des légendes, avec des squelettes dans les placards…
Finalement, tout n'est pas si calme au Pays d'En Haut !
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Qwil et sa moustache ont encore flairé une nouvelle bizarrerie, cette fois lors de la mort de son amie Iris. Il ne croit pas à une crise cardiaque fortuite, il est sûr et certain qu'Iris est décédée de peur et que cette peur a été induite volontairement par quelqu'un de son entourage. le coup de pouce salvateur de Koko pour dénouer ce sac de noeuds arrive bien entendu à la fin de ce tome.

Cette histoire est agréable car la suspicion de Qwil mène le suspens tout au long de l'histoire. Elle change d'une enquête traditionnelle puisque « le meurtre » est insidieux et que la victime est morte d'une crise cardiaque induite par la peur… Sujet assez atypique !
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Jim Qwilleran est journaliste et enquêteur à ses heures. Il a deux chats siamois dont l'un, Kao K'o Kung, plus simplement appelé Koko, est particulièrement doué pour démêler les intrigues. Est-ce la barrière du langage ? Toujours est-il que Koko, malgré tout le mal qu'il se donne pour se faire comprendre, doit user d'un stratagème : faire tomber un livre d'une étagère. Mais attention, par n'importe quel livre, exactement celui qui permettra à Qwill de s'approcher de la solution.
Sitôt reçu l'appel téléphonique d'Iris Cobb effrayée, Qwill part au secours de son amie. Mais il arrive trop tard et la trouve étendue sans vie dans sa cuisine. Est-elle morte de frayeur ? C'est ce qu'il croit. Heureusement, Koko est là pour faire parler les fantômes.

J'ai vraiment apprécié cette lecture dans laquelle les chats tiennent le premier rôle. Liliane Jackson Braun décrit fort bien, avec justesse et drôlerie, les comportements et attitudes de nos amis félins. (J'ai notamment adoré Polly et son chaton.)
Et puisque le chat qui parlait aux fantômes fait partie d'une série de 30, le plaisir de lire ne fait que commencer.
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Ce livre est le 10ème de la série des « le chat qui… ». Comme d'habitude, c'est toujours un plaisir de retrouver Qwill et se deux chats, Koko et Yom Yom, dans une nouvelle aventure mais celle-ci commence bien tristement avec le décès d'un des personnages récurrents.
J'avoue que j'espérais au départ que c'était une mise en scène et qu'Iris n'était pas décédée.
Comme souvent, il y a un peu trop de coïncidences qui aident Qwill à découvrir la clé du mystère mais c'est aussi ce qui fait le charme de cette série.
En bref : pas mal du tout, dans la lignée du reste.
Lien : http://voxpopuleek.fr/2014/0..
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Très rapidement, Jim Qwilleran se rend compte que son véritable travail consiste à contrebalancer celui d'un féroce critique d'art, attaché au même journal et détesté de tout le monde. Il possède aussi un chat siamois aristocratique, Kao K'o Kung - Koko pour Qwilleran - qui apprécie les vieux maîtres et sait lire les manchettes de journaux.

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