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Critique de saphoo


Ce livre m'a d'emblée portée vers celui de Laurence Tardieu : Puisque rien ne dure; par son sujet et cette même prière à l'amante de concéder à une dernière volonté. J'ai beaucoup aimé le tissage des deux histoires celle de leurs amours et celle que Céleste conte à Paul. Tout se mire dans les sentiments des uns et des autres, les blessures refont surface, l'amertume mais aussi ces grands moments de bonheur partagés.

La plume est douce, mais manque cette poésie à laquelle je m'attendais avec cette auteure, une petite déception sur ce point.

J'ai beaucoup aimé l'histoire de Hoàng et de Céleste, cet amour puissant qui se passe de paroles, et comment Paul superpose cette passion à celle qu'il a perdue quand Céleste a décidé de le quitter. C'est un jeu de miroir, où parfois les images et les souvenirs se mêlent bizarrement aux désirs inassouvis, aux regrets d'un acte manqué, d'un choix irrévocable… cette impuissance à retenir le cours de la vie, et à la fois ce besoin cruel de lui échapper…

La partie “maladie” et ce chemin de vie qui s'achève, sont emplis de réflexions intéressantes par le biais des confidences que Paul livre à son kiné : la peur de mourir par exemple, la souffrance au quotidien, cette fragilité du corps alors que l'esprit reste sain, devenir un être à la merci de cette maladie et devoir accepter cette forme d'humiliation…Savoir combattre la maladie, et l'accepter avec philosophie. Beaucoup de sujets abordés mine de rien, avec délicatesse ou en murmure.

Un beau roman qui nous laisse dans une certaine interrogation sur la vie elle-même, nos choix d'un jour sont-ils à regretter, ou doit-on laisser le destin faire son oeuvre sans jamais regretter quoi que ce soit ? Finesse et délicatesse pour cette romance d'Isabelle Jarry que j'ai appréciée pour sa douceur et les sujets traités chargés d'émotion.


Lien : http://lesmotsdepascale.cana..
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