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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
SAGA FAMILIALE

Clap de fin pour ce sixième et dernier tome de cette saga familiale !

Un roman historique qui reprend les faits de la seconde guerre mondiale en se plaçant du côté des Allemands. Il est intéressant de voir comment chaque personnage se situe par rapport à la montée du Nazisme en Allemagne puis leur position prise dans cette guerre, reflet de la complexité politique de l'époque.
Une saga familiale riche en personnages, rebondissements.

Une lecture lente et attachante, on découvre petit à petit l'histoire de cette famille.
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J'attendais la sortie de ce tome 6 avec impatience et je l'ai même laissé un peu dans ma PAL, parce que je savais que c'était le dernier et que ça allait être difficile de laisser partir la famille Melzer à laquelle je me suis beaucoup attachée.

Cette fois, Anne Jacobs nous embarque dans la drôle de guerre, en 1939. Marie est déjà aux Etats-Unis, elle a eu raison de fuir pourtant Paul n'est pas de cet avis, il pense que même si elle est juive elle ne craint rien puisqu'elle est mariée à un Aryen. Pourtant les arrestations de juifs commencent et les lois anti-juives s'intensifient. Paul doit continuer à faire tourner l'usine et tenter d'oublier Marie qu'il a pourtant revue puisqu'il est allé lui rendre visite à New-York.


Sa femme semble s'être parfaitement intégrée à sa vie Américaine, elle a réussi professionnellement en ouvrant sa boutique et a beaucoup de clients fortunés. Elle a été aidée par Karl Friedländer qui a pris Marie sous son aile, mais Paul n'aime pas cet homme qu'il soupçonne d'être épris de Marie, il a peur que son épouse finisse par répondre aux attentes de Karl. Il ne lui vient pas à l'idée que pour Marie, Karl est juste un ami précieux. Léo a lui aussi trouvé sa place, il compose et se montre très doué.

La vie suit son cours à la villa aux Etoffes et quel bonheur de retrouver cet endroit. les tickets de rationnement font leur apparition, c'est le système d'qui prédomine mais on peut compter sur la Brunnenmayer, cuisinière en chef, pour faire des miracles ! On retrouve avec plaisir les conciliabules des domestiques qui aiment se réunir dans la cuisine pour un petit café et aussi raconter ce qu'ils ont entendu des maîtres de la maison.

L'usine textile est convoitée par les Allemands et c'est ce cher Ernst von Klippstein qui va en prendre la direction. Il était, autrefois, un excellent collaborateur, il s'avère être un véritable fourbe. Il est au parti nazi et a le bras long, Paul, assisté de Henni, sa nièce, doit continuellement être sur ses gardes.

Chacun fait sa route comme il le peut, Paul a sur ses épaules la continuité de l'usine, Marie a réussi à la garder à flot durant la première guerre, c'est à lui maintenant d'en assurer la pérennité, mais comment faire quand les directives viennent d'un parti de dictature et qu'il n'a pas les coudées franches. Paul semble perdu sans Marie, pourtant il n'hésite pas à se lier avec sa secrétaire, Hilde, une jeune femme qui est aux petits soins pour lui et là, l'histoire prend une tournure qui me fait bondir, je ne comprends pas Paul. de l'autre côté de l'Atlantique, son épouse pense continuellement à lui et attend la fin de la guerre pour le retrouver et rentrer en Allemagne, parce que même si elle s'est fait une place au soleil à New-York, elle n'oublie pas son Allemagne natale et sa famille. Paul pense bêtement que Marie a refait sa vie avec Karl.

La villa reste droite, les domestiques restent soudés à leur maître, même si la vie est plus difficile, même si les bombardements s'intensifient et rasent totalement l'usine. Quand une aile de la villa est détruite, tout le monde se sert les coudes.

Il y a les mauvaises nouvelles qui arrivent, quand Liesel se retrouve veuve, quand l'ami de Dodo est porté disparu, quand Johann, le fils d'Elisabeth rentre aux jeunesses Hitlériennes et qu'il ne jure que par l'idéologie nazie. Il y a les petits bonheurs qui se savourent quand Sébastian, le mari d'Elisabeth qui était prisonnier, rentre à la villa. Il y a des petites victoires, quand Henni qui seconde Paul, son oncle, à l'usine tient habilement tête aux nazis, quand le rêve de Dodo se réalise et qu'elle peut enfin piloter. Tout cela donne un peu d'oxygène et une touche d'espoir, parce c'est ce qu'on attend dans ce roman, on rêve que tout redevienne comme avant et que la villa retrouve ses fastes d'antan.


Ce qui est intéressant c'est de vivre la guerre du côté Allemand et se rendre compte que les civils ont la même préoccupation qu'avaient les Français, se protéger, survivre, subir le rationnement et se contenter d'une soupe avec quelques rutabagas et du pain noir. A la villa aux Etoffes personne n'encense Hitler, on vit au rythme des informations et il est impossible de croire ce qu'il se passe réellement dans les camps d'extermination. Les domestiques n'hésiteront pas à accueillir un jeune juif et à le cacher.

Qu'est ce que j'aime cette saga, j'aime découvrir l'univers de cette villa qui bruisse de mots et de maux, j'adore écouter les conversations des uns et des autres et voir leurs réactions. j'aime leurs petites histoire et leurs avis qui divergent, il règne une sorte de solidarité même si parfois les avis divergent complètement, la raison finit par l'emporter.

Même si Marie est loin, elle reste le personnage central du roman avec Paul. Les domestiques ne l'oublient pas et Kitty, sa belle soeur, reste sa plus grande défenseuse. Dodo et Kurt attendent avec impatience le retour de leur mère et de leur frère Léo. La lectrice que je suis aussi et j'avoue être bien contrariée par l'attitude de Paul, pire, je commence un peu à paniquer, je vois la fin de la guerre arriver et je me demande comment tout cela pourra se terminer. Marie est vraiment un modèle, une femme forte et d'une fidélité sans faille. Elle a toujours été courageuse et une nouvelle fois, dans ce roman, elle se montre à la hauteur. Paul, comme d'habitude, a quelques faiblesses qui agacent et pourtant on finit par lui pardonner.

J'ai passé encore un merveilleux moment de lecture, riche en rebondissements et si j'avais hâte de connaître la fin, je n'avais pas envie que l'histoire se termine. Je ne serais pas contre un petit tome 7, histoire de voir ce que la famille est devenue.

C'est une excellente saga, qui nous tient en haleine du début jusqu'à la fin et qui mélange habilement faits historiques et fiction, cette famille Melzer semble exister pour de vrai ! Gros coup de coeur pour ce dernier tome, mais il me semble que c'est un coup de coeur pour la totalité des romans.

Lien : https://jaimelivreblog.wordp..
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Quel plaisir de retrouver avec ce tome 6 tous les personnages de cette saga inoubliable qu'est La villa aux étoffes. Encore une fois je n'ai pas vu passer les 650 pages et j'ai suivi avec un intérêt encore plus grand les événements auxquels ont dû se confronter toutes la famille Melzer et ses domestiques. En effet le roman se situe pendant la deuxième guerre mondiale mais bien entendu vue du côté allemand. Et l'on se rend compte que pour certains Allemands la période tragique du nazisme a été une souffrance profonde, écartelés qu'ils étaient entre la fidélité à leur patrie et la clairvoyance qu'ils avaient de cette monstruosité engendrée par leur dirigeants. C'est le tome que j'ai préféré, tous les personnages étant confrontés à leur conscience devant le tourbillon tragique de la guerre. L'auteur a su décrire tout en nuances l'attitude de chacun. Rien n'est ni tout blanc ni tous gris. Bref une belle saga qui se clôt, que j'ai refermée à regret et que je ne suis pas prête d'oublier.
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1939, la guerre est déclarée. Et si Marie et Léo, exilés en Amérique, semblent à l'abri, ce n'est pas le cas de la famille Melzer à la villa.
Paul va devoir céder les rênes de son usine aux nazis, les bombes éclatent à Augsbourg et les fils d'Élizabeth et Paul se voient enrôler à leur tour.

Les lettres envoyées au début de la guerre s'espacent jusqu'à être interdites. Paul, sans nouvelles de Marie, doute de son couple, Elizabeth espère retrouver Sébastien et on prie pour Dodo et les autres membres de la famille engagés dans cette guerre.

Une famille qui une fois encore s'étend aux domestiques. Christian ainsi que deux des fils d'Augusta sont également enrôlés.
Alors dans ces conditions, on se soutient, maîtres et domestiques, on fait front ensemble, on réunit les tickets de rationnement, on cache un juif. Comme le dit si bien Humbert, dans cette maison on partage avec les maîtres les bons moments comme les mauvais.

J'ai apprécié découvrir la guerre sur le territoire allemand, fait assez rare pour moi. Et même si on se doute que tous n'étaient pas nazis, savaient-ils réellement jusqu'où allaient les horreurs mises en place par Hitler ?

Encore un énorme coup de coeur pour moi, les personnages sont tellement touchants. J'ai été émue par la fin. Et maintenant, que deviennent-ils une fois le livre refermé ? Une chose est sûre, ils vont réellement me manquer.

Note : 20/20
https://labibliojoe.blogspot.com/2024/04/la-villa-aux-etoffes-tome-6-les-adieux.html
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1939, début de la deuxième guerre mondiale, nous retrouvons Marie et Leo à New-York, qui se sont bien adaptés à leur nouvelle vie.
A la villa aux étoffes, la vie devient compliquée, Paul ne peut plus diriger son entreprise comme il le souhaite, Ernst von Klippstein est toujours dans les parages pour s'assurer que tout est fait au nom du furrer. Les employés de la Villa doivent faire avec le rationnement et le souvenir encore douloureux de la dernière guerre. Puis pour tous les enfants du domaine, c'est le début du cauchemar, ils sont tous appelés sous les drapeaux.
Personne n'en ressortira indemne.

Pour Paul et Marie, l'heure du bilan a sonné, Durant ces 9 ans de séparation, sauront-ils s'attendre et se retrouver ??

J'ai adoré retrouver la Villa aux Étoffes ainsi que tous ces habitants. J'ai un peu l'impression de retrouver de vieux amis.
J'ai dévoré ce livre en quelques jours avec beaucoup de plaisir. Même si je dois avouer que la fin m'a un peu déçue. Je suis déçue de Paul, un peu comme dans tous les livres précédents et je trouve la fin pas très crédible et un peu agaçante. Je m'attendais à plus, à mieux, pour la conclusion.


J'ai beaucoup aimé cette saga, découvrir les personnages sur plus de 30 ans, je me suis beaucoup attaché à eux.
J'ai aimé lire une saga qui parle des deux guerres, mais qui se passe pour une fois, en Allemagne. Je trouve tout de même que le rôle de l'allemagne dans ces conflits n'est pas à la juste mesure de ce qu'il c'est réellement passé, c'est un peu superficiel. J'ai tout de même apprécié le fait que l'auteur attache plus d'importance aux relations et à l'évolution des personnages qu'aux horreurs de la guerre. C'est différent des livres du même genre.
Une saga sympathique que je recommande.

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Puisqu'il s'agit du sixième et dernier tome de la saga, mon avis ne sera pas détaillé et portera sur l'ensemble de l'histoire afin d'éviter tout spoil. J'ai eu un énorme coup de coeur pour cette fresque familiale passionnante et exceptionnelle.

La plume d'Anne Jacobs est immersive et extrêmement qualitative. Elle maitrise l'art d'embarquer son lecteur au coeur de son récit. Chaque tome apporte surprises, rebondissements et faits historiques. Ce dernier volet, se déroulant en grande partie durant la seconde guerre mondiale, apporte son lot de pertes et de turbulences.

Les personnages sont très bien travaillés, tant du côté des domestiques que de la famille Melzer. Mon coup de coeur revient à Marie, cette femme courageuse et loyale dont l'évolution m'a énormément touchée.

Une saga à l'image de la série « Downton Abbey » à savourer au coin du feu, une tasse de thé fumant à la main. C'est le coeur serré que je quitte la famille Melzer, d'autant plus qu'ils m'ont accompagné durant plusieurs années mais nullement déçue par cette saga que j'ai savourée jusqu'au dernier chapitre.
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Mon tome préféré ! J ai laissé traîner un peu cette lecture je n avais pas envie de quitter ses personnages. Chaque chapitre donne des nouvelles d un personnage durant cette affreuse et interminable guerre. J avais hâte de découvrir le dénouement. C est vraiment une super saga familiale.
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Clap de fin pour cette belle saga qui nous emmène en Allemagne du début du XXème siècle jusqu'à la fin de la Deuxième Guerre Mondiale.
Difficile de vous parler de ce dernier tome sans en révéler d'avantage. Alors plongez-vous dans cette formidable aventure. J'ai dévoré chaque tome les uns après les autres, tous aussi prenant.
Une magnifique oeuvre dont il est dur de quitter les personnages à la fin de ce dernier tome.
Bravo à l'autrice pour cette lecture historique passionnante que je ne peux que vous recommander.
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Après qu'elle m'a tenu compagnie pendant plusieurs mois, il est l'heure de dire au-revoir à la merveilleuse saga de la Villa aux étoffes.

Comme une fin de saga, je me sens à la fois conquise, déçue, et frustrée.

Je suis conquise, d'abord, par le travail de l'auteure sur les personnages, leurs destins particuliers, et le contexte historique.
J'avais commencé cette saga, guidée par une amie qui partageait mon amour pour l'univers de Downton Abbey. Au départ, le décor allemand était déroutant pour moi car inhabituel, mais j'ai précisément aimé découvrir davantage ce pays géographiquement si proche, et dont je ne connais pourtant pas grand-chose. Cependant, en commençant ce sixième et dernier tome, j'ai eu peur de tomber dans un énième roman sur la Seconde guerre mondiale. Je redoutais les clichés en tous genres et, de fait, l'auteure n'a pas su complètement s'en passer :
Néanmoins, j'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver les personnages à chaque tome et suivre leur évolution. Dans ce dernier tome, tout particulièrement, il est très intéressant de voir comment chacun se situe par rapport à la montée de l'Allemagne nazie. L'auteure nous permet d'appréhender diverses opinions qui rendent compte de la complexité de la situation politique de l'époque. Certains personnages frôleraient presque la caricature, mais d'autres, C'est, finalement, ce qui m'a le plus plu sur l'ensemble de la saga : vivre la guerre du côté allemand. En cela, le sixième tome fait écho au deuxième tome de la série qui se déroule lors de la Première guerre mondiale.

Je suis ensuite déçue, à titre personnel, Il aurait été délicat de choisir une autre fin, mais il aurait fallu l'amener avec plus de finesse.


Enfin, je suis frustrée par le nombre de problèmes non résolus. Beaucoup de choses sont sous-entendues mais peu sont clairement exprimées. Citons les plus importants :

En conclusion, malgré des problèmes de vraisemblance et une tendance générale à la caricature sur l'ensemble de la saga, Anne Jacobs signe une fresque familiale attachante, et très intéressante d'un point de vue historique, qui restera un délicieux souvenir de lecture. A recommander aux amateurs de romances historiques !
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Aujourd'hui, je viens vous parler du sixième et dernier tome de la Saga La Villa aux étoffes, Les adieux à la Villa aux étoffes d'Anne Jacobs.

Comment parler d'un sixième tome d'une saga sans savoir où chacun en est dans la lecture de celle-ci ou même s'il connaît cette saga ? C'est toujours difficile. Mon avis sera donc assez bref pour ne pas trop en dire.

Ce tome réunit encore une fois tout ce que j'aime.
Des personnages touchants que l'on suit depuis quelques décennies. On a vu les enfants naître puis grandir et devenir des adultes menant chacun une vie trépidante.
Une famille soudée mais également des domestiques exemplaires qui s'intéressent plus au domaine qu'à l'argent.

Le côté historique du point de vue allemand mais aussi de celui américain m'a énormément intéressé.

J'ai adoré cette saga et son petit côté Dowtown Abbey. Ses personnages vont me manquer mais je suis contente de ce dernier tome qui m'a beaucoup plu ❤️

Vous avez lu cette saga ? Si oui, vous en êtes à quel tome ?
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