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3,2

sur 77 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
À la fois roman post-apo et thriller. Un mélange des genres qui surprend, mais qui parvient toutefois à fonctionner, malgré des cassures de rythme et une fin alambiquée…
Vingt survivants après la fin du monde. Vingt survivants après la farandole des bombes nucléaires au-dessus des grandes capitales de la planète. Vingt survivants dans un hôtel gigantesque au sombre passé. Un hôtel ? Un monde à lui tout seul, plutôt ! Avec ses recoins sombres et inexplorés, ses légendes noires, ses longs chuchotements dans la nuit…
J'ai aimé la description de l'apocalypse en marche. Ces nuages lourds et bas, vaguement orangés, chargés de cendre qui restent accrochés à la cime des arbres. le soleil qui ne parvient pas à percer cette grisaille permanente. le froid qui tombe d'un coup. Pas une once de vent. La pluie aux abonnées absentes. La végétation qui se rabougrit puis qui meurt. Internet et la fée électricité qui disparaissent.
Vingt occidentaux repus et habitués à leur petit confort qui ont tout perdu, et vont devoir apprendre à vivre dans un monde nouveau où règne la loi du plus brutal. Un monde où manger un carré de chocolat devient un luxe. Un monde où on se souvient des êtres chers qui ont disparu, où on s'excuse presque d'être encore vivant…
Un monde en vase clos avec ses mesquineries, ses rivalités, ses jalousies, ses haines recuites. Même en pleine fin du monde, on n'en reste pas moins homme !
J'ai moins aimé l'enquête policière menée par Jon, le bellâtre de service. Il en faut toujours un dans ce genre de roman… Je l'ai souvent trouvée superflue. Elle n'apporte rien à l'ambiance déjà anxiogène du récit. Quant à sa conclusion, je la trouve un tantinet abracadabrantesque.
Un bon roman malgré tout. Un roman à épisodes. Un roman Netflix.
Un grand merci à Babélio et aux éditions BlackLab pour m'avoir offert ce livre. J'ai compris que, pour échapper à la prochaine explosion nucléaire, je vais devoir me réfugier dans la pampa, là où se trouve la maison de feu ma Mamie…



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Roman reçu lors d'une opération Masse Critique privilégiée, je remercie babelio ainsi que les éditions Black Lab pour l'envoi de ce roman qui m'a tenu en haleine jusqu'à la toute dernière page.

ATTENTION : "DERNIERE NOUVELLE : UNE ARME NUCLEAIRE EXPOLSE AU-DESSUS DE WASHINGTON. ON REDOUTE DES CENTAINE DES MILLIERS DE MORTS".

C'est ainsi que débute le roman et dès la deuxième page, le tom est donné. La fin du monde serait-elle arrivée ? Tout le porte à croire ! Tant qu'il y avait du courant et surtout cet outil de communication magique que l'on appelle Internet, Jon Keller, notre héros s'il en est un et l'un de nos protagonistes, peut se tenir au courant des dernières actualités qui sont toutes plus affolantes les unes que les autres. Oui, il en est persuadé, lui qui assistait, en tant qu'historien anglais à une conférence dans un hôtel en Suisse, et les résidents dudit hôtel (membres du personnel touristes et autres participants à la conférence, que c'est bel et bien la fin. Comment réagir dans se cas-là ? Si beaucoup ont décidé de prendre la fuite en essayant désespérément d'attraper un avion pour regagner leur domicile et avoir des nouvelles de leurs proches, Jon s'est finalement résigné à rester dans l'hôtel Sixième. Pour combien de temps ? Il l'ignore ! Si ils sont quelques-uns à avoir fait ce choix, il va falloir s'organiser : rationner les quantités de nourriture, l'eau, l'alimentation électrique et apprendre à vivre ensemble et à se soutenir les uns les autres. le plus dur : apprendre à se faire confiance ! Pas évident suite à la découverte du cadavre d'une fillette dans une cuve d'eau située sur le toit. Pour Dylan, chef de la sécurité de l'hôtel qui a lui aussi décidé de rester et est en quelque sorte devenu le mentor de notre groupe de survivants, cette dernière n'a pas pu monter là toute seule et Jon partage son opinion : cela ne fait aucun doute que cette dernière a été assassiné ! Pourquoi et par qui ? Tous ignorent même jusqu'au nom de la malheureuse victime ? Se pourrait-il que le ou la meurtrier(e ) soit l'un d'entre eux ? Bien décidé à lever le voile sur cette tragique affaire alors que le monde est en train de s'effondrer, Jon est bien décidé à découvrir qui se cache derrière cette sordide affaire et pour cela, il va devoir en apprendre plus sur ses compagnons. Il va ainsi les interroger tour à tour, apprendre à fouiller subtilement dans le passé de chacun pour parvenir à découvrir le fin mot de l'histoire et retranscrire scrupuleusement, au jour le jour, non seulement l'avancée de la dite enquête non officielle mais surtout les relations et avancées quant à ce qui se déroule depuis le jour 1 après la fin du monde.
Cependant, sans contact avec l'extérieur, comment nos protagonistes peuvent-ils être certains qu'il n'existe pas d'autres survivants ailleurs ?

Un roman extrêmement bien écrit, avec des chapitres courts, ce qui rend d'autant plus la lecture rapide et très agréable ! Bien que ne rentrant pas réellement dans mon cadre de lecture habituel, j'avoue avoir passé un très bon moment et de ce fait, un ouvrage que je ne peux que vous recommander !
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Les messages sont alarmants d'autant que ce seront les derniers :

DERNIÈRE NOUVELLE : LES ÉTATS-UNIS SANS GOUVERNEMENT SUITE À L'EXPLOSION NUCLÉAIRE SURVENUE À WASHINGTON.

Dans l'hôtel Sixième, c'est la panique, certains résidents prendront la fuite dans l'hypothèse de trouver un dernier vol, même s'ils apprennent que les explosions ne se sont pas limitées aux USA. D'autres villes, voire pays ont été éradiqués.

Pour la vingtaine de de personnes qui a choisi de rester, la survie s'organise. Pour Jon, le narrateur et rédacteur de l'histoire, un autre problème s'ajoute. le cadavre d'une petite fille a été retrouvé dans une des citernes de l'édifice.

Gestion du groupe et enquête discrète, on découvre peu à peu les personnages et ce qu'ils cachent.

Dans un monde post-apocalyptique comme on l'imagine de façon assez classique en littérature, et sans doute assez proche de ce qui se produirait tant l'instinct de survie est générateur de violence incontournable, le petit groupe évolue de tension en désaccord, d'organisation en décisions, dans une décor assez lugubre. Pas de référence à l'origine de la catastrophe, sinon que l'ambiance était tendue un peu partout sur le plan politique.


Si un espoir apparaît lors d'une excursion à la recherche de nourriture, on est quand même dans un thriller glaçant. Les conséquences à distance des explosions sont un peu évoquées, mais l'urgence est la survie immédiate, même si les faits se passent pendant les deux mois et demi qui suivent les événements.

La construction est suffisamment habile pour maintenir l'attention, sans toutefois frémir à chaque page. Les luttes de pouvoir et les divergences d'opinion sont au centre du récit.

On sort de la lecture en croisant les doigts pour qu'un tel scénario reste juste un sujet de roman…

381 pages Hachette mai 2022
Traduction : Noam Cochin
Masse critique Babelio
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Des bombes nucléaires viennent d'anéantir plusieurs villes dans le monde, dont Washington, New-York, Berlin et Londres.
C'est la nouvelle qu'apprennent les résidents d'un hôtel Suisse pendant leur petit déjeuner.
Bientôt les communications s'interrompent, sont-ils les seuls survivants ?
Les résidents de l'hôtel étant majoritairement des touristes, ils s'inquiètent tous du sort de leurs proches aux quatre coins du monde.
Y a t'il encore de l'espoir ?
Il va rapidement falloir s'organiser, trouver de la nourriture et des médicaments, car l'automne approche et dans cette région, les hivers sont très rudes.
Le corps d'une enfant probablement assassinée est découvert et va alourdir l'ambiance déjà bien pesante au sein de l'hôtel.
J'ai beaucoup aimé ce récit post-apocalyptique qui a le mérite de ne pas avoir une histoire trop attendue.
Ici, il sera davantage question d'étudier la vie et la psychologie des personnages plutôt que de tout axer sur l'action et la survie.
J'ai beaucoup aimé aussi le fait que l'hôtel ait une réputation particulière à cause de décès nombreux et suspects qui s'y seraient produits, mais que cet élément ne soit pas central dans l'histoire.
Les personnages sont intéressants car ils ne sont pas tous sympathiques d'emblée, et certains vont finalement avoir des faces insoupçonnées.
J'ai trouvé que la fin était inattendue et cela m'a bien plu, car la plupart des récits de ce style se terminent souvent de la même façon.
Une très bonne lecture, distrayante et avec une histoire qui change.
Je remercie chaleureusement Netgalley et les éditions Hachette Lab pour cet envoi.
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🌺 Rentrée littéraire 2020 🌺

Une très bonne surprise ce thriller post-apocalyptique ! le monde a été partiellement détruit par des bombes atomiques et les communications sont coupées. 20 survivants se retrouvent dans un hôtel isolé en Suisse.

Jon est historien dans une université américaine et était venu pour une conférence. Il va rédiger, au jour le jour, la chronique de l'hôtel et de ses occupants. Une amorce d'organisation est mise en place et fonctionne tant bien que mal jusqu'à ce que le corps d'une fillette soit découvert dans un réservoir sur le toit.

Jon va se focaliser sur cette fillette et rechercher son identité, son assassin et la raison de sa mort. le monde extérieur finit par refaire surface et chacun se dévoile tel qu'il est vraiment.

J'ai bien aimé l'absence de surenchère de catastrophes et de violence gratuite mais les “banalités” d'un quotidien de survit augmentent vite l'angoisse exprimée par Jon et la nôtre en réaction.

C'est un roman plus axé sur le mental et le psychologique que sur le physique, le huis clos étant présent sur une bonne part de l'histoire. Il renouvelle le genre post-apocalyptique qui est bien souvent dans le catastrophisme et l'horreur.

J'en recommande la lecture. A noter que c'est le second livre de Hanna Jameson mais le premier du genre et le premier traduit en français ! Bravo

#Thelast #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2020

CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
CHALLENGE ABC 2020/2021
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Jon était à une conférence et séjournait à l'Hotel Sixième quand on annonce que des bombes nucléaires ont été envoyés sur plusieurs grandes villes. Plusieurs personnes essaient de partir, d'autres mettent fin à leurs jours mais ils sont une vingtaine à rester à l'hôtel. Ils découvrent bientôt qu'une fillette y a été tuée récemment. Y a-t-il un assassin parmi eux ? Alors qu'ils s'organisent pour survivre, Jon recherche le meurtrier.
The last est un thriller post-apocalyptique très efficace. En plus, l'action se passe dans un grand hôtel, comme dans Shining (mais sans éléments surnaturels). C'est oppressant même si au final, je dirais il y a beaucoup de questionnements et peu de réponses satisfaisantes. J'ai beaucoup apprécié ce roman même si on y découvre notre monde sombre, qui s'entretue (pour changer). La narration est lente, on fait connaissance avec les personnages avec Jon. Les autres survivants sont assez sommairement décrits, on a du mal à les imaginer. Je m'imaginais un autre type de déroulement avec le titre mais cette impression d'avancer dans l'inconnu, cette ambiance inquiétante, c'est très prenant. La fin laisse un petit goût amer, d'inachevé mais est en même temps est assez réussi.
Merci aux éditions Marabout et à Masse Critique pour cette lecture !
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Je voudrais tout d'abord remercier Babelio et les Éditions Marabout Black Lab pour m'avoir permis, dans le cadre d'une opération Masse Critique privilégiée, de découvrir un thriller post-apocalyptique, qui comme promis sur la 4ème de couverture m'a tenu en haleine du début à la fin.
Le pari n'était pas gagné car voilà plusieurs années que j'avais mis de côté polars et thrillers après une consommation plus que soutenue !

Mais le sujet, malheureusement, avait quelques airs d'actualité : Washington DC est la première capitale d'une longue liste à avoir été effacée par une bombe nucléaire ! Serait-ce la fin du monde ? L'intrigue démarre très vite : nous retrouvons une vingtaine de personnes réfugiées dans un hôtel en Suisse tentant de trouver leurs marques. Sont-ils les seuls survivants ? Comment vont-ils s'organiser ? Combien de temps vont-ils pouvoir tenir avec leurs réserves de nourriture ? Quels sont les liens qui semblent unir certains des protagonistes ?

Ces seules questions, bien que revenant en fil rouge tout au long du roman vont très vite céder le pas à un problème beaucoup plus grave : y aurait-il un assassin parmi eux ? En effet, à l'occasion d'une exploration des citernes sur le toit de l'hôtel, le corps d'une petite fille est retrouvé au fond de l'une de ces dernières…

Jon Keller, historien américain, narrateur de cette histoire, logeant à l'hôtel au moment où la guerre nucléaire a éclaté, décide de comprendre ce qui a pu se passer. Ses soupçons évolueront au fur et à mesure de l'apparition de comportements ambigus des différents personnages.

Le style est facile, les chapitres courts donnant à l'ensemble un rythme tenu du début à la fin. Plus qu'un enchaînement d'actions, l'auteur nous entraîne sur un terrain où psychologie et psychose sont au rendez-vous.

Deux bémols :
-on aurait aimé en apprendre un peu plus sur les causes de l'apocalypse même si l'allusion à de nombreuses tensions politiques nous laisse entrevoir le pourquoi de la situation ;
-la fin est un ton au-dessous du reste au roman en termes de construction : un peu un cheveu sur la soupe..
Le tout reste néanmoins une bonne lecture d'été !
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Le récit se présente sous la forme d'un journal tenu par Jon Keller, un historien qui participait à une conférence en Suisse dans un grand hôtel. Il relate quasi quotidiennement ce qui s'est passé depuis le jour où lui et les autres résidents ont appris qu'une guerre nucléaire avait anéanti une partie de la planète, et qu'ils se sont retrouvés peu à peu isolés du reste du monde, dans l'impossibilité d'évaluer l'étendue des dégâts, se demandant s'ils étaient les seuls survivants.

Il y a dans ce roman un petit côté « Shining », dans la mesure où un huis clos s'instaure dans un hôtel qui a la réputation d'avoir connu des événements dramatiques. Mais également un petit côté « La route » pour l'ambiance post-apocalyptique qui se dégage – Je dis bien un « petit » côté.
Se rajoute un aspect thriller policier avec la découverte du corps d'une fillette dans un réservoir d'eau, même si pas vraiment très policier et assez peu thriller.

L'originalité de cette histoire, c'est donc qu'il s'agit d'un huis clos policier post-apocalyptique. J'avoue que ça me tentait de découvrir ce genre plutôt inédit et je reconnais avoir pris un certain plaisir à cette lecture. Mais Je trouve dommage que les différentes composantes de l'histoire donnent la légère impression de n'être pas totalement exploitées, ce qui m'a laissé un peu sur ma faim au niveau suspense.

En revanche, j'ai bien aimé l'aspect éthologique du récit. L'auteure décrit de façon intéressante l'évolution du comportement d'humains brutalement placés dans un environnement hors du commun imposant de revoir des règles jusque-là inamovibles. Les tensions s'intensifient à mesure que la situation se dégrade, des affinités se font où se défont, des groupes se forment avec le risque d'affrontement si un certain consensus n'est pas maintenu dans cette micro-société des résidents de l'hôtel. Chacun tente de se réfugier dans un semblant de normalité, à l'image de Jon qui se met en tête de découvrir l'identité de la petite victime et de trouver son assassin.

Le dénouement, qui est toujours très attendu dans ce genre d'histoire, m'a apporté quelques réponses, sans que je le trouve pour autant particulièrement transcendant.

Au final, ce roman qui ne m'a pas enthousiasmé reste toutefois d'une lecture agréable

Je remercie BABELIO et MARABOUT pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée.
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La fin du monde est arrivée. Et si les derniers survivants (ou presque) étaient une vingtaine de personnes dans un hôtel perdu au milieu de nulle part ? Ou quand "Shining" rencontre le monde de la dystopie.

     Un roman à l'ambiance un peu étrange, un peu comme "Shining" (les fantômes en moins.) Car nous sommes coincés avec ces personnes dans un semi huis-clos (pas tout à fait un), avec leur stress, leurs tensions. Parce que les stocks de nourriture baissent, le ciel est recouvert d'étranges nuages dû aux multiples explosions, un corps est retrouvé, personne n'a de nouvelles, les gens se suicident... Il y a forcément un brin de folie, quelque chose de latent.
     Et l'auteure lance des pistes, par-ci par-là, pour nous perdre nous aussi : sont-ils mort et dans une forme de purgatoire ? Sont-ils vraiment les seuls survivants ? Sont-ils tombés dans une sorte de dystopie ? Faut-il qu'ls se méfient ou osent ?

J'ai bien aimé cette ambiance. Et il a ce petit quelque chose à mettre sur le compte de Jon, le narrateur et l'auteur de ces textes, qui ajoute une sorte de décalage. Il se passe des choses, le quotidien n'est pas complètement monotone (surtout pas celui de Jon), il y a de l'action, du suspens, des rebondissements...  mais le ton reste calme. Ce qui va avec le fait que c'est un historien qui relate les faits. Il met une légère distance, sans pour autant rendre le texte trop objectif ou froid. C'est l'un de ses points forts, ça, les pistes et des petits détails sur la vie en société, les rapports humains...
Lien : http://blondes-and-litterair..
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Un roman estampillé "thriller post-apocalyptique", pour moi qui adore ces deux genres je ne pouvais pas passer à côté.

L'histoire débute dans un hôtel en Suisse où nous vivons avec Jon, le narrateur, le jour où la guerre nucléaire frappe le monde entier.
Le récit se fait sous forme de journal où Jon y note tout se qui se passera dans cet hôtel avec les survivants dans les jours et mois qui suivent l'événement.

J'ai vu beaucoup d'avis mitigés sur ce livre donc je n'en n'attendais pas forcément grand-chose. Dans l'ensemble ce fut une lecture satisfaisante malgré de nombreux défauts (à mes yeux bien entendu).

Le côté post-apo est assez bien traité même s'il ne révolutionne pas le genre. J'ai suivi avec plaisir les grandes interrogations de ces survivants, leur peur, leur manière de gérer ce qui leur tombe dessus, les rivalités et groupes qui se forment au sein du groupe.
L'autrice décrit bien les effets nucléaires sur la faune et la flore. J'ai ressenti le froid glacial en plein été, l'absence de soleil pendant des jours, le silence de la forêt où plus grand chose ne vit.

Je ne me suis, par contre, attachée à aucun personnage. L'autrice ne prend pas le temps de bien les développer, aucun n'attire la sympathie.
L'autre défaut est le côté thriller/enquête beaucoup trop survolé. Je pense que l'autrice a voulu traiter peut-être trop de choses sans vraiment en approfondir aucune. L'enquête se perd dans la survie et la vie dans l'hôtel puis revient sur le devant de la scène à la fin avec une conclusion qui tombe comme un cheveu sur la soupe et qui sonne assez peu crédible.
Au final l'enquête ne sert absolument pas l'histoire et n'a pas vraiment d'intérêt.

J'ai donc bien aimé le côté post-apo mais pas vraiment le côté thriller. Heureusement celui-ci ne prend pas beaucoup part dans le roman.
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