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3,44

sur 7941 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Il paraît qu'il s'agit là du livre le plus vendu en 2012, ce qui souligne tout de même le désert affectif, érotique et intellectuel de certaines lectrices…

Anastasia est une cruche jeune femme qui n'a jamais connu l'amour le vrai celui qui fait palpiter le coeur et rend tout électrique. Oui Anastasia a 22 ans, oui Anastasia est belle et a priori intelligente parce qu'elle parle de Thomas Hardy, mais Anastasia ne connaît pas encore le grand frisson… Non Anastasia n'est pas crédible un seul instant… Mais voilà qu'un beau jour Anastasia va rencontrer son prince, beau comme un apollon avec ses chemises blanches en lin, riche, connu, influent, tout à fait aussi insipide qu'elle à la hauteur. Mais comme Anastasia est une jeune vierge effarouchée qui rougit toutes les secondes et passe son temps à chercher un élastique dans son sac en se mordillant la lèvre inférieure, elle va douter de son charme – et pourtant les autres passent leur temps à lui répéter combien elle est belle intelligente et désirable…-

Bref l'un et l'autre vont succomber au coup de foudre après de multiples conversations passionnantes :

« Vous êtes à Portland pour affaires ?
Je couine comme si j'avais le doigt coincé dans une porte. Merde ! du calme Ana !
- Je suis venu visiter le département agroalimentaire de la Washington State University, qui est situé à Vancouver. Je subventionne des recherches sur la rotation des cultures et la science des sols.
Tu vois ? Il n'est pas du tout venu te voir, ricane ma conscience. Je rougis de la stupidité » (p. 35)

Oui parce qu'Anastasia entend des voix, venues soit de sa conscience (qu'elle a fort faible), soit de sa « déesse intérieure », oui Anastasia est un brin schizo…

Jusqu'ici donc, rien de révolutionnaire dans ce roman digne d'un mauvais Harlequin avec ses formules convenues : « Un courant électrique me parcourt. » (p. 51) « Je me disais que j'aimerais passe les doigts dans vos cheveux, ils doivent être tellement doux. » (p. 53) « Je voudrais détourner le regard mais je suis prise au piège, ensorcelée. » (p. 53)

Quand le beau Grey finit par l'embrasser, la scène est tout aussi ridicule attendue :

« Je n'ai jamais été embrassée comme ça. Ma langue caresse timidement la sienne et s'y joint pour une danse lente, érotique, un frotté-collé-serré de sensations. (…) Oh mon Dieu… Il a envie de moi. Christian Grey. le dieu grec. Il a envie de moi, et j'ai envie de lui, ici, maintenant, dans cet ascenseur. » (p. 93)

Mais me direz-vous : et les scènes sado-maso ? Et je vous reconnais bien là ô lecteur avide de découvertes inédites… Mais patience...

Après le premier baiser, tout se complique car Grey avoue à sa belle qu'il est adepte des pratiques sado-masos et il lui demande donc de signer un contrat si elle accepte de se livrer à lui, d'être sa « soumise » ouh ouh…

Anastasia –pourvue, rappelons-le, d'un cerveau de souris- met beaucoup de temps à accepter si bien que pendant d'interminables pages elle nous abreuve de « qu'est-ce qu'il est beau- je ne peux pas faire ça- mais qu'est-ce qu'il est beau- je ne veux pas avoir mal- il est beau- je ne suis pas comme ça »

Vous vous en doutez Madame La cruche après mouts tergiversations accepte les termes du contrat, en négociant tout de même certains points -essentiels- comme les repas parce que quand même elle n'est pas soumise au point de se faire dicter ce qu'elle doit manger. Faut pas abuser. Et trois heures de sport au lieu de quatre par semaine quand même ! Mais comme elle explose en mille morceaux – comprenez elle jouit - à chaque fois avec son homme d'expérience, l'appel du sexe est plus fort que sa conscience et sa réflexion inexistantes… Et puis il faut dire que leur relation est tellement torride :

« Tu veux du dessert ? pouffe-t-il.
- Oui.
- C'est toi que je veux comme dessert, murmure-t-il d'une voix suggestive.
- Je ne suis pas sûre d'être assez sucrée.
- Anastasia, tu es délicieuse, j'en sais quelque chose. » (p. 243)

« Mais nous restons en ligne comme des adolescents : ni l'un ni l'autre ne veut raccrocher.
- Raccroche, toi, lui dis-je.
Je le sens enfin sourire.
- Non, toi, raccroche.
Je suis sûre qu'il sourit, maintenant.
- Je n'ai pas envie.
- Moi non plus. » (p. 330)

Oui mais bon, c'est pas tout ça mais on nous a promis du sado-maso... Et là, cruelle déception, les scènes en question sont tout aussi édulcorées que le reste. Alors que la chambre des tortures semblait prometteuse regorger de possibilité, Grey se contente de lui attacher les poignets et de lui bander les yeux en la fouettant gentiment. Et la pauvre sainte nitouche Ana se met à pleure sitôt que le petit fouet tout riquiqui l'effleure.

Pour résumé : un style plat, une héroïne féminine cruche au possible, un héros ridicule (il appelle Ana « Bébé », quelle sexytude…), une intrigue harlequinesque, des scènes érotiques tout aussi banales, et un soupçon de sado-masochisme trèèèèès fade. En un mot : nul.
Lien : http://www.lecturissime.com/..
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Oh putain, oh putain…. j’ai vu 50 nuances de Grey…

Bonne disposition, c’était la dèche à la télé, pas un putain de navet en vue, du coup ma gonzesse me dit d’acheter de manière légale et honnête sur une plateforme de téléchargement transparente comme mon pipi du matin, et me voilà l’impatience aux lèvres, l’excitation au bout des doigts sur « Zone téléchargement.com »… Mais avant d’arriver au clic final il y aura de nombreuses tentations sexuelles qui viendront polluer mon écran entre Pamela, Cindy, ou Jennifer qui les jambes écartées m’invitent gentiment à tailler le bout de minou avec elle par (t)chattes interposées, moi je fais gaffe ou je clique mes doigts, désolé de faire la fine bouche, mais il y des prénoms éliminatoires qui d’office vous collent trois, quatre gosses à 20 piges, du maquillage plein la gueule et un sérieux penchant pour les tatouages papillonnants tout près des zones de mauvais gout…

Ok donc ma ville fait partie des 5 premières villes de France équipées de la fibre optique, le hic c’est les raccordements en Wifi qui séparent mon apple mack book pro 13 pouces écran retina de la box… là mon pote t’as le temps d’aller te brosser les dents, de faire la litière, de lancer le lave vaisselle, et de toucher un peu les mains propres…

Pour me foutre à l’aise, j’ai négocié avec ma meuf quelques guilis… donc me voilà juste en calbute, un sourire de trouduc coincé entre les lèvres, en position de petite pute soumise aux doigts de ma promise confortablement installés dans notre canapé…

Le film commence, l’actrice est quoi qu’on en dise, super bonne, malgré quelques côtes saillantes de profil qui finalement ne viendront pas ternir son visage doux comme la naïveté de son rôle, vierge de tout orgasme facial, aussi divine que niaise, n’empêche que je lui pèterai bien son petit cul…

Ok c’est romantique de niaiserie, et ça dégouline de répliques bandante :

« Christian je suis vierge»

Là moi je lève les yeux au ciel, je remercie le petit jésus, et comme je suis un putain de sadique milliardaire, et je lui défonce la gorge à coup de bite….

Ouais mais non en fait, ça pue le traumatisme de vierge ces conneries, portage de plainte chez la police, donc mieux vaut commencer par un doigt, une langue et un petit missionnaire, et petit déjeuner en loft surdimensionné :

« pancakes mon chérie… »

« A genoux salope, je vais t’écarteler les fesses… »

Ouais mais non en fait, le mec est sadique mais pas au poing dans le cul hein… les abdos à l’air, les petits bisous tout doux et voilà nos deux tourtereaux amoureux comme les blés du printemps…

Attrait de la nouveauté, appétit sexuel de la découverte, ces messieurs dames baisent comme papa et maman avant les enfants et la routine, elle jouit de curiosité, et s’entiche du beau gosse milliardaire qui lui promet le fouet et les poings dans la gueule….

Oui mais non, d’abord tu signes un petit contrat consentant à me laisser te faire mal petite vilaine au non de mes névroses enfantines qui ferait passer « cosette » pour la petite bite de Hugo… scellant par la présente une spontanéité proche du néant…

« Oui mais par le cul j’hésite encore, et quand j’hésite je me mords la lèvre »

Tout cela est érotiquement négocié avec sorties en famille, petits sourires d’amoureux, balades nocturnes à dos d’hélicoptères…

Quand soudain Christian pète une hélice et la pécho en levrette… Putain j’en pouvais plus là, mais kiki (ma bite) est resté mollasson, je l’ai secoué, allez un petit effort là, mets y du tien et excite toi un peu, mais non monsieur s'est à peine retroussé la manche...

Finalement après moult péchouages romantiques au coin d’un lit, les mains cravatées, et la gorge serrée d’amour pur comme mon pipi du matin, Christian le dingue finit par la convaincre de passer en mode fou furieux…

C’est le grand jeu de la démence, cravache en plume de paon, il fouette, il fesse, il lèche, le cuir raisonne, kiki se réveille, c’est mignon, elle rigole, serre les fesse, pointe un peu des pieds…

"même pas mal"

Bon allez christian, maintenant faudrait penser à la faire chialer un peu cette petite salope…

Ouais mais non Christian, ce n’est pas un mauvais bougre le gars, sous ses airs de ténébreux de sa race, il a un bon fond….

Et enfin la punition de trop, six coups de cravache que même moi ça m’aurait excité bordel…

Résultat des courses, je me suis fait guillité pendant 2 heures non stop, du coup le film passe dans mon top five des plus gros navets tout à fait potable, avec une histoire romantique sur fond d’escroquerie sado maso...

N'empêche que que la levrette sodomiale c’est bon pour la santé, que sucer ce n’est pas trompé, qu’une fessée ou deux ça me fait bien marrer, et que baiser c’est l’amour animal…

Le cul c’est quand même l’avenir de la planète bordel de dieu...

The end…
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Voila le premier tome de la trilogie Fifty Shades, qui connait un très gros succès chez moi et en Angleterre et qui devrait pas tarder a avoir le même succès en France.

La narratrice Ana est une étudiante timide et innocente qui va rencontrer un beau jeune homme très riche. Tout ça fait un peu cliché c'est vrai mais il s'avère que Christian s'adonne aux pratiques sexuelles Sado-maso.
Il y a encore quelques années la littérature érotique n'était lu que par une poignée de lecteur aujourd'hui avec cette saga, elle devient accessible a tous. Tout au long du roman nous assistons aux interrogations de la jeune fille : Faut-il mieux le perdre ou signer un contrat et se soumettre à la perversion de Christian.

Ce premier roman m'a beaucoup plu malgré quelques défauts :
- L'écriture n'est pas très bonne, j'avais l'impression de lire un roman jeunesse. Il y a un tas de répétitions franchement irritantes : Holy crap, holy fuck, inner goddess.... je ne sais pas comment tout ces mots seront traduits mais en version originale ça donne quelque chose de vraiment lourd.
- Les scènes de sexe sont très nombreuses mais assez peut réaliste (à mon goût!), Ana a des orgasmes à répétition (et oui madame vous qui parvenait difficilement a en avoir un et bien elle elle les enchaine) et Christian a des érections a longueur de roman, un sexe magnifique et est capable de refaire l'amour plusieurs fois de suite (Il va faire des jaloux celui la).

Malgré ces points négatifs, j'ai aimé cette relation entre Ana et Christian, un relation particulièrement intense. Beaucoup font le rapprochement avec les personnages de Twilight et j'y ai trouver quelques points communs comme le coté (sur)protecteur du héros masculin, de l'abondance de cadeau qu'il fait a sa belle et elle follement amoureuse et innocente.... Bref une version Edward/Bella SM qui est plutôt originale vu que pour Twilight il faut attendre 4 tome pour la scène de sexe ici on se rattrape sans problème.
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Exquis...
J'ai été tentée… Pourquoi pas, en effet, en cette période de morosité se faire plaisir !!!
Hésiter ?
- soit on aime,
- soit on déteste.
J'ai apprécié même si le style d'écriture laisse à désirer mais ce roman n'a pas vocation à devenir un classique de la littérature !
J'attends le tome II avec impatience…
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Bon, je me lance.
Il fallait que je lise 50 nuances de grey pour plusieurs raisons:
1) pour remplir l'item "lire un roman érotique" du challenge multi défis (je retiens d'ailleurs le lecteur qui a proposé cet item !)
2) je ne voulais pas passer pour la grosse cruche qui ne le connaît pas
3) après le battage à la télé, je pensais qu'il allait être pas mal.

Et ben. Je pense qu'à la réflexion je préfère encore 50 coups de cravache (pas forts hein) que de relire ce tome 1.
Je me suis ennuyée comme ce n'est pas possible.
Je n'ai rien contre l'érotisme c'est tout le reste qui m'a gênée et agacée.
Version poche il faut attendre tout de même 100 pages avant un baiser. Ca démarre lentement. Surtout que le style est horrible.

50 raisons pour lesquelles j'aurais pu arrêter la lecture:
- le nombre impressionnant de répétitions (à moins de souffrir d'amnésie !)
- les mails pour remplir, vides d'intérêt
- les contrats chiants à lire
- le vocabulaire d'Ana (pour une littéraire !)
- il est beau mais qu'est ce qu'il est beau
- les 75 waouh (waouh je suis amoureuse et en plus il sait piloter !).
- C'est vulgaire (merde bordel...)
- les clichés à plus en finir
- les je veux je veux pas je veux je veux pas
- les yeux au ciel (au moins 100 fois)
- les lèvres qui se mordillent
- les mains dans les cheveux
-l'obsession de la bouffe
- les dialogues nunuches...
- Au final ce n'est pas très érotique (ou le style fait complètement passer à côté)
Je ne me souvenais pas que l'auteur était une femme. J'ai cru au début de ma lecture que c'était un mec qui n'y connaissait rien à la psychologie féminine. Venant d'une femme, je me suis dit "c'est grave docteur".

Bref je pourrais encore en dire mais d'autres l'ont très bien fait avant moi (je me suis bien amusée à lire certaines critiques d'ailleurs). Je n'ai pas trouvé l'histoire très convaincante et crédible. C'est surtout assez mal écrit. En fait, j'ai plus eu l'impression de lire un très mauvais chick lit avec un peu de c... par moments.

Je pense qu'on peut vraiment mieux faire.

Je regrette presque mes 6.90.

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Je ne m'appesantirai pas sur les « qualités littéraires » de ce roman, que d'autre font bien mieux que moi. En revanche, je m'interroge sur le fond, sur le succès du thème de la soumission féminine, envers des hommes, machistes assumés. Les récentes actualités sur les réseaux sociaux vont bien dans le sens contraire mais il me semble que le doute demeure, face au succès d'ouvrages faisant l'apologie de ce genre de comportement. Alors je suis prêt à m'insurger. Car on pourrait croire que l'acceptation de la brutalité masculine, à l'encontre des femmes, lors de rapports amoureux consentis entre adultes mène, oh combien, à l'assouvissement de fantasmes féminins, accroissant, je n'en doute pas, le plaisir. (Et accessoirement celui des hommes.) Cependant, je reste un peu dubitatif, devant l'incroyable succès de ce roman. Comment l'expliquer autrement ?
Un autre sujet m'interpelle tout autant. Comme dans « Chambre 1 », l'homme, l'idéal masculin que l'on nous présente comme l'archétype fantasmé de beaucoup de femmes, est immensément riche.
Comme si il fallait être riche pour avoir le droit de malmener une femme lors de rapports amoureux. Manière de bien asseoir sa puissance. Prolo, passe ton chemin, c'est toi le soumis !
Ça finit par être un peu gênant. On pourrait croire que le monde fonctionne ainsi. Comme disait notre regretté Coluche, et d'autres avant lui, en d'autres termes « Il n'y a que deux choses importantes dans le monde : le cul et le fric ! ».
Mais au fait, est-ce que le monde ne fonctionne pas ainsi ?
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J'ai adoré certaines critiques publiées ici, véritables petites perles d'humour et de finesse, notamment celles de Vilvirt, LN, Nekomosume... Elles m'ont semblé bien plus intéressantes et 'littéraires' que le le livre lui-même ! Comme je m'y retrouve plutôt bien, je ne vais pas ajouter grand chose.

Bourré de clichés, avec un style vraiment très pauvre et une histoire disons inexistante, ce roman sentimentalo-sexy ne justifie à mon sens pas son succès planétaire. C'est le genre de livres que j'adorais à 16-20 ans et que je lis avec curiosité et ironie aujourd'hui.

C'est vrai qu'on ne s'ennuie pas, grâce notamment aux scènes coquines. Mais pas loin. Harry Potter avait beau être un petit sorcier en lutte contre le mal, il était bien plus crédible et 'vrai' que les 2 héros de 'Cinquante nuances', terriblement niais et caricaturaux. Tout comme le style, d'ailleurs. Et l'histoire. Mais je me répète.

En fait, le seul élément que j'ai trouve sensé et assez bien rendu, c'est la souffrance d'Ana, amoureuse du mauvais garçon. Je pense que cette hésitation entre la raison et les sentiments est assez fréquente, et très douloureuse, quels que soient l'âge et l'expérience... Mais ça ne justifie pas de tergiverser pendant 700 pages, ni d'ennuyer les lecteurs avec 36 mails demandant 'plus' !
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Cinquante nuances de Grey
Lorsque l'ingénue pénètre pour la première fois et par hasard dans l'antre du pervers, elle trébuche sur la moquette et se retrouve à ses pieds, position qu'il a justement prévu de lui faire adopter au deuxième regard. Il lui rend visite quelques jours plus tard, lui achète et met dans sa musette les ustensiles indispensables à une relation solide : scotch, corde, fil de fer etc telle qu'il la conçoit. Las ! La perfide a plus d'un tour dans son sac, notamment un livre de recettes pour la confection de crêpes cédé par sa grand-mère, qui va lui permettre, quelques onctueux chapitres plus tard, de renverser complètement la situation dominant-dominée. Notre Grey perclus de qualités : mal aimé, mal nutri, sexuellement abusé… et de défauts : très riche, beau, sexy et doué pour tout, semble devenir peu à peu l'ingénu tandis que sa « victime » prend l'ascendant. Un peu d'eau sur la palette et les cinquante nuances se fondent dans l'uniformité d'une fin surprenante : ils se marièrent et vécurent heureux avec leurs enfants. Joli conte, de fait.
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C'est le premier livre érotique que je lis pour le multis-défis parce que ce n'est pas un genre qui m'attire particulièrement. Et en tout cas ce livre ne m'a pas tellement plût Anastasia est une jeune étudiante qui travaille le week-end dans un magasin de bricolage et pour aider son amie Kate elle va devoir interviewer Mr Grey jeune PDG d'une entreprise. Déjà là c'est cliché à mort, mais ce n'est pas tout allons dans les clichés jusqu'au bout Mr Grey est à tomber, richissime (hélico, avion, chambre de la douleur dans son magnifique appartement) et Anastasia est vierge.

Au fil de leur relation Mr Grey va très vite expliquer à Anastasia ce qu'il aime dans la relation dominante-soumise et veut faire signer à celle-ci un contrat à ce sujet. Dans ce contrat il y a donc les choses qu'elle n'acceptent pas, mais aussi le nombre d'heure de sommeil qu'elle doit avoir, un coach pendant 4 heures pour la gym, bien manger et ne pas grignoter sauf des fruits, l'esthéticienne ou elle doit aller bref...

Le style de ce livre est tellement pauvre à la page 150 Ana s'est mordillé la lèvre au moins 50 fois, n'a pas manger au moins 5 fois bref....

Je trouve même très navrant que ce soit le livre le mieux vendu de l'année 2012. Je suis sûr que dans le genre érotisme il y a mieux mais je n'ai pas de comparaison pour le moment car c'est le premier que j'ai lu.
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Moi qui pensais ne pas succomber ! Il a fallu d'un vide-grenier, d'un lot de livres à 2€ et me voilà embarquée à la découverte de cette trilogie tant décriée...

Sincèrement, si le Challenge Variété ne comportait pas la catégorie "trilogie" et si en ce moment je n'avais pas envie d'une lecture sans prise de tête, je crois que je n'aurais pas lu ce premier tome, et encore moins les autres. Mais voilà, j'en veux pour mon argent (oui 2€, c'est 2€ ! ) et puis j'ai un petit côté perverse je l'admets ^^ Seulement, à la fin de ce tome, je suis plus que dubitative face à ce "roman"...

J'avoue qu'au départ, je me suis dit pourquoi pas?! ça commençait bien...enfin relativement bien. Anastasia me donne envie de la gifler (je comprends Christian qui a tout le temps envie de lui donner la fessée xD) et j'ai envie de noyer sa déesse intérieure...Et puis, c'est quand le mot "Putain" est revenu à peu près à toutes les phrases que j'ai commencé à me détacher de l'histoire...
Il en faut beaucoup pour me choquer, et les petites séances dans la chambre rouge de la douleur m'ont plus fait sourire qu'autre chose. de plus, je trouve les personnages totalement non crédibles. Christian n'aime pas le "sexe vanille" mais il ne fait quasiment que ça ! Ah oui, il fesse Ana...Waouh ! D'ailleurs, la scène finale m'a laissée complètement interdite. Elle sait qu'il est "malade", SM, et elle décide d'un coup, enfin après les coups, de se tirer car il est trop sombre...Et elle est sensée être intelligente?!! Enfin bon, vive le suspens pour la suite...
Ana n'est pas intéressée par l'argent, non non...Mais je roule quand même dans une Audi neuve ! Je ne refuse rien, je m'appelle Ana mais je ne suis pas une sal*** moi ! Ah mais oui, j'oublie qu'elle est soumise à Christian, elle a donc une bonne excuse pour ne rien refuser, pardon! Et puis comme elle est sous contrat, qu'elle n'a jamais signé d'ailleurs, ce serait malvenu de se rebeller...Je me demande d'ailleurs comment elle aurait réagi si cette demande si particulière avait émané d'un homme beau et charismatique mais sans le sou...

Enfin bon, c'est simplement un livre pour qui veut avoir des "frissons"...Dans ce cas-là, autant lire un bon Chattam, là vous en aurez des frissons, ou encore lisez un bon Harlequin (oui ça existe ^^) et vous aurez pleins de bons frissons !
D'ailleurs, il faudrait dire à l'auteur que la vulgarité n'est pas nécessaire dans toutes les phrases. On peut faire de la "baise perverse" sans autant de vulgarité. C'est surtout ça qui m'a choqué en fait ! Christian est beau, riche et séduisant, il a tout pour être un Darcy mais non, il préfère s'adonner à des pratiques peu communes...Alors oui, je sais, il a un lourd passé qui peut expliquer son attitude, on va me dire que je dois continuer ma lecture (j'en suis déjà au tome 3 merci) pour me rendre compte que sa relation avec Ana va évoluer...Mais j'espère bien que ça évolue un minimum ! Parce que faire toute une montagne d'un livre ou les personnages ne font que bai***, ça me ferait quand même mal au coeur, pour rester polie !

Mais comme j'en veux pour mon argent, que je suis romantique à tendance perverse parfois, je vais continuer à lire cette trilogie pseudo SM qui me permet de ne pas me prendre la tête et de remplir rapidement une catégorie du Challenge Variété !

Challenge Variété catégorie "Trilogie"
Challenge Pavés 2015/2016 1/?
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