Orcs, Nains et autres Gobelins ont aujourd'hui le vent en poupe.
L'interminable série des Rois Forgerons (deux tomes au compteur, tout de même) prend sa source dans la deuxième décennie du XXIe siècle, ans de grâce 2011 et 13, pour être précis.
Jarry (déjà) au scénar' et Tregis pour nous régaler les hublots, ce duo fonctionne à plein dès qu'il s'agit de divertir sans prendre le chou.
Les Orcs débarquent en force et massacrent gentiment tout sur leur passage.
Les Nains, tels de vaillants Pimousse petits mais costauds, n'ont que leur détermination stérile à leur opposer.
Le temps est à l'unification, pour les uns, avec les Hums qu'ils conchient habituellement.
Alors que d'autres fonceront bille en tête au coeur de combats perdus d'avance ou bien joueront crânement leur chance sur un ultime plan foireux respirant la loose à plein tarbouif.
L'heure est aux présentations polies, dans ce premier volet, aussi découvrons nous deux personnages emblématiques appelés à devenir messie à l'insu de leur plein gré, Virenque étant occuper en d'autres contrées.
Ils sont Igmar et Tuldun. Aussi dissemblables que l'eau et le feu.
L'un est gratte-papier, l'autre mercenaire, broyeur de crâne au cv bien rempli.
Bonne chance les garçons. Vous allez en avoir grand besoin.
Ça bastonne à tout va. le ton est donné d'entrée. Pas de surprise à ce niveau.
On y retrouve régulièrement les mêmes thèmes à savoir la quête de soi et l'amour de son prochain. Nan, j'déconne, ici on étripe d'abord et on se présente ensuite, c'est bien plus salutaire.
La vraie bonne surprise provient du graphisme redoutablement léché et gracieux qui ne cesse d'ébaubir un lecteur en mal de paix et de love rose bonbon dans ce monde de brutes qui font rien que se chamailler.
Un premier tome véritablement addictif, marche-pied idéal à un successeur que l'on souhaite ardemment aussi porteur d'endorphine...
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Pourra-t-on un jour me présenter une histoire d'héroïc fantasy mettant en scène des nains et des orcs qui ne soit pas une copie semblable à celle du Seigneur des Anneaux ? En l'espèce, il y avait même une scène dont les décors et même l'intrigue ressemblent au passage dans les mines de la Moria. Trop, c'est trop.
Le Seigneur des anneaux représente pour moi l'oeuvre culte absolue. Cependant, aujourd'hui, j'aimerais lire des récits un peu plus originaux et qui font preuve d'imagination et d'inventivité. Dans le genre et à titre de comparaison, la série Servitude remplit toutes ses promesses. Les rois forgerons sont certes très bien dessinés mais l'histoire manque singulièrement de saveur pour qu'on ait envie de lire la suite.
Pourtant, on sentait un vrai potentiel. Il aurait fallu peut-être dessiner une carte pour nous montrer à quoi ressemble ce monde composé de royaumes, d'empires et de comtés marchands. Il aurait également fallu rendre l'ensemble moins ennuyeux et donc plus attrayant. Dommage...
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Etant un grand fan d'heroic fantasy, je me suis lancé dans l'aventure de ce diptyque.
Une histoire assez classique où l'alliance entre Nains, Elfes et Humains est menacée par une attaque menée par les Orcs. Et si l'histoire est assez classique, c'est le traitement des personnages qui l'est un peu moins, avec notamment un héros Nain qui a troqué la hache pour étudier les livres et qui va devoir devenir le sauveur de son peuple.
Une histoire sympathique mais à laquelle il manque tout de même un petit quelque chose pour s'imposer parmi tous les titres du genre.
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Mais on referme l’ouvrage avec un petit sentiment de contentement associé à un vrai bâillement, car de l’heroic fantasy si plate (même si elle est bien réalisée) est aujourd’hui tout de même un petit peu ennuyeuse.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Un bon premier album qui pose les jalons d'une quête guerrière pleine de rebondissements et de petits personnages au charisme avéré.
Lire la critique sur le site : Sceneario
UN SOLDAT : Il en vient de partout, mon roi. On dirait des morpions sur le cul d’un troll !
ROI OLDRIK : Qu’importe le nombre, tant que le fils de nos haches reste tranchant, fils !
Le proverbe empirique qui dit: «C'est en forgeant qu'on devient forgeron» est un proverbe de vérité, car il est plutôt rare, en effet, qu'en forgeant, un forgeron devienne petit télégraphiste ou mannequin de haute-couture.
MAÎTRE DE LA CONFRÉRIE DES ERRANTS : L’honneur est une vertu pour les guerriers, pas pour les gouvernants…
Terres d'Ogon 4 Guerres d'Arran 2