J'ai relu ce premier album de Black et Mortimer d'
Edgar P. Jacobs pour pouvoir le chroniquer parce que je ne me souvenais que du colonel Olrik et de l'aile rouge, son avion. Il est à la solde de l'ennemi mais parfois on s'attache aussi au méchant dans ce genre d'histoire.
Il s'agit du tome 1 de la trilogie "Le secret de l'Espadon" qui relate les aventures de Francis black capitaine de l'intelligence service britannique et du professeur Philip Mortimer physicien nucléaire qui a conçu les plans de l'Espadon, une arme révolutionnaire permettant de riposter aux envahisseurs jaunes. Nous ne sommes pas loin de la troisième guerre mondiale mais il est choquant d'utiliser ce terme de jaunes pour qualifier les Japonais. Aujourd'hui ça ne passe pas du tout d'autant plus que l'expansionnisme japonais dénoncé est à la hauteur de l'Empire britannique colonialiste.
Alors que je n'avais pas un mauvais souvenir de cet album j'ai quand même été choquée par tant de haine.
Dans ce tome 1 les deux anglais s'en sortent toujours sans une égratignure même dans le crash d'avion. Tant mieux pour eux car ce sont les héros. Leur objectif est d'échapper à l'attaque destructrice de l'empereur Bassam-Dambou en tentant de rejoindre une base secrète.
Si la géopolitique est plus contestable que les idées technologiques décrites dans cette bande dessinée, il n'en demeure pas moi qu'elle me rappelle une époque agréable, celle de jeune parent quand j'achetais des BD à mes fils.
Pour autant, si je ne lis pas la suite cela ne me manquera pas.
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