Il s'agit du premier polar de cette célèbre romancière que j'ai eu l'occasion de lire. Je dois avertir d'emblée que ce compte-rendu est sans doute biaisé : en effet, ce livre est le septième de la série consacrée au héros récurrent Adam Dalgliesh, soit exactement à la moitié du cycle total. Ne le sachant pas, j'ai été fortement déroutée au début de ma lecture par des allusions à des personnages pour moi encore inconnus, me donnant l'impression désagréable d'avoir manqué une partie de l'histoire.
Celle-ci commence par les meurtres mystérieux, dans une sacristie, de deux hommes que tout opposait : un très riche Baronnet et un sans-abri du quartier, réunis dans la mort. le commandant Dalgliesh va devoir mener la majorité de ses investigations au sein de la famille du premier, y découvrant rapidement que presque tous ses membres ont un mobile potentiel. En parallèle se déroule une seconde intrigue, comme un ton en dessous, mettant en avant le Sergent Kate Miskin, collègue féminine du héros.
L'auteur décrit à merveille dans cet ouvrage la haute société anglaise, fascinant microcosme certes, mais surtout moribond. Derrière sa façade attrayante, proche de la perfection, on découvre la fin d'un monde en déliquescence dont les acteurs, arrogants et hypocrites (sous-entendu : aussi imparfaits que n'importe qui), sont prêts à tout pour sauver les apparences. C'est bel et bien un aperçu d'une certaine lutte des classes, chacun luttant pour sa survie.
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