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3,2

sur 77 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  

Ce livre est présenté comme un thriller post-apocalyptique. Quand Babelio et les éditions Blacklab ( que je remercie au passage) me l'ont proposé , j'ai hésité car le mélange des deux genres me laissait sceptique. Puis, je me suis dit:" Pourquoi pas?"

J'ai bien aimé le début, prenant et inquiétant. Nous voici dans un hôtel assez isolé en Suisse. le roman prend la forme d'un journal intime, celui d'un conférencier américain, Jon, résidant à cet endroit. Très vite, le chaos intervient, suite à l'annonce de la disparition de plusieurs métropoles et de pays, en raison d'attaques nucléaires. Mais les clients de l'hôtel ont été épargnés. Commence alors la lutte pour la survie, il faut réduire les parts de repas, organiser des chasses, prendre des décisions difficiles...

Autant l'avouer tout de suite, je n'ai pas beaucoup apprécié ma lecture. Et ce pour plusieurs raisons. Déjà, l'aspect enquête n'était d'aucune utilité dans cette histoire. Et le lien final établi entre la découverte d'une petite fille assassinée, logeant dans l'hôtel, et ce monde d'après ne m'a pas convaincue du tout.

Quant à la dimension post-apocalyptique , elle ne m'a pas plu. J'ai eu l'impression que l'on agitait tous les thèmes propres à ce genre: instincts primaires réactivés, violence, accusations politiques, meneurs et suiveurs. Mais sans en approfondir aucun. le lecteur reste sur sa faim et beaucoup de questions qu'il se pose n'obtiennent pas même le début d'une réponse.

J'aurais pu alors m'attacher aux personnages. Eh bien, non! Ils ne m'ont pas paru crédibles. Jon , qui nous livre pourtant ses pensées, n'a pas eu d'épaisseur pour moi. Les autres protagonistes n'ont pas tellement éveillé mon intérêt.

En désespoir de cause, reste le style...Hélas, les fautes et les structures incorrectes, les phrases sans relief n'ont pas amélioré les choses...

Ce livre, comme je l'avais pressenti, n'était pas du tout pour moi. Il réjouira sans doute d'autres lecteurs, et tant mieux. On ne m'y reprendra pas.
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Me voilà donc, accoudé au bar de l'hôtel. Seul ou presque. le barman, bien sûr, en guise de compagnie, toujours prêt à me servir un cocktail ou un verre de bourbon sans glace. Une musique douce sort de la salle d'à-côté, il y a un type au comptoir, les cheveux dégarnis en vrac, des yeux de fou, un sourire inquiétant. Jack qu'il s'appelle, avec un verre de Jack Daniel's dans lequel deux glaçons tintent. C'est glaçant cette ambiance… C'est en entendant les roues d'un tricycle enfantin roulant sur le parquet du bar que je sors de ma méditation de comptoir. Je me suis trompé de scénario. Je ne suis pas dans un film de Kubrick. Malheureusement. du coup, je regarde mon portable. Ah oui, maintenant il y a des portables. Sauf qu'apparemment, il n'y a plus de réseau. Guerre nucléaire, il parait. Pas de réseau, pas d'info, nous sommes peu de chose finalement. Mon verre fini, je grimpe aux étages, regarder aux fenêtres, voir des fumées au loin, et les montagnes du Colorado. Ah encore raté, vue sur le Mont Blanc. J'avais déjà oublié que je n'étais pas dans Shining. Pas d'inscription REDRUM sur la glace de la chambre non plus.

Nous sommes donc vingt recroquevillés dans cet hôtel. Je les connais à peine, pas le genre à faire de la sociabilisation avec mes voisins. Dehors, je ne sais même pas ce qui se passe, à part que personne n'a de nouvelles de ses proches. En dehors de ça, j'ai l'impression que tout le monde s'en fout.
Ah, j'oubliais ! On a découvert le cadavre d'une petite fille, je mène mon enquête un peu. Est-elle morte avant, après. Noyée ou assassinée. Cela tient quelques lignes sur mon journal de bord que je tiens à jour. Pour qui ? pour quoi ? Là aussi tout le monde s'en fout, de mon journal de bord, de trouver le meurtrier de cette petite fille.
Ah, j'oubliais ! Quelqu'un s'est introduit dans ma chambre pour voler deux valises. Et alors ? Là, je crois que même moi je m'en fous.
Bref, que se passe-t-il dans ce monde-là après l'apocalypse nucléaire ? Probablement un monde pas si passionnant que ça, si j'en crois le plaisir que j'éprouve à lire mon journal de bord. de toute façon, si le monde en est arrivé là, c'est à cause de tous ces connards qui n'ont pas mis le bon bulletin de vote dans l'urne.
Quand à moi, la prochaine fois, j'irai plutôt réserver une chambre à l'Overlook Hôtel, et même si je suis le dernier à boire un verre avec Jack Torrance.
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La quatrième de couverture annonce la couleur, ce roman, c'est Shining, Les dix petits nègres, Walking Dead, La route (celle de McCormack bien sûr), Silo… à la fois. J'avoue qu'un tel catalogue, ça me laisse dubitatif, y'a intérêt à ce que ça soit à la hauteur de ses prétentions…

L'autrice ne se cache pas de ses références, elle les assume pleinement, et les cite même parfois. Elle assume, alors elle va nous éblouir, c'est sûr !

Le récit est parfaitement maîtrisé, crescendo haletant, bon rythme, les images s'imposent bien dans notre esprit, c'est clair, précis, efficace, l'angoisse monte, les tensions entre les personnages aussi. le panel de caractères est au point, avec des nationalités différentes. le personnage principal est historien, c'est pratique, ça le légitimise pour devenir le narrateur officiel du groupe, les différents protagonistes se confient à lui, et parfois lui mentent. Une des femmes est médecin, une autre est une tête brûlée américaine, il y a un musicien junkie, une famille classique, un obsédé sexuel… je pourrai énumérer une floppée de détails, tout est calibré.

Tout ça est trop bien maîtrisé, rien ne déborde, des idées semblent tout droit sorties d'un catalogue d'idées, tous les ingrédients du roman dans l'air du temps s'y trouvent, tout le panel de personnages pour une identification du lecteur aussi, les plans pour une future adaptation à l'écran sont prêts. Et en plus, le titre est en anglais, l'étude de marketing était au top. Avec de telles ambitions, si la fin avait été époustouflante, ça aurait pu marcher, mais l'originalité n'a pas été au rendez-vous.

On dirait un roman écrit dans un cours d'écriture, où l'élève consciencieux qui a appliqué la totalité des conseils a gagné le droit d'être édité. Un roman bien fait, formaté, mais sans personnalité, ou plutôt, si, avec la personnalité que le public attend, c'est à dire la plus consensuelle possible.
“Participez à notre émission télévisée “Top Writer” et devenez une star de l'écriture !”

Ou alors, ce qui me semble plus probable, et le plus glaçant dans cette lecture : je crois que je viens de lire le premier roman écrit par une intelligence artificielle !
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Pour la fin du monde, prends ta valise….
Et va en Suisse un séjour au bord d'un lac.

Après des attaques nucléaires sur Washington, Berlin et un peu partout sur la planète, ambiance survivaliste autour de quelques personnages résidant dans un hôtel en Suisse.

Entre suicides et meurtres, les morts s'enchaînent et le corps d'une petite fille est retrouvé.

Jon, professeur et historien, nous raconte au jour le jour les évènements qui s'ensuivent, quotidien et réactions pleines d'étrangeté, mais vu les circonstances…
Survivre tient à pouvoir se nourrir et se défendre.

Enquêter, se questionner, survivre ; m'interroger et pédaler pour avancer dans ma lecture car j'ai eu du mal à accrocher.

« Je sais que chercher du sens dans un monde aléatoire et brutal n'est qu'une manière de tenter de reprendre le contrôle. Pour autant c'était un endroit étrange. » Hum hum…

Polar post apocalyptique nuageux aux zones d'ombre qu'il m'a été difficile de déchiffrer.
Quant à aller renifler ce qu'il s'y passe, les personnages s'en chargent (de renifler !). Mais bon, comme il semble que ce soit la fin du monde …
Des personnages entourés de peur et de suspicion, certains très portés sur l'alcool, les drogues… Un programme où beaucoup d'ingrédients sont dans le shaker pour un cocktail de réactions étranges où mon incompréhension demeure et me laisse dubitative.

Bref, j'ai trouvé glauque et éparpillé, surréaliste.
Pas vraiment mon genre de prédilection, pourtant le résumé m'a paru attractif.

« Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais le sentiment qu'on passait à côté de quelque chose ».
Voilà ! C'est à peu près ce que j'ai ressenti.

Merci à Babelio masse critique privilégiée de m'avoir offert cette découverte même si je n'ai pas réussi à apprécier pleinement.
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John Keller se retrouve en Suisse pour une conférence. Il est partit de chez lui sans savoir si le temps va réparer ses erreurs.
L' Apocalypse nucléaire a lieu lorsqu'il se trouve dans l'hôtel.
Plus de réseaux, juste 20 survivants. John décide de tenir un journal dans lequel il raconte le témoignage de chacun.
Après un début intéressant, quel ennui ! Rien de nouveau, une histoire décousue.
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Un hôtel, vingt survivants (c'est écrit sur la couverture)... le monde s'est embrasé, les grandes villes ont été rasées par le feu nucléaire. Et voici donc une vingtaine de rescapés coincés dans cet hôtel en Suisse, avec en outre le cadavre d'une jeune fille retrouvée morte dans un réservoir d'eau...

Pas évident lorsqu'on vous offre un livre (merci au passage à Babelio et aux éditions Black Lab) de se montrer négatif. En même temps, l'honnêteté doit primer, non ?

Et la sincérité m'oblige à dire que cette lecture ne me laissera vraiment pas un souvenir impérissable. le récit est extrêmement laborieux, sans véritable fil conducteur (qu'apporte cette histoire de cadavre dans l'intrigue ?), c'est mou, peu crédible. Les personnages sont peu sympathiques, limite désagréables. Et une scène m'a en outre vraiment mis mal à l'aise (un cas de justice pour le moins... expéditive).

L'idée de départ, quoique peu originale, semblait malgré tout intéressante, et la couverture (au passage) plutôt attirante. Dommage d'aboutir à cette histoire aussi quelconque et pas vraiment maîtrisée...
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Jon est prof d'Histoire ; il est Américain mais séjourne dans un hôtel suisse dans le cadre d'une convention. Mais pendant son séjour éclate une guerre nucléaire apparemment due au nouveau président des États-Unis... Certains et certaines ont quitté l'hôtel, mais une poignée d'hommes, de femmes et d'enfants sont restés. Et ainsi un micro société humaine se reforme dans l'hôtel. On s'organise, il y a des malades, des morts même, il y a aussi des incidents et surtout la découverte du corps d'une enfant dans un réservoir d'eau de pluie ! Plus aucun contact avec l'extérieur : plus de réseau, peut-être n'y a-t-il plus Internet du tout. C'est l'été mais l'hiver nucléaire s'est installé. L'hôtel est isolé et le ravitaillement est difficile et dangereux... car il reste d'autres humains prêts à tout pour survivre eux-aussi !
Jon prend des notes ; en tant qu'historien il se dit qu'il est bon de garder une trace écrite, si jamais l'humanité s'en sort. Il enquête aussi sur la petite fille retrouvée morte : qui était-elle ? Pourquoi a-t-elle été tuée ? Par qui ? Et surtout, l'assassin est-il /elle parmi eux ?
Le contexte, l'intrigue partaient très bien, avec ce côté huis-clos post apocalyptique, thriller entre « The Walking Dead » (sans zombies) et « Lost » (sans la fumée noire). L'écriture n'est pas transcendante, mais bon, on se dit que c'est le journal que tient un homme qui vient de subir une guerre nucléaire, qui a laissé sa famille aux USA, et qui veut relater les faits au plus près, donc finalement ça passe.
Mais même si l'intrigue peut nous tenir en haleine, je n'ai pas vraiment accroché aux personnages et la résolution de l'affaire de la petite fille morte a été, à mon goût, un peu décevante, trop facile, pas assez en accord avec tout le reste de l'intrigue, comme si ça avait été ajouté à la fin pour compléter l'histoire.
À part ça, c'est un roman qui traite pas mal de la mémoire, aussi bien la mémoire physiologique (les souvenirs) que la mémoire universelle (l'Histoire) et c'est surtout une réflexion sur l'organisation humaine : la société, la démocratie, car ce microcosme reformé après les bombes atomiques ne fait qu'exacerber les pires défauts du macrocosme humain habituel !
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The Last ne m'aura pas convaincu.
L'histoire était pourtant plein de promesses mais je n'y ai pas trouvé mon compte.
Ce huis-clos dans un hôtel suisse après une sorte de devastation nucléaire du monde ne m'a pas enthousiasmé. Que ce soit les personnages, plats, les intrigues (une "enquête" policière pour déterminer qui a tué la petite fille trouvée au fond d'une cuve à eau tourne en rond et finalement, son dénouement laisse un peu froid) ou même l'univers dans lequel s'inscrit l'histoire ne m'ont embarqué. Peut-être est-ce parce que je ne suis pas familier avec le genre du roman post-apocalyptique ?
Toujours est-il que mon mari, plus habitué à ce type de lecture, n'a pas lui non plus été séduit pas ce roman. Tant pis, il plaira certainement à d'autres.
Merci toutefois à Babelio de me l'avoir proposé.
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