Avec "In anima Vili" se termine la série "Les Mystères de
Druon de Brevaux" d'
Andréa H. Japp.
J'ai globalement bien apprécié les 4 tomes de ce polar historique même si on peut leur reprocher leur construction similaire, à savoir une quête principale, d'ordre métaphysique, qui sert de fil rouge sur la série, où s'entremêlent des enquêtes policières très concrètes menées par le personnage principal et inhérentes à chaque tome. Finalement, ce sont ces dernières que j'ai préférées, la première ayant viré au fantastique avec l'intervention de ce peuple mystérieux conduit par la mage Igraine, genre que je n'apprécie pas forcément. de plus, étalée sur les quatre recueils, donc de ce fait délayée dans ma mémoire au cours de la lecture, l'intrigue principale perd de son intensité. A noter que son dénouement m'est apparu quelque peu improbable :
Comment Héluise/Druon peut-elle confier aussi facilement le trésor enfin découvert à un inconnu ? .
le plaisir de lecture a été malgré tout au rendez-vous. J'ai adoré cette immersion en plein Moyen-Age, rendue possible grâce à des descriptions précises et un vocabulaire adapté. L'auteure a su mêler récit imaginaire et contexte très documenté (nombreuses explications en bas de pages). Les réflexions scientifiques et modernes de la jeune mire s'opposent aux croyances obscures en vigueur à l'époque. J'accorde un 14/20 à ce dernier opus, une note un peu moins élevée que pour les tomes précédents due à un léger effet de lassitude.
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