"NAINS, la série qui copie ELFES en plus petit"… Et sans être un nain posteur ou du nain porte quoi !
Même concept que pour la série « Elfes » sauf qu'ici, nous gardons le même scénariste,
Nicolas Jarry et changeons de dessinateur à chaque tome.
Tout comme leurs aînés, les Elfes, les Nains sont répartis en caste selon qu'ils sont forgerons, combattants, marchands, prêtres, ou sans caste, bannis, errants.
Après les forgerons et les assassins, nous arrivons dans la caste de l'ordre du Temple, celle qui regroupe les ingénieurs et bâtisseurs du peuple nain.
On commence par du mystère avec un bateau qui vient ravitailler l'habitant d'un phare, exilé sur une île tel un autre nabot célèbre. Dehors, le ciel est sombre, nous voilà happé par le récit et les éléments mystérieux.
Des bruits courent sur lui, on le dit centenaire, même vieux de plusieurs siècles ! Alors Aral va coucher sur papier toute sa vie… Celle qui commença 7 siècles plus tôt…
Bon, on pourrait penser, au vu de la troisième et quatrième planche qu'on est dans du déjà-vu surtout si l'on a regardé la trilogie de
Peter Jackson,
le Seigneur des Anneaux avec nos amis qui traversent les ruines de la Moria car on se croirait en train de revoir le film (voilà pourquoi je n'ai pas parlé de l'oeuvre de
Tolkien).
Une quête, une cité souterraine gardée par un truc pas très gentil, une sorte de chien de garde qu'il faudra terrasser… ça sent mauvais !
Et pourtant, pourtant, ce n'est pas ça ! Oui, ça ressemble à un passage d'un film célèbre, ou ça en a l'odeur, oui ça en a la couleur, mais ce n'est pas de l'alcool, comme le disait si bien une célèbre pub pour le Canada Dry©.
Aral, jeune orphelin, va se retrouver, bien malgré lui, embarqué dans une expédition archéologique destinée à percer les secrets d'un artefact maudit dépositaire d'un savoir interdit et de comprendre si l'artefact est lié au fait que tout le monde dans la cité se bouffe le choux de manière vachement agressive.
Oui, oui, on mélange assez bien de genre dans cette bédé qui nous propose une énigme, une enquête, une quête, et qui distille son suspense à petites doses avant de faire monter le compteur cardiaque et nous donner un final auquel je ne m'attendais pas. Je parle des choix que fit Aral, même si j'avais compris sa combine.
Des dessins réalistes, des couleurs lumineuses dans la sombritude (néologisme offert), dessins mieux réalisés que ceux pour Ordo du Talion, mais j'avoue que j'ai déjà vu mieux dans la collection des Elfes.
Pour le moment, c'est toujours Redwin de la Forge qui m'a le plus ému.
Malgré ces quelques petits bémols, cela reste tout de même un très chouette album qui m'a diverti et une collection aussi intéressante que celle des Elfes.
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