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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce roman m'a plu à de nombreux titres, et j'ai replongé dedans avec délices !
Le monde de la brocante est un terrain connu pour moi, car j'ai vécu quelques années en immersion dans cet univers de débrouille, de poussières, et de passions. J'y ai retrouvé des "Personnages" comme j'ai pu en croiser dans la vie, et les remarques des clients m'ont fait beaucoup rire ("Oooh, ma grand-mère avait la même, tu te rends combien on aurait pu en tirer ?" etc) : c'est assurément un univers que l'auteur maîtrise particulièrement.
L'intrigue policière est la plus aboutie des ces trois premiers romans que je viens de relire. Qwill verse dans l'enquête franche, plus que dans les spéculations . Il mène l'enquête , sans hésiter à se faire aider de Koko. Rien de surnaturel, il est simplement persuadé que le chat pressent certains évènements, en particulier les évènements dramatiques. Koko se révèle effectivement d'une grande aide,  coïncidences ou pas ; cela importe peu en fait.
Qwill n'a rien d'un "homme à chat", ou du moins de la caricature que l'on peut s'en faire. Il a , à 45 ans , un charme viril qui semble plaire à beaucoup de femmes. Il est lettré, intéressant, et passionné d'histoires criminelles. le début du roman le décrit ainsi : "Il n'y avait rien en lui de bien remarquable, en dehors de l'exubérance de sa moustache-et de sa sobriété : il était plus de minuit, neuf jours avant Noël, et cet homme , sortant du bar du Club de la Presse, n'était pas ivre." C'est d'ailleurs dans ce roman que l'on en apprend un peu plus sur sa vie. Dans sa jeunesse, il a été marié, et reporter criminel à New York. C'est  suite à un divorce douloureux qu'il va sombrer dans des années d'alcoolisme, dont il est sorti avant le début du "Chat qui lisait à l'envers", le premier roman qui raconte ses aventures . Désormais, c'est un Qwill guéri mais endetté qui est là, avec ses deux chats d'adoption, récupéré au grès de  ses enquêtes.
L'arrivée de Yom Yom donne une touche agréablement féminine au duo Qwill-Koko : Lilian Jackson Braun arrive à transcrire l'étonnement de Qwill devant les réactions de sa nouvelle colocataire. C'est un bonheur pour les amoureux de la gent féline.
On fait ici la connaissance d'Iris Cobb, qui deviendra un personnage récurrent dans plusieurs romans suivants.
Lilian Jackson Braun prend aussi la défense des quartiers anciens que les mairies laissent pourrir : on rase tout, on fait du neuf ! Sa description des maisons victoriennes sous la neige est un bonheur, et même si elle n'en fait pas des pages l'atmosphère est prenante et agréable. Elle parle de l'absence d'aide aux commerçants, des difficultés imposées aux nouveaux venus dans le quartiers (comme une caution exorbitante réclamée pour l'installation du téléphone).
J'ai tout aimé dans ce roman, donc : les personnages, l'intrigue, le décor, la narration distinguée et piquante de l'auteur.
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Chroniqueur au Daily Fluxion, Jim Qwilleran décide d'écrire des articles sur un quartier assez mal famé appelé Came village... Et oui, Qwilleran a des fraits incroyable a vouloir assouvir les goûts de luxe de ses 2 siamois. Et son salaire au Daily Fluxion est loins d'être mirobolant. Aussi décide-t-il de concourir pour gagner le prix spécial de son journal avec ses reportages sur le quartier des brocanteurs où il va aller s'installer d'ailleurs. Il va louer une chambre à l'un deux et ainsi il pourra à loisir explorer ce quartier à la réputation sulfureuse. Mais il ne sera pas le seul à découvrir Came Village, Kao K'o Kung, dit Koko, et Yom Yom, ses deux matous vont eux aussi se livrer à une exploration minutieuse de l'endroit. Alors qu'ils observent avec attention la faune interlope du lieu, des morts suspectes surviennent.
Jim Qwilleran n'est pas encore ici le riche héritier qu'il deviendra, non il n'est qu'un simple scribouillard sans le sou. Et c'est sa condition miséreuse qui va l'entrainer dans cette enquête. Une enquête où bien sur ces deux matous vont encore faire des leurs pour aider leur maître à se sortir de là. C'est fort amusant, plein de fantaisie, un poil décalé bref une lecture qui donne le sourire et que tout le monde devrait entreprendre par ces temps maussades. Un des titres que je recommande fortement dans cette série policière.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Voici le troisième volume du chat détective, le seul chat de tous les Etats-Unis à posséder sa carte de presse!
Cette fois, Jim Qwilleran enquête dans le milieu de la brocante, sujet pour lequel, comme dans les deux précédents romans, il est néophyte. Et non, Came Village n'est pas un quartier spécialisé dans le trafique de drogue comme le pensait Qwill avant d'y mettre les pieds!!! Il s'immerge dans ce milieu en louant un appartement sur place, et il découvre le monde merveilleux de la brocante, habité de personnages étranges, excentriques, farfelus, et...criminels.
Lilian Jackson Braun continue à planter des décors très réalistes, recréant avec brio les ambiances de ses romans et les caractères de ses personnages. Dans ce livre aussi les habitants ont tous leur individualité, leur caractère, et leur face cachée. Qwill apprend à les découvrir et son regard neuf et sa moustache lui permettent de ressentir ce qu'un regard superficiel ne ferait qu'effleurer.
Came Village grouille d'embrouilles en tout genre, et Koko, une fois de plus, va apporter à Qwill ses indices ''félinesques''. Alors a-t-on à faire à de simples coïncidences que Jim sait correctement emboiter comme un puzzle ou bien les pouvoirs télépathiques du chat sont-ils réels?
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Il faut savoir miauler à temps !

Très rapidement, Jim Qwilleran se rend compte que son véritable travail consiste à contrebalancer celui d'un féroce critique d'art, attaché au même journal et détesté de tout le monde. Il possède aussi un chat siamois aristocratique, Kao K'o Kung - Koko pour Qwilleran - qui apprécie les vieux maîtres et sait lire les manchettes de journaux.

Le chat qui lisait à l'envers
Le chat qui flairait l'embrouille
Le chat qui avait un don

10 questions
24 lecteurs ont répondu
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