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Quel est le point commun entre Sir Paul Berowne, un ex-député et Harry Mack, un sans abri ?
Ils ont tous les deux été retrouvés assassinés dans la sacristie d'une église.
J'ai trouvé cette histoire assez longue, je l'ai lu en soupirant un peu, car l'intrigue n'avance pas.
Certes, c'est toujours difficile de faire parler les proches des victimes mais là, vu qu'en plus, l'une des victimes est un SDF, pas facile de savoir qui il était et pourquoi il a été tué.
Et concernant l'autre victime, il venait juste de changer complètement de vie, ce qui n'était pas pour faire plaisir à sa famille, mais était-ce une raison de le tuer ?
L'enquête se traîne vraiment en longueur et bien qu'aimant beaucoup cette série policière, et étant très attachée au policier, j'ai eu du mal à aller au bout de celle-ci, qui m'a semblé manquer d'intérêt.
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"Personne n'entre dans la police sans tirer quelque plaisir à l'exercice du pouvoir. Personne n'entre à la brigade criminelle sans avoir un certain goût pour la mort. le danger commence quand le plaisir devient une fin en soi-même. Alors, il est temps de penser à changer de job."

Adam Dalgliesh, à la tête d'une brigade spéciale, est chargé d'élucider un crime vraiment étrange. Dans l'église Saint-Matthews de Paddington à Londres, les corps égorgés d'Harry Mack, un sans-abri et de Sir Paul Berowne, un membre du Parlement et ex-secrétaire d'Etat dans le gouvernement conservateur ont été découverts par une vieille dame venue fleurir l'église et un garçonnet.

S'agit-il d'un meurtre suivi par un suicide ou d'un double meurtre ? Dalgliesh, qui avait eu l'occasion de parler avec Sir Paul n'est pas convaincu. En attendant les résultats de l'autopsie, Dalgliesh se concentre sur les proches de Sir Paul, mais ni sa mère Lady Ursula, ni sa fille Sarah, ni son épouse Barbara ne semblent désireux d'aider la police. Pas plus que le personnel de son hôtel de maître à l'architecture si particulière.

Paul Berowne avait abandonné ses fonctions officielles récemment suite à une révélation mystique. Un journal satirique avait récemment publié des "révélations" sur la mort suspecte de deux jeunes femmes de son entourage.

Connaissant le mort, Adam Dalgliesh laisse à ses adjoints, John Massingham et Kate Miskin faire la plus grande partie du travail de recherche de témoignages, malgré la rivalité entre Kate et John, tous les deux ambitieux et déterminés à se faire remarquer dans une enquête aussi médiatique.

Challenge Pavé 2022
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J'ai trouvé ce livre dans le rayon bouquiniste d'une librairie (z'avez vu, tout le monde s'y met) pour quelqu'un qui m'a dit vouloir découvrir l'auteure (j'avais dans l'idée de commencer par Cordelia Gray mais après tout, Adam Dalgliesh c'est bien)
Moi mon premier livre d'elle c'était il y a plus de 20 ans. A l'époque je lisais beaucoup de polar du genre Dr Scarpetta, Alex Delaware et autres super-héros justiciers du quotidien. Adonc un récit où l'enquête passait au second plan voire devient accessoire par rapport aux états d'âme et questionnements existentiels des personnages m'avait donné une bouffée d'air frais salutaire.
Je me demandais en parlant de ses livres avec l'amie en question si je la lirais avec autant de plaisir 20 ans après sachant que ses derniers livres ne m'avaient pas emballé (qui change, les méfaits du temps, l'autrice ou la lectrice ?). L'occasion (l'édition est des années 80, prix du livre 45FF) de m'y replonger. Étonnamment j'ai trouvé le roman assez classique, mais se lisant très bien. J'ai beaucoup aimé au début du récit que plusieurs personnages croisés aient textuellement un certain goût pour la mort. J'aurais préféré qu'elle garde ce trait au fil de l'histoire puisque de près ou de loin, nombre d'entre eux partagent ce goût, pour la symbolique et symétrie du récit ça aurait été chouette de ne pas abandonner ce fil.


Et donc. Je délaye et palabre, non?
En somme on pourrait résumer en:
Trouvé d'occaz-aussi bien que quand je l'ai lu il y a 20 ans ?-peut être pas mais presque !
Dingue !
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Un bon gros polar que je regrette de ne pas avoir eu l'occasion de lire d'un seul bloc. La lecture un peu hachée à en effet diminué l'immersion d'une lecture qui aurait sans cela été plus agréable.

Mais même ainsi je suis loin d'être déçue: style fluide et irréprochable, bonne intrigue ou tout fait sens, et surtout excellente psychologie des personnages.

Bref je pense me pencher un peu plus sur l'oeuvre de l'auteur, et peut-être essayé d'accrocher la série par le début.


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Côté romans policiers, Un certain goût pour la mort est une excellente surprise. Dès le début du livre, le style d'écriture m'a impressionné et m'a réellement envoûtée : c'est fignolé, il y a de belles descriptions sans qu'elles soient trop longues pour autant. du coup, P.D.James dont il s'agit là du premier roman que je lis marque un très bon point là-dessus. La scène du meurtre est superbement décrite, tout comme par la suite de l'oeuvre les pensées et les sentiments des personnages. Car ce qui est très intéressant dans ce livre, c'est la place importante que donne P.D.James à la psychologie des enquêteurs, notamment de Kate Miskin dont le personnage m'a beaucoup convaincue. A travers l'enquête et les personnages, P.D.James creuse surtout le sujet de l'importance de la famille et des liens du sang, et les répercutions qu'elle peut avoir sur la carrière et la vie sentimentale. Heureusement d'ailleurs que le roman ne se base pas seulement sur l'enquête qui, bien que prenante pour le suspense créé sur l'identité du coupable, est parfois assez complexe et pas toujours très intéressante à mon goût.

Un certain goût pour la mort reste cependant un excellent roman policier à ne pas manquer et qui pour ma part, me motive d'autant plus à découvrir d'autres romans de cet écrivaine !
Lien : http://papierencre.wordpress..
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Subtilement, comme sait si bien le faire P.D.James, ce roman policier dissèque les faces cachées que viennent révéler la mort et le meurtre. La lenteur du récit permet la création d'une ambiance propice à aborder d'autres thèmes, tels une critique de la société britannique ou les concessions nécessaires. Comme d'habitude, la psychologie des personnages est ciselée.
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Comme dans de nombreux romans policiers britanniques de facture classique, on ne doit pas s'attendre à un rythme effréné et des meurtriers sadiques et dérangés. Pd James prend son temps pour faire progresser l'enquête et developper la psychologie des enquêteurs dont l'Inspecteur-chef Adam Dalgliesh de Scotland -Yard, personnage récurrent de bon nombre de ses romans. La lenteur de l'intrigue et les descriptions parfois un peu longues, ne nuisent pas au plaisir que l'on peut avoir à suivre cette enquête, car elles permettent de mettre en place une ambiance et une critique larvée de la société. J'ai lu pas mal de romans de PD James, ils ont ce côté à la fois " vieillot" et intemporel que j'apprecie beaucoup, à lire dans un fauteuil de cuir, une tasse de thé à la main.
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Miss Emily Wharton est une vieille fille qui s'occupe régulièrement de l'entretien de l'église Saint-Matthew. Un jeune garçon de dix ans, Darren Wilkes, livré plus ou moins à lui-même, s'est attaché à Miss Wharton et l'accompagne dans ses balades.
Jusqu'au jour où les deux amis vont découvrir dans la sacristie de l'église les cadavres égorgés de Sir Paul Berowne, aristocrate et ex-député, et de Harry Mack, clochard de son état.
Adam Dalgliesh, commandant à Scotland Yard, et ses adjoints John Massingham et Kate Miskin vont être chargés de l'enquête qui va les mener aussi bien parmi l'aristocratie qu'au sein d'un groupuscule communiste révolutionnaire.
Et le lecteur s'aperçoit rapidement que l'intrigue n'est qu'une excuse à P.D. James pour pouvoir au mieux cerner chacun de ses protagonistes auxquels elle s'attache longuement et dont elle nous livre des portraits parfaitement tracés et détaillés.
Tous apparaissent meurtris de plusieurs failles, à commencer par Dalgliesh lui-même, héros récurrent de la romancière, qui se trouve de nombreux points communs avec Paul Berowne.
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Avis mitigé.

L'histoire est séparée en 7 parties, ce qui aurait pu être intéressant… Mais l'histoire est beaucoup trop lente et le rythme inexistant !

La plume est dense, intéressant e mais qui manque parfois de fluidité.

Gros bémol pour la mise en page qui ne met pas du tout en valeur la plume de l'autrice.


Lien : http://www.booksanddreams.co..
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C'est le premier roman de cette auteure que j'ai lu. Il date un peu (paru en 1986).
C'est la septième enquête du commandant Dalgliesh. Il enquête avec sa nouvelle équipe sur deux morts dans une église londonienne. L'un d'eux était secrétaire d'Etat. Dalgliesh avait rencontré Paul Berowne quelques jours plus tôt, victime de diffamation suite à la parution d'un article le reliant au décès de deux jeunes femmes qui travaillaient auprès de sa mère vieillissante. Durant l'investigation, Dalgliesh et ses deux collaborateurs se glissent dans la vie de cette famille aristocratique. Ils pénètrent dans les arcanes de la politique. On y découvre des secrets jusqu'au dévoilement des motivations de l'assassin.
La psychologie des personnages est fouillée. L'écriture est fluide.
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